Je n'ai jamais ressenti une chose pareille

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Sete na ba sete mais vous ne me méritez pas.

Khekho lene, até wo lene, fékéwolene, pousso lene, passo lene, voté wo lene, commenté wo lene, partagé wo lene  té kou binde guene niow lire deme sene yone.

Grawoul vous me connaissez non, ba mou Soti rec dama gawa guède.

Chapitre dédié à domou ndayou Doumbouya jeuneplume221 .

Votre mariage tout le monde sera invité inshaAllah!! 😍😍

Bonne lecture




Des claquements de chaussures sur le sol indiquant leur impatience, des visages fermés, concentrés, chacun attendant son tour en face de nos doyens.

Moïse et Mor Malick dégagent une prestance qui enveloppe toute personne osant trop s'approcher d'eux. Ce sont des énigmes pour les uns et des idoles pour les autres.

Ils inspirent le respect et la crainte.

Si Papy Mor Malick mon homonyme est calme et reste en retrait la plupart du temps, son frère quand à lui est un vrai tsunami.

L'un incarne la force tranquille et la sagesse et l'autre le volcan qui engloutit tout sur son passage.

Des personnalités haut placés font des pieds et des mains pour pouvoir les rencontrer tant leur renommée a dépassé les frontière nationales.

L'intégralité de la famille Diawara est présente sauf mon père et rien qu'à cette pensée, je suis révolté.

Il faut savoir que si entre nous petits fils de la famille il n'y a aucune rivalité, cela n'est pas le cas pour nos parents.

Grand père s'est assuré que leurs querelles ne nous impactent pas vu qu'il voulait un groupe soudé pour la troisième génération. Mes cousins et moi nous considérons comme des frères n'en déplaise à nos géniteurs qui ne manquent jamais de montrer leur rivalité quand leur doyens ne regardent pas.

Seydina Moussa Diawara et Mor Malick Diawara, tous deux habillés de grands boubous blancs, Tellement blancs qu'ils font presque mal aux yeux se concertent à voix basses sans même faire attention à nous.

Leur salon est énorme et a un style oriental avec son grand lustre dorée, ses tapisseries douces au toucher et scintillantes, ses motifs prononcés au plafond, ses meubles hauts, taillés sur du bois d'acajous, ses tableaux où sont gravés les écritures du coran.

- Vous quatre suivez moi!

Trancha enfin Moise en nous désignant, Moustapha, Mor Malick, Khalifa et moi.

Je faillis éclater de rire mais parvins à me retenir.

Tout ce beau monde, allant des parents de mes compagnons à leurs cousins et cousines, ce qui fait une bonne dizaine d'individus patientaient depuis des heures dans cette pièce uniquement pour lui parler et lui, les plante tous là pour s'isoler avec nous.

Nous les quittons donc, sous leur regard ahuri et nous retrouvons bientôt à cinq dans le deuxième salon, plus petit mais aussi bling bling que l'autre.

- Moustapha tu n'as rien à me dire?

Enchaina Moise dès que nos fesses touchèrent le canapé. Mon cousin est de teint très noir mais j'aurai juré qu'il s'est coloré.

La bouche ouverte, complètement paniqué, il nous regarde à tour de rôle essayant sûrement de deviner qui était la balance qui l'avait denoncé.

J'avais vraiment pitié de lui.

L'erreurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant