ღ 𝘘𝘶𝘰𝘵𝘪𝘥𝘪𝘦𝘯

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média par @/fearofdeapsea sur Twitter/X.


Malgré ce qu'ils prétendaient, le Double Noir avait une relation que des mots ne sauraient décrire. Et c'est ainsi qu'ils se sont retrouvés pendant une semaine dans un appartement, à Paris, en vacances. Rien qu'entre eux.

【Dans cet os, Chuuya et Dazai ont 16 ans.】


- Dazai, met ton assiette et tes couverts chez Marie !

- Chez Marie ?

- Le lave vaisselle imbécile.

- Mais qui appelle son lave vaisselle Marie ?!

   Dazai dévisagea son partenaire. Chuuya avait vraiment donné un prénom à la machine à laver ? Son partenaire était bien étrange, mais lorsque l'on s'appelait Dazai Osamu, avions nous réellement le droit de juger ? Pas vraiment. Le brun fit, alors, ce que Chuuya voulait avant de s'assoir sur sa chaise, devant la table de la salle à manger. Une fois la machine mise en marche, le plus petit vînt vers sa moitié -de duo de la mafia, bien sur, rien de plus-.

- Lève toi.

- Eh, pourquoi ? Je suis bien là !

- J'ai envi de danser.

   Un rire commun résonna brièvement dans la pièce, dû à cet aveux assez surprenant. Mais Dazai se leva quand même, et avec leurs maigres connaissances en dances, ils arrivèrent tout de même à ne pas se marcher sur les pieds. Ils bougeaient, au rythme du son de la télé qui était assez quelconque avec les pubs et les émissions. Mais peut importe, ils étaient dans leurs bulles. Ce genre d'envies soudaines, sans explications, les prenaient souvent. Et ils en rigolaient, puis n'en parlaient plus. Seuls leurs cœurs, témoins, chérissaient ce genre de souvenirs. Mais cette fois, le doux souvenir fût brisé par un gros bruit.

   Bruit qui déclenchât une réaction brusque chez Dazai, qui lâcha Chuuya. Le brun était maintenant prêt du mur, le regard à la recherche d'un quelconque danger, la respiration anormale. 

- Eh, Dazai ?

   Son partenaire ne le regardait même pas, Chuuya se demanda un bref instant si il pouvait l'entendre. Il revena près de son coéquipier, qui semblait de plus en plus être à deux doigts de se briser.

- Ce sont des feux d'artifices, calme toi.

   Jamais, au grand jamais, Chuuya n'aurait pensé se montrer si doux envers Dazai. Et jamais il n'aurait pensé que le Démon prodige aurait peur de feux d'artifices. Enfin, avait-il réellement peur ou était-ce autre chose ? Le roux ne savait pas, et le moment n'était pas aux questions. Il se contentait juste du contact entre leurs mains -quand les avait-il prit ?- pour rassurer le plus grand. Et plus aucun mots ne sortaient. Dazai se laissa guider par son partenaire. Peut-être était-il trop loin mentalement pour réaliser, ou la chaleur de cette fine main contre la sienne le rassurait. Il ne savait pas trop. 

   Il revint à la réalité lors le vent frais de Paris caressa son visage dans une fine brise. Les mains de Chuuya abritaient maintenant ses oreilles, couvrant brièvement le bruit des feux d'artifices. Mais le simple fait que le petit roux soit là, près de lui, le protégeant sans aucun mot, cela le rassurait. Alors, son oeil marron se concentrat sur le ciel noir de la ville. Les couleurs variaient d'un mariage vert et jaune au mariage rouge et violet. C'était beau, très beau. Surtout quand il pu tourner la tête et voir le reflet des festivités dans les yeux bleus de Chuuya. C'était encore plus beau.

   Ce n'était pas un secret pour Dazai. Il savait qu'il désirait le cœur de son partenaire de crimes. Mais il savait aussi que c'était des sentiments à sens uniques, alors il enterrait du mieux qu'il pouvait les battements puissants et chauds de son cœur. Mais là, c'était trop. Une petite voix lui disait que c'était cliché, et très niais, mais les cris de joie de son cœur était plus fort. 

- Tu vois, tout va bien.

   Putain, pourquoi Chuuya devait lui sourire. Le pauvre Dazai n'allait pas survivre à ce rythme, et il ne songeait pas à mourir ainsi ho ! Il avait des principes tout de même. Bien que ce joli roux, qui l'énervait, dont il se moquait tout les jours, lui faisait souvent renoncer à ses promesses envers lui même. Il l'aimait. De trop surement. Ou mal. Mais bon dieu qu'il l'aimait.

- Maquereau ? Tu me fais légèrement peur à me fixer sans un mot là.

- Je t'aime.

   Comme pour marquer sa bêtise, un énième feu d'artifice explosa dans le ciel. Dazai avait cessé de respirer, bordel, qu'avait-il fait ? Chuuya le regardait, on ne peut plus surpris, et le brun voulait juste sauter du balcon. Et il l'aurait surement fait si deux lèvres ne liait pas les siennes actuellement. Elles n'avaient pas de gouts particuliers, contrairement à ce que les films ou les histoires disaient, mais c'était les lèvres de Chuuya. Du petit colérique. De la limace. Du garçon qu'il aimait. Et juste ce détail faisait que le Démon prodige eue l'impression de flotter.

   Le dernier feu d'artifice explosa. Il était entièrement rouge, et le bruit ne dérangeait plus Dazai. Il était sur un balcon quelconque de Paris, vue sur la Tour Eiffel, au milieu de toute la population urbaine. Il était le Démon prodige, craint de tous et avec du sang sur les mains. Il était instable, malade jusqu'aux os. Mais il était avec son partenaire, celui qui le faisait se sentir humain. Pas démon, pas mafieux. Juste comme un adolescent de 16 ans normal.

𝐴̂𝑚𝑒𝑠-𝑠𝑜𝑒𝑢𝑟𝑠Où les histoires vivent. Découvrez maintenant