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Il y avait des nuits de désirs ardent, de profonds sommeil ou encore de doux murmures jusqu'à l'aube. Mais il y avait aussi des nuits de peurs, où on pourrait avoir l'impression d'être la proie du monde entier.
【TW : crise d'angoisse/de panique, mention de mort. Dans cet OS, Dazai et Chuuya sont lycéens et n'ont aucun lien avec l'Agence ou la mafia.】
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Le sommeil ne voulait pas venir à lui, malgré les bras chaleureux qui l'acceuillait. Il tentait tant bien que mal de ne plus penser à son rythme cardiaque accéléré, d'oublier cette sensation d'emprisonement extérieur. Mais rien n'y faisait, son anxiété restait, le bouffait. Le jeune homme osa un regard derrière son épaule, là où son copain dormait en grande cuillère. Il ne voulait pas perturber son sommeil, mais rester dans cet esprit chaotique seul n'était pas la meilleure chose.
- Osamu ?..
- Mh ?
- ...je me sens pas bien.
Dazai ouvrit les yeux, jaugeant son amoureux. Il le retourna doucement, permettant alors à Chuuya d'être face à lui. Ce dernier ne le regardait pas, ses jolies yeux étaient rivés vers le bas, fixant un point invisible. Le brun, pour éviter de le brusquer, caressa doucement sa joue pour l'encourager à parler ou à se détendre. Les deux pensait-il.
- J'ai peur.
- Peux-tu developer ma limace ?
- J'ai peur de mourir.
Oh. Ca, Dazai ne s'y attendait pas. Il connaissait la crainte de la mort venant de son partenaire, oui, mais il ne s'attendait pas à ce que cette peur surgisse subitement ainsi. L'ex mafieux déglutit, peu serein. Il allait être là pour celui qu'il aime, bien sur, mais comment rassurer quelqu'un quand vous n'avez pas peur de l'objet de ses angoisses ?
- Ca va aller Chuuya. Regarde, on est tout les deux, biens, rien ne va arriver.
- Mais la mort finira par arriver !
Effectivement. Et si Dazai n'avait pas appris à tourner sa langue dans sa bouche avant de parler, il aurait eue dû mal à retenir des réflexions logiques sur la mort et ses causes. Mais ça n'aurait pas aidé, et il aimait Chuuya. Hors de question de l'enfoncer d'avantage dans son état de panique. Dazai réfléchissait à toute vitesse, pour trouver les bons mots et laisser au roux une bonne nuit de sommeil, mais le mécanisme de ses pensées fût vite coupé par le bruit de pleurs. Sa moitié de cœur pleurait à chaudes larmes, pour la première fois depuis leurs 2 mois et demi ensemble, devant lui. Dazai avait connaissance des larmes, les avait déjà entendu par appels ou messages vocaux. Mais si les entendre le brisait, les voir était pire.
- Eh chéri...
- Je veux pas mourir Osamu !
Doucement, par peur de le briser, Dazai caressa doucement les joues de Chuuya. Il préféra ne plus parler, ça ne servirai à rien. Ses mots seraient soit inutiles, soit des couteaux aggravant la situation. La respiration de son vis à vis commença à s'accélérer, et étant un triste adepte des crises d'angoisse, le brun comprit vite. Un baiser sur le front se fit alors. Puis sur les joues mouillées. Le nez aussi. Des petits murmures accompagnaient les sanglots. Et inconsciemment, les deux corps se sont rapprochés pour s'offrir une douce protection du monde extérieur. Ils n'entendaient plus le hibou qui chantait dehors, ni la circulation, ni la télé du salon que regardait les parents d'un des deux jeunes. C'était juste eux.
- Je t'aime, ça va aller. Tout va bien.
Peut-être que ses mots flotteraient avec l'air, peut-être avaient ils atteint Chuuya. Le plus grand ne savait pas, et il continua ses doux gestes. Son petit ami vint se blottir contre son torse, et Dazai en profita pour poser doucement sa tête au dessus de la sienne. Il savait que personne ne pouvait protéger de la mort. Mais si ce geste, qui se voulait protecteur avec leur enlacement, pouvait faire taire les angoisses alors c'était parfait. Et après quelques minutes, qui semblaient être une éternité, Chuuya cessa ses pleurs avec plusieurs reniflements.
- Tiens chou. il lui tendit un paquet de mouchoirs, sans pour autant trop le lâcher.
- Merci. Et désolé de t'avoir réveillé.
- Ne t'excuse pas. En plus, je ne dormais pas.
- Ho.
"J'utilise mes difficultés à dormir pour veiller à ce que tu t'endorme sereinement avant que je dorme à mon tour", c'est ce que s'apprétait à rajouter Dazai. Mais il se tût en voyant l'air fatigué de Chuuya, peu arrangé par ses yeux rougis. Il faudrait vraiment qu'il coupe les laids de son mur, afin de ne plus avoir ce triste portrait. Chuuya était beau, peut importe le contexte. Mais dieu qu'il était sublime quand il souriait ou renversait les rôles pour embêter Dazai.
- Repose toi, tu en as besoin.
Les deux amoureux laissaient leurs corps se toucher d'avantage, le visage de Chuuya à présent près de la nuque de Dazai. Ce dernier laissa ses bras créer une barrière imaginaire face au noir angoissant de la chambre. Un second baiser sur le front. Puis un "bonne nuit". Et comme l'avait dit ses pensées, et comme chaque nuit passées ensemble, Dazai veilla sur Chuuya. Une bonne heure dû passer avant que ses yeux ne fatiguent, et il souria doucement en constatant le sommeil de Chuuya. Il embrassa une nouvelle fois son nez.
- Je t'aime.
Il espérait que cette simple phrase ai résonnée dans les rêves de son chéri. Dazai laissa Morphée l'emmener à son tour, tout en respirant le léger parfum de sa moitié. Cette nuit était peut-être un extrait d'autres moments avec ce genre de crises, c'était peut-être quelque chose qui allait perdurer, mais il s'en fichait. Il fera son possible pour gérer cela. Il protègera du mieux qu'il peut celui qu'il aime. Il lui a promis, et il se l'est promis mentalement dès les premiers instants où il avait connu Chuuya.
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Désolé pour l'OS très court. :,) J'ai un peu le syndrome de la page blanche-
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𝐴̂𝑚𝑒𝑠-𝑠𝑜𝑒𝑢𝑟𝑠
Fanfiction[𝗥𝗲𝗰𝘂𝗲𝗶𝗹 𝗱'𝗢𝗦 𝗳𝗹𝘂𝗳𝗳 𝗦𝗼𝘂𝗸𝗼𝗸𝘂] - Tout ce qui est petit, c'est mignon tu sais Chuuya ? - Tout ce qui est grand, c'est con. - Je t'ai déjà dit que j'aimais ton romantisme ? ღ 𝗟𝗲𝘀 𝗽𝗲𝗿𝘀𝗼𝗻𝗻𝗮𝗴𝗲𝘀, 𝗮𝗶𝗻𝘀𝗶 𝗾𝘂𝗲 𝗹'𝘂𝗻...