IX

6 1 0
                                    

Je commence à m'impatienter. Ethan et moi tournant un peu en rond seul dans la cuisine. D'ailleurs pourquoi suis-je dans la cuisine déjà ?

- ça fait combien de temps qu'on est là ?; me demande Ethan en s'appuyant contre le comptoir.

- aucune idée, mais je commence à trouver le temps long.

- ils nous ont peut-être oubliés ?

Ma tête se tourne vers lui.

- je n'espère pas, c'est quand même mon anniversaire à la base.

Je cru distinguer un sourire. Il avança vers moi et me poussa peu à peu contre la table. Je peux distinguer son regard vert à travers l'obscurité. Un main vint se poser contre ma mâchoire, me levant légèrement la tête. Je sens son souffle chaud sur mon visage. Je frissonne. Que cette sensation m'avait manqué.

- c'est vrai que c'est aujourd'hui.

Je souris lorsqu'il dépose ses lèvres contre ma joue. Puis il descendit progressivement vers mon cou qu'il embrassa avec précision.

- comment puis-je souhaiter une bon anniversaire à la femme que j'aime ?

Je frissonne. Que j'aime ce mot. Il sonne si bien à mes oreilles. Mes mains glissent le long de son torse.

- tu as déjà tant fait pour moi.

- je n'ai pas ce sentiment ; dit-il toujours enfoui dans mon cou.

- tu rigoles ? Tu m'as couverte de cadeaux : le concert, la rencontre, la robe... et j'en passe.

Il sourit contre ma peau, me procurant un nouveau frisson. Il me dépose un dernier baiser sous l'oreille et se redresse pour se placer face à moi.

- à quoi tu penses ; demandais-je en le trouvant particulièrement silencieux.

- à toi ce soir-là.

Mes mains se faufilent dans ses siennes. Nos doigts s'emmêlent presque instantanément.

- tu étais resplendissante.

Je rougie, heureuse d'être cachée par la pénombre.

- cette robe était ... fabuleuse.

- c'est grâce à toi.

- j'étais heureux que tu la portes. Je savais qu'elle t'irait forcément bien. Mais j'ai quand même été subjugué.

Je rougie de nouveau. Comment ne pas réagir à de tels compliments ?

- quand je t'ai aperçu au détour d'un couloir ; me chuchota-t-il à l'oreille. J'ai bien failli le mur d'en face.

Je me mis à rire.

- mais qu'est-ce que tu racontes ?

Il me déposa un baiser sur le coin de la mâchoire.

- ne te moque pas, c'est vrai ce que je te dis.

Je ris de plus belle. Je m'amuse même à l'imaginer bougonner devant moi.

- je me souviens très bien de ce moment ; dis-je en reprenant mon souffle. J'avais eu l'impression que le temps c'était arrêté.

Mes doigts caressent tendrement les siens.

- malgré ce qu'il s'est passé, cette soirée reste une des plus de ma vie.

Un silence ponctua ma phrase. Je le senti se tendre très légèrement.

My life at Royals 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant