Chapitre 5

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Après cela, elle changea de tenue et porta cette fois-ci une robe en fleurette, un chapeau en paille et des chaussures plates.

On sortit de l'entreprise pour se diriger à la plage sur le sable fin. On fit les emplacements pour que le shooting puissent continuer.

-David s'adresse alors à Isabelle: Lâche toi et fait comme si on était pas là, marche comme si tu te promenais toute seule sur la plage.

Isabelle s'exècuta et on pouvait voir ses belles longues jambes fines se déplacer en notre direction. Le vent soufflait par moments sur son visage, et elle était vraiment magnifique.

-Soulève le menton et regarde en direction de la plage maintenant. Dit Sharon.

Isabelle le fit à la lettre.

-Voilà ! C'est parfait dit David.

Pendant ce temps-là, je supervisais tout pour ne laisser passer aucune faute. Mais mes employés se débrouillaient déjà très bien.

-Fais nous un beau sourire. Dit David

Isabelle fit paraitre son plus beau sourire et David prit des photos.

-Voilà, je crois qu'on a ce qu'on voulait. Félicitations Isabelle, tu as fait un travail remarquable dit David.

-Isabelle tout sourire, répondit: Merci à vous.

Le shooting terminé, je pris ma voiture pour retourner à l'entreprise et replonger dans les dossiers que j'avais laissé en suspens.

Ainsi arriva le week-end, je suis seul chez moi n'ayant personne en ma compagnie. Lors des jours ouvrables, je vais au moins au bureau et je rencontre tout le temps de nouvelles têtes. Certaines rencontres sont moins opportunes que d'autres mais au fond de moi, rencontrer des gens, leur parler me fait du bien. Bien que ça ne se lit pas toujours sur mon visage.

Alors je porte mon short et je vais à la piscine pour faire des longueurs, histoire de dissimuler toutes ces pensées en moi. Je prends ensuite le soleil et je m'apprête à aller au déjeuner que mes parents ont organisé pour fêter l'arrivée de mon jeune frère qui vient de terminer ses études en Ecosse. Ce serait aussi une occasion de regrouper toute la famille comme le dit ma mère, car nous regrouper tous n'est pas une mince affaire. Pauvre d'elle, ses enfants sont aussi fous les uns que les autres au point qu'elle ne sait plus quoi faire de nous.

J'ai envie de m'habiller en survêt pour y aller, j'en ai marre de me mettre tous les jours en costume cravate mais mes parents me tueraient pour ça. Ils le prendraient comme un irrespect envers mon frère et toute la famille. Ils tiennent tant aux bonnes manières. Et c'est fou ce que c'est exaspèrant en même temps.

Je finis donc de m'habiller d'une chemise blanche Calvin Klein slim fit et d'un pantalon dont je n'ai pas forcément vérifié la marque ensuite je porte ma montre Franck muller.

Je prends donc mon Aston martin et me dirige vers la maison de mes parents.

J'arrive chez eux, le portail s'ouvre, j'entre dans la maison et je gare ma voiture dans le garage.

Je m'en vais alors rejoindre la famille.

-Bonjour fais je à ma mère puis je l'embrasse.

-Bonjour mon lapin. J'ai cru que tu ne viendrai plus, j'ai failli t'appeler.

-Je suis là maintenant ! Contente ?

-Oui mais tu ne viens jamais quand on t'appelle pour ces genres de choses, je me demande quelle mouche t'a piqué aujourd'hui !

-Hmm j'en ai eu envie c'est tout. Je ne voulais pas rester à la maison seul aujourd'hui.

-Oui je sais à quel point tu es effondré mais ce que je ne comprends pas c'est pourquoi tu ne veux de l'aide de personne ?

-Maman, je... Ce sont mes problèmes personnels et je suis en mesure de les gérer tout seul.

-Tu finiras par changer un jour ? Tu ne te dévoiles jamais. Tu gardes tout pour toi.

Je n'ai pas eu le temps de répondre que mon frère Claude s'approche de nous.

-Cette conversation n'est pas finie William dit ma mère. En me fixant du regard.

-Hey Will ! Tu m'as manqué mon frère dit Claude en m'embrassant.

-Moi aussi ! Félicitations pour ton diplôme !

-Merci ! J'ai appris ce qui t'est arrivé, c'est vraiment triste mais je suis là pour te remonter le moral.

-Merci mon frère mais à ce stade, personne ne peut rien pour moi.

-Tu m'inquiètes mon chéri. Dit ma mère.

-Il n'y a pas de raison !

En disant cela, je vois Olivia, ma copine du lycée faire son entrée dans la maison.

Je regarde alors ma mère d'un air consterné.

-Claude laisse nous s'il te plait, dit ma mère à mon frère.

-Ok. Répond t-il

-Pourquoi l'avoir fait venir maman ?

-Je ne peux pas rester comme ça sans rien faire alors que tu es meurtri. Tu as besoin de la présence d'une femme dans ta vie.

-Maman tu n'a pas à t'en mêler.

Je détourne alors mon regard et je vois Olivia entrain de parler à Claude.

-C'est la femme qu'il te faut dans ces moments où tu te trouves. Elle n'a jamais cessé de t'aimer.

-Maman tu veux que je soigne le mal par le mal c'est ça que tu veux ?

-Non je veux que tu sois heureux.

-Donc ne me parles pas d'elle. Je suis ferme sur ma décision. Plus aucune femme ne rentrera chez moi. Tu m'as fait perdre l'appétit, je m'en vais !

-Tu ne peux pas t'en aller comme ça ? Mais qu'est ce qui te prends ?!

-Je ne peux pas rester ici une minute de plus. J'ai besoin de calme et de tranquillité mais tu en rajoutes toujours.

Je décides alors de m'en aller comme je suis venu et Olivia m'intercepte.

-Ça va William ?

-Non !

Puis j'ouvre la porte et je prends ma voiture pour rentrer.

-Maman. Que s'est-il passé ? Lui demanda Claude.

-Bonjour Iréne dit Olivia à ma mère. Mais pourquoi est-il parti aussi vite ?

-Je crois qu'il est toujours en étant de choc à cause de ce qui lui ai arrivé.

-Le pauvre ! Répondit-elle.

Vie à la renverseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant