Chapitre 5

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Stiles était avec Isaac chez Deaton. Ce dernier l'avait appelé pour qu'ils viennent chez lui plutôt qu'à la clinique car ils seraient plus à l'aise pour travailler ses dons.

- Si tu veux bien Isaac, tu vas être le cobaye de Stiles, dit Deaton.

- D'accord.

- Stiles, tu vas donner un ordre à Isaac, mais par la pensée. Nous verrons s'il le perçoit. Vous allez le faire en vous regardant.

Il le fit. Il pensa à un ordre simple. « Viens à mes côtés. »

Son louveteau se leva puis il vint à ses côtés. Il lui sourit.

- Bien. Tu vas faire la même chose Stiles, mais sans regarder Isaac.

Il le fit. Son ordre fut d'aller à la porte. Le bouclé le fit.

Ils firent ensuite le même exercice, mais Isaac devait être dehors. Cela fonctionna.

- C'est excellent. Tu arrives bien à contrôler tes dons, lui dit Deaton. Par contre, il y en a un que j'aimerai vraiment te voir contrôler. Peux-tu aller dans la pièce d'à côté, le temps que je mette Isaac en condition ?

- Vous n'allez pas lui faire du mal ?

- Non, Stiles. Ne t'en fais pas.

- J'espère, sinon, guide spirituel ou pas, je vous torturerai.

- Je n'en doute pas, homme loup. La porte à gauche.

Il entra. Il n'en revenait pas. Une bibliothèque. Il y avait pas mal d'ouvrages. Il ne toucha à rien alors qu'il aurait aimé en feuilleter quelques-uns.

- Stiles. Viens.

Il retourna au salon où il vit Isaac dans sa forme de loup. Il grognait, rugissait même, envers Deaton.

- Calme-le.

- En parlant ou non ?

- Comme tu le sens.

Il s'approcha doucement du loup.

- Isaac. Mon louveteau.

Une réaction. Ce dernier le regardait.

- Tout va bien.

Il posa ses mains sur les bras du loup.

Il continua mentalement.

« Tu es mon louveteau, Isaac. Je ne sais pas ce que Deaton t'a dit ou fait, mais il va le regretter. »

Il le vit sourire puis reprendre une apparence normale.

- Désolé pour ce que je t'ai dit Isaac, je devais te faire réagir.

- Je ne vous en veux pas, Deaton.

- Vous pouvez rentrer. Pour aujourd'hui ça suffit. Même si tu en as pas l'impression, Stiles, tu as usé énormément de magie en faisant ça. Tu as besoin de repos. D'ailleurs, je pense qu'Isaac devrait conduire pour rentrer.

- D'accord, répondit-il en tendant ses clés à son louveteau.

¤¤¤

Ils étaient avec Isaac, sur son lit, entrain de regarder un film Marvel. Tellement prit dans son film, il sursauta en sentant son téléphone vibrer dans sa poche droite de pantalon. Il le prit. Il sourit en voyant que c'était un message de sa louve.

« Mes parents étaient si heureux de me voir, que s'ils avaient été des loups-garous, je serai morte étouffée. On se revoit quand ? Tu me manques, Batman. »

Il lui répondit.

« On peut se voir demain si tu es libre. Il fait chaud. Nous pourrions aller à la crique des Hale nous baigner ? »

- Isaac. Tu restes dormir ? Demanda-t-il.

- Si je ne dérange pas.

Il le regarda.

- Si je n'avais pas peur de me faire mal et surtout, ne voulant te rappeler de mauvais souvenirs, je te frapperai. Me déranger ? Nous déranger, mon père et moi ? Tu es devenu aussi stupide que ton alpha. Tu es et tu seras toujours le bienvenu ici.

- Merci.

Il sourit devant ses rougeurs.

Son téléphone bipa une nouvelle fois.

« Oui. Trop bien. J'en ai besoin. On invite les autres ? »

« Isaac dort chez moi, donc il sera là. Boyd en aurait besoin aussi, je pense. »

« D'accord. Je le préviens. Et McCall ? »

- Merde ! Scott !

- Qu'est-ce qu'il a ? Demanda Isaac.

- Il ne sait rien. Je l'avais oublié.

- Pour une fois que c'est toi qui l'oublie. Enfin, je veux dire ...

- Tu as raison, mon louveteau. Mais si je veux qu'une partie de ma vision change, je dois le rapprocher d'Allison. Désolé, Isaac.

- Pourquoi désolé ?

Il se mordit la lèvre inférieure. Devait-il lui en parler ou non ?

- Stiles ?

- Dans ma vision, tu es intéressé par Allison et vous sortez ensemble, mais un drame se produit et elle avoue n'avoir jamais cessé d'aimer Scott.

- Je vois. Et bien, si tu m'évites un cœur brisé, je ne t'en veux pas.

Il le serra dans ses bras.

- Je n'arrive pas à croire que personne n'a craqué sur ta bouille d'amour jusque-là.

Il le sentit rendre son étreinte.

- Je me suis aussi toujours demandé pourquoi personne n'avait craqué sur toi.

- Nous n'avons pas trouvé les bonnes personnes.

- Et pour McCall ?

- Demain, sorti à la crique avec ma louve, Boyd peut-être. Je vais inviter Scott, Allison et si on invitait les jumeaux pour les présenter au groupe ? Il faudrait aussi inviter notre ancien lézard. Depuis sa rupture, il ne sort plus.

- Tu sais que Jackson a horreur que tu l'appelles ainsi, lui dit Isaac avec un petit sourire.

- C'est pour ça que je le fais, répondit-il avec un grand sourire. Par contre, pour les jumeaux, je ne sais pas comment les contacter à part...

- Tu n'iras pas seul.

- Je ne suis pas seul, tu es là.

¤¤¤

Ils avaient à peine rouler deux minutes qu'il vit la même moto qui l'avait ramené. Il s'arrêta. La moto vint à ses côtés.

- Stiles. Je venais chez toi.

- Et moi, je venais à l'ancienne banque.

- Un souci ?

- Non, Ethan. Je venais vous inviter ton frère et toi, à aller vous baigner demain, avec certains de la meute.

- C'est vrai ? Demanda joyeusement l'alpha.

- Oui. Et toi, tu venais pour quoi ?

- Quand j'ai dit à Deucalion que tu nous avais trouvé une possibilité d'appartement, mais qu'il nous faudrait un téléphone portable pour nous joindre, il nous a envoyé en acheté un à la seconde. Alors je venais te donner nos numéros.

- C'est parfait. Je vais te donner le mien comme ça tu me diras si c'est bon pour ton frère et toi pour demain. Je te dirais ainsi l'heure et je vous montrerai l'appartement.

- D'accord. Merci, Stiles.

- Je t'en prie.

Ils échangèrent les numéros, puis l'alpha reparti de son côté, Isaac et lui de l'autre.

Un reflet du futurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant