Il ramena le corps sans vie de la jeune femme qu’il aimait à l’un de ses amis, Precht. Celui-ci n’eut aucune réponse à ce qu’il s’était passé de la part de Zeleph. Le mage noir avait déposé la jolie blonde à la peau pâle, et était repartit sans un mots, sans tuer quoi ou qui que ce soit sur son passage si ce n’est ce qui devait être une dizaine de mètres autour de lui. Pourtant, il pouvait utiliser la magie pour ne commettre quasiment aucun dégâts. Il s’était tant entraîné pour ça. Mais il n’utilisait pas la magie. Il ne donnait simplement plus de valeur à la vie, ou du moins, il lui en accordait une qui valait en tout dix mètres. Et ce n’était que le début. Un demi-siècle plus tard, il recroiserait le chemin d’un jeune homme, portant une écharpe à grand carreaux blanc et ce jour là, il se souviendrait de cette jeune femme, qu’il avait tué. Tué d’amour.
Plus rien. C’était fini. Son jeune frère venait de s’effondrer à son tour. Il y avait cru pourtant. La preuve, le mage noir se trouvait dans un sale état. Le combat avait duré longtemps. Mais il était là, toujours debout, toujours en vie.
C’était là la dernière ironie de son éternelle existence.
Car quoi qu’il aura tenter, peut importe le temps qu’il y aura passé, jamais il n’avait pu mourir. Des siècles à vivre cette vie maudite. Trois-cent quarante neuf ans à se battre contre ce maléfice, un an pour réussir à le contrôler à l’aide de la magie, et il aura suffit d’une rencontre cette même année pour que tout se brise en lui. Il l’avait perdue, elle, alors plus aucune vie ne valait la peine. Et, dans sa détermination à détruire ce monde pour de bon, il oublia une chose : elle était là.
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L'éternité
Fanfiction𝚂𝚘𝚗 𝚏𝚛è𝚛𝚎 é𝚝𝚊𝚒𝚝 𝚎𝚗 𝚟𝚒𝚎. C'était la première ironie de sa triste existence. 𝙸𝚕 𝚎𝚜𝚝𝚒𝚖𝚊𝚒𝚝 𝚕𝚊 𝚟𝚒𝚎 𝚙𝚕𝚞𝚜 𝚚𝚞𝚎 𝚝𝚘𝚞𝚝. C'était la deuxième ironie de sa maudite existence. 𝙸𝚕 é𝚝𝚊𝚒𝚝 𝚊𝚖𝚘𝚞𝚛𝚎𝚞𝚡. C'était la...