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J'appelle Bruce en FaceTime et celui-ci répond sans me faire attendre.

D'après ses dire je suis sûr l'écran plat se trouvant juste à côté de lui pour éviter qu'il s'occupe de moi.

"Départ dans 3, 2, 1."

Il fait 2 petites manips et mes amis disparaissent.

Après le second décompte je vois que tout le monde est réapparu.

"Bon Nina je te transfert dans les bureaux on arrive dans 10 minutes.

- Très bien Bruce, à dans 10 minutes."

Mon écran change et je me retrouve effectivement dans les bureaux.

"J'espère que tout c'est bien passé..."

Mais après avoir attendu 10 bonnes minutes toujours rien.

Personne.

Puis les 10 minutes se transforment en 30 et les 30 minutes en 1 heure.

"Pfff, j'appelle Steve."

Je compose le numéro de Rogers mais celui-ci ne décroche pas.

Mais alors que je tente d'appeler Clint mais lui non plus ne décroche pas.

Alors que je retourne devant mon ordi le bureau en bois se change en laboratoire.

Je regarde le visage de mes coéquipiers et me rends compte que la moitié d'entre eux ont les yeux rouge.

"Qu'est-ce qu'il se passe ?"

Personne ne répond.

"Ça n'a pas marché ? On s'est fait de faux espoirs ? Répondez moi s'il vous plaît...

- Nat, elle est...

- Clint.

- Ça aurait du être moi.

- Non..."

C'est sorti tout seul. J'ai les larmes aux yeux en comprenant ce qu'il se passe. Mais l'entendre dire que ça aurait dû être lui me fait horriblement mal.

"Elle ne s'est jamais pardonné. Elle a trop souffert et a fait souffrir malgré elle. C'est ça façon de se faire pardonner. Tu as une femme Clint, des enfants. Tu te devais de rester en vie. Elle... Elle n'avait que nous."

Tout le monde reste silencieux tandis que j'essuie mes larmes.

"Je vais le faire. Je suis un des seuls à pouvoir le supporter."

Tony acquiesce alors les autres confirmes.

Bruce se prépare mais lorsqu'il met le gant Banner se tord de douleur.

Je prie intérieurement pour qu'il y survive sans de trop grosses séquelles. Quand il claque des doigts je regarde autour de moi.

Mon fils.

Il est là.

Il n'a pas grandi. Il n'a pas changé.

Je m'approche doucement et touche mon fils du bout des doigts pour m'assurer qu'il est bien là.

Mais avant que je ne puisse faire un autre mouvement mon petit garçon me saute dans les bras.

"Maman pourquoi tu pleures ?

- Parce que tu es là mon chéri, tu es là..."

Je continue de pleurer sur l'épaule de mon fils tout en le serrant dans mes bras.

"Nina, ramène tout le monde.

- Je le ramènerai Steve, je te le promet..."

Je coupe la communication et prends les affaires de mon fils pour lui rendre.

"Allons chercher tout le monde.

- Même Bucky ?

- Surtout Bucky."

Quand vient l'hiverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant