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« ℒes amis, je vous présente Zeleph, il va nous aider à vaincre les mages clandestins de Magnolia en nous apprenant la magie ! C’est formidable n’est-ce pas ? »

La jeune fille débordait d’enthousiasme alors que ses camarades observaient chacun le fameux Zeleph avec trois airs bien comparable. Les deux premiers se contentait de l’observer, Worlod avec un sourire accueillant et Precht avec le même regard profondément neutre qu’il possédait en toute circonstance. C’était évidemment sans compter sur Yûri qui avait d’abord dévisagé le noiraud de haut en bas avant de s’exclamer à l’entente du prénom de celui-ci :

« Zeleph ? Le Zeleph ?! L’incroyablement puissant mage noir ?! »

Tel était le surnom qu’on lui avait attribué ? Pensa-t-il avec dépit.

Il est vrai que, même après avoir passé des siècles sans le moindre contact humain, les actes qu’il avait commit, eux, étaient parvenus jusque ses semblables, et souvent amplifiés ou déformés...Mais l’idée était bien là, oui, Zeleph avait utilisé la magie noire à des fins personnelles. Après tout, le simple fait de ramener son frère à la vie en était. Mais ce qu’il avait fait avec celle-ci, après avoir accomplit ce miracle, n’avait comme seul objectif de lui ôter sa propre vie. Il avait ainsi écrit un certains nombres d’ouvrages, racontant pour chacun d’entre eux comment était le démon qui y était décrit. Ces livres, imprégnés de la magie noire du jeune homme aux cheveux d'ébène, donnèrent vie aux nombreux monstres qu’il avait crées. Pourtant, aucun d’entre eux n’avaient pu accomplir ce pourquoi il leur avait donné la vie. Zéleph était invincible. Seul le plus fort d’entre eux, nommé END, n’avait pas encore "tenté sa chance", il était toujours aujourd’hui le dernier espoir du mage aux yeux noir de voir son éternité s’achever. Cependant, tous ces démons, ayant été crée, se dispersèrent à travers le continent et ils causèrent de grands et irréparables dégats sur leur chemin. Le mage noir n’avait plus les livres en sa possession. Il ne pouvait pas contrôler ses démons. Il était vu par les Hommes comme la représentation des ténèbres elle-même. Et il n’en pensait pas moins. Quelqu’un comme lui, propageant la mort rien qu’en étant en vie et étant condamner à le rester pour l’éternité, ne pouvait-être qu’un monstre de noirceur.

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