ღ 𝘘𝘶𝘢𝘯𝘥 𝘷𝘪𝘦𝘯𝘵 𝘭𝘦 𝘴𝘰𝘪𝘳

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Il est vrai, Chuuya s'énervait vite. Souvent à cause de Dazai. Tout le temps à cause de Dazai. Pourtant, le roux faisait des efforts. Mais en vain, le brun lui faisait perdre son sang froid en moins de deux. Et pourtant, contrairement à ce que l'on pourrait croire, il y avait des soirs où aucunes injures ne sortit de la bouche du mafieux. Oui, il y avait des soirs où tout était calme, doux.

【Mention légère de cicatrices.】

   Ses poings gantés le démangeaient. Il fallait qu'il frappe, casse, quelque chose. Maintenant. Sa journée l'avait mit à bouts de nerfs. Dès le matin, la vie avait décidée de faire bouillir ses nerfs en commençant par la machine à café qui ne fonctionne plus et le briquet perdu. Tout s'est enchainée entre les absences subites de ses subordonnés, les missions qui au final étaient déjà faites, son patron lui faisant faire de nombreux allers-retours uniquement pour les vêtements d'Elise, et autres futilités qui avaient vraiment poussées à bout le roux. Il poussa brutalement la porte, avant de tracé dans le salon sans adresser ne serait-ce qu'un seul regard au brun.

- Chuu ?

- Vraiment, tait-toi.

   Chuuya avait fait de son mieux pour ravaler sa vulgarité, cependant, le ton froid était resté. Il ne laissa pas son bien aimé répondre, posant rapidement son chapeau et son manteau avant de claquer la porte de la salle de bain. Dazai soupira et rangea les vêtements délaissés par le petit, comprenant bien que ses blagues seraient pour un autre jour. Une fois tout cela rangés, il s'étira en réfléchissant au plan de ce soir. Hors de questions que le roux n'aille se coucher les nerfs à vifs. Dazai souria lorsqu'une idée lui traversa l'esprit, et c'est ainsi qu'il se précipita dans la cuisine.

   Du coté de l'énervé, le bain détendait peu à peu sa colère. L'eau bouillant bougeait doucement contre sa peau pâle, la vapeur de cette dernière le berçait et la sensation d'être propre lui avait arrachée un sourire. Il s'excusera auprès du brun après, surement. Mais pour l'instant, il profitait de cette douce chaleur qu'il aimait tant. A sa droite, la baignoire étant contre le mur de gauche, il avait retrouvé un short tout juste lavé et un des t-shirts qu'il aimait voler à Dazai. Ce dernier faisait souvent cela, et Chuuya avait comme toujours été touché par cette attention. 

   Une bonne heure avait passée, et Chuuya se sentait enfin prêt à quitter la salle de bain, à présent couverte et envahi de buées. Il sortait de la baignoire, laissant l'eau du bain partir, avant de se sécher et d'enfiler son pyjama. Une fois cela fait, il passa un rapide coup de serviette dans ses cheveux, afin de ne pas mouiller le sol, et il sortit. La première chose qui l'interpella fût l'odeur de chocolats chauds. Ainsi que la porte d'entrée qui venait de se fermer. Sourcils froncés, il alla dans le salon. Dazai n'aimait pas les chocolats chauds et ne sortait plus la nuit, comprenez l'incompréhension du roux à ce moment.

- Ho, coucou mon petit roux préféré.~

- T'es allé chercher des pains aux chocolats à cette heure là ? le roux ne releva même pas le surnom détestable que le brun venait de lui donner.

- Tu adore ça, et tu aime aussi les chocolats chauds, alors oui. Je t'ai fait ce chocolat chaud et je suis aller à la boulangerie. T'as de la chance, ils allaient fermer !

- ...merci.

   Dazai souria doucement, avant de poser les deux patisseries dans une assiette. Il prit cette dernière dans ses mains, avant de s'assoir à coté de Chuuya pour lui donner, non sans un baiser sur la tempe. Les joues de Chuuya prirent une teinte rosée, et il embrassa doucement les lèvres du plus grand. Dazai enroula un plaid blanc autour de leurs épaules, enroulant le roux de ses bras entourés de bandages et il le laissa savourer son petit repas. Chuuya lui souria tendrement, la colère belle et bien partie.

- J'aime ce genre de soirées.

- J'aime toutes les soirées à tes cotés.

- Tu es si niais Dazai.

- Si tu voyais ton sourire, il est tout aussi niais.

- C'est faux.

   Un rire commun leur échappa, et l'une des mains de Dazai vint se perdre dans la chevelure de feu de Chuuya. Malgré le fait qu'ils soient encore mouillés, ils gardaient leur douceur. Et ce simple fait faisait que Dazai avait l'impression de retomber amoureux. Il sursauta lorsque Chuuya, qui avait finit sa boisson, retira doucement ses bandages. Non pas qu'il n'était pas d'accord, ils en avaient déjà parlés, mais il était toujours surpris que le roux aime ses cicatrises qui longeaient son corps. Les bandages à terre, Chuuya embrassa doucement une de ses dites marques. C'était un geste d'affection que Chuuya ne faisait que rarement, mais les deux adultes aimaient ce genre de moments où même leurs pires complexes, la pire part d'eux, étaient aimés.

   Chuuya laissa son dos se coller d'avantage au torse du brun, la chaleur de ce dernier lui offrant un sentiment de tranquillité immense. Il releva la tête, mouillant un peu la chemise de Dazai, et rencontra les yeux de ce dernier qui avait baissé la tête. Un sourire échangé, un dos remplacé par un torse, un baiser.

- Je t'aime Dazai.

- Moi aussi.

- Plus que tout au monde. déclaraient ils en cœur, les doigts à présent entrelacés.

C'est tellement niais, mais j'aime trop sérieux.- Enfin, bref, j'espère que cet os vous aura plu ! :)

- Enfin, bref, j'espère que cet os vous aura plu ! :)

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𝐴̂𝑚𝑒𝑠-𝑠𝑜𝑒𝑢𝑟𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant