Son mari venait de mourir, mais ce n'était pas ça qui occupait ses pensées. Elle était libre maintenant, elle avait juste à s'occuper de sa fille, mais cette fois comme bon lui semblait. Ses parents l'avaient marié il y a dix ans de ça, sans lui demander son avis, pour la convaincre que ce n'était pas si mal, ils lui avaient présenté l'argument de la richesse et aussi le fait qu'elle pourrait avoir un amant si elle le souhaitait vraiment. Elle avait été vexé qu'ils pensent comme ça, ce c'était absolument pas sa vision du mariage et de l'amour.
On enterrait son mari, mais elle ne pensait qu'à fuir cette cour superficiel et protéger sa fille de toute l'hypocrisie de ce lieux. Sa fille allait grandir dans un lieu bien plus sain, entourée de personnes ne voulant que son bonheur.
Le père de sa fille habillé de son plus bel habit commençait à descendre en terre, elle ne pensait qu'à l'excuse qu'il lui donnait pour fuir ce milieu. Il était issue d'une grande famille de France, peu lui importait d'avoir un titre de noblesse, par contre elle avait un peu d'argent pour vivre comme elle le souhaitait et ce n'était pas négligeable mais aussi un peu hypocrite, enfin bon elle le méritait quand même cette argent.
Ses parents avaient eu ce qu'ils voulaient, elle avait été marié avec un homme riche qui leurs à permis une fin de vie paisible et aisée et elle avait eu une enfant, le mieux pour assurer la descendance aurait été un garçon, mais ce n'était pas bien grave. Ils ne pensaient ne jamais avoir de petits-enfants.
Toute sa vie, elle avait vécu sous la tutelle de quelqu'un, au début de ses parents puis de son mari et puis aussi de la cour qui aimait plus que tout son image. Maintenant, elle pouvait vivre comme elle le souhaitait. Dès le début de son union, elle savait qu'un jour, elle aurait son indépendance. Alors depuis le début, elle m'éditait sur sa future vie.
Comme elle devait rester à la maison à faire la potiche comme elle aimait le dire, elle écrivait beaucoup, sur un peu tout. Principalement sur les droits des femmes et la place de la femme, mais elle gardait le tout pour elle. Elle a beaucoup réfléchis à sa future vie, à comment elle allait vivre et comment elle allait éduquer sa fille.
Son mari était maintenant recouvert de terre, la cérémonie était finie, elle aurait voulu fuir tout de suite, mais les foutus codes demander qu'elle reste pour un pot... Elle n'avait pas vraiment ni l'envie, ni la motivation mais elle savait que pour pouvoir vivre enfin en paix, elle devait s'émanciper de la cour. Et pour pouvoir faire ça, elle devait faire comme dans les codes de la cours, c'est-à-dire être une femme dévastée venant de perdre son mari et qui voulait trouver un endroit paisible et qui ne lui rappelle plus son mari.
Toute sa vie elle avait joué un rôle, elle pouvait bien le faire encore quelques heures.
Ces heures lui parurent interminable, elles passèrent lentement, toujours plus lentement.
Ces heures n'en finissaient pas, elles donnaient l'impression de se multiplier.
Quand enfin elles prirent fin, quand enfin toute la cour c'était retirée de chez elle, elle n'avait plus d'énergie. Elle décida de laisser en état sa maison et d'aller directement ce coucher avec sa fille.
La petite fille était étonnée, elle n'avait pas besoin de faire toute la routine du soir, elle a pu directement ce mettre au lit, mais en plus dans le lit de sa mère.
La vie allait être tellement simple à deux maintenant !
*imaginée à partir de La Princesse de Clèves, amorce pour une histoire sur la mère*
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Mes petites histoires
Short StoryJ'ai une imagination plutôt débordante, et souvent j'invente des histoires avec ceux qui m'entoure... Certaines ne méritent pas d'être développer, ou alors n'ont pas d'intérêts à être développer! Voici donc mes petites histoires, mes essaies, mes é...