D'où me vient cette colère?

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Vous avez atteint l'objectif que j'avais fixé mais les votes restent très bas. Continuez à partager la chronique. Il y a plusieurs chapitres qui sont déjà prêts. La balle est dans votre camps.

Cette fois ci, j'attendrai les 2000 lectures pour mettre la suite.

Je vois que la chro commence à avoir de la visibilité mais ce n'est pas encore ça.

Réagissez, votez et partagez.

Enjoy votre chapitre.

PS: Je vais créer un groupe WhatsApp pour cette chronique quand il y aura plus de monde inshaAllah.

Comme prévu, je n'avais pas fermé l'œil de la nuit, trop angoissées par La virée clandestine de mes cousines. Si jamais elles ne rentrent pas ou que quoi que ce soit  leur arrive je serai la seule responsable.

Tandis que mon cerveau s'imaginait les pires scénarios possibles et imaginables, je reçu enfin le coup de fil salvateur. Elles sont enfin de retour. En jetant un rapide coup d'œil, je remarquai qu'il était trois heures du matin. Au moins, elles sont ponctuelles, pensai-je.

En rasant les murs, je descendis sur la pointe des pieds pour ouvrir la porte avec le maximum d'attention possible. Les trois silhouettes s'engouffrèrent à l'intérieur et se dirigèrent directement vers ma Chambre.

Quand je les y rejoins, elles s'étaient déjà débarrassé de la moitié de leur habits. Une odeur de tabac et d'autre chose de très écœurant imprégnait l'air. J'allai entre ouvrir la fenêtre pour aérer la chambre.

- Merci Fatim tu nous as sauvé la vie.

Me sourit Hassanatou.

Elles avaient toutes un air béa, rêveur avec un sourire discret au coins des lèvres. En deux temps trois mouvements, les preuves de leur virée étaient toutes empilées au fond d'un sac qu'elles cachèrent sous mon lit.

Une fois démaquillée, elles enroulèrent un pagne autour de leur taille et allèrent se coucher sur l'autre lit de la chambre.

Chez nous, chaque chambre contient au moins deux lits king size pour au cas où on aurait des invités.

Après un moment de silence la voix de Khadija s'éleva.

- Wa Houssay. Thierno je ne savait pas qu'il était comme ça. Il t'a serré toute la soirée et vos danses osées la humm!!! En plus quand vous avez disparu dans les toilettes, vous y avez duré hein!

- C'est Mon copain quoi qu'on puisse faire ça ne te regardes pas.

Répondit son aînée.

- Et quand vous étiez dans la piscine et qu'il te collait contre la parois pourquoi as tu crié?

- Il me faisait des trucs.

Elles pouffèrent toutes les trois en mettant leur main sur leur bouche pour ne pas faire de bruit.

- Quels genres de trucs?

Je sursaute aussitôt au son de ma propre voix. Avais je vraiment posé cette question aux filles?

Houssay se redressa et s'assit sur le lit.

- Fatima tu as déjà embrassé un homme?

Me demanda t'elle sérieuse.

- ..........

- Répond on ne fait que discuter.

- N... Non!!

- Jamais jamais.

- Jamais.

- Ay way Samba à chaque fois que je crois que tu ne peux plus m'étonner tu y arrives. Dix neuf ans tu ne sais toujours pas à quoi ressemble un vrai baiser. Ce n'est pas avec ton pseudo fiancé là que tu vas découvrir les plaisirs de la chair. C'est quelque chose de merveilleux. Mais bon tu es Fatoumata Binta, il n'y a rien qu'on puisse faire pour toi.

L'erreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant