5 mois. Bientôt 6 que je n'ai rien publié.
Rien publié, grande nuance avec rien écrit.
J'ai même écrit un long texte qui résume très bien l'une des raison de cette absence, et je vous en livrerai un extrait, mais il a été corrompu. Je me suis laissé happé par l'un des sujets, j'ai dérivé, et ce beau texte s'est transformé en une lettre destiné à quelqu'un qui ne mérite sans doute pas de la recevoir. Alors oui, je vais réellement revenir dessus cette fois ci. A coups d'extrait de cet ancien chapitre, formulé entre guillemet, mais en rajoutant des détails et surtout une vrai fin.Au moment de ce fameux texte, 5 chapitres encore en brouillons faisaient tâche parmis les 12 publiés à l'heure actuel. Il y en a désormais 9. "Certain tout simplement parce que je ne les ai jamais terminé, d'autres pour des raisons beaucoup moins saine." Et la raison l'est toujours aussi peu, voir même encore moins?
"Ce genre de recueil est censé être un échappatoire, un défouloir pour créer des nouvelles sans aucun sens, pour mettre des mots sur certaines pensées, pour raconter des moments de vies cachés sous quelques centimètres de récits.
Mais vous savez, cette légère appréhension qui te rappelle que ce n'est pas un journal intime, qu'à la fin tu appuies sur "publier", que tu le partages au monde, c'est à dire aussi bien au plus beau et bienveillant humain présent sur cette terre qu'à ceux que tu croises au détour d'un couloir."
Et c'était ma peur, que mon plus grand exutoire : l'écriture ; me confronte à des gens que je cherchais à fuir. Peut-être est-ce à toi, lecteur actuel que je cherchais à fuir. Peut-être t'ai-je écrit, peut-être, mais tu ne recevra jamais ces mots percutants qui m'ont poussé aux rebords d'une falaise, obligé à faire face à la réalité : de mes sentiments, de mes angoisses et de mes failles.
Parce que ces mots sont trop beaux, trop précieux, trop fragile. Parce que tu peux être trop froid, trop capricieux, trop destructeur.
Et que mes mots me confronterait à des choses qu'il vaut mieux taire.
Alors me direz vous :
"Que vaux la sincérité de mes paroles dans ces conditions ? Si je suis incapable d'avouer que certaines personnes me manquent et que je suis absolument pas foutue de comprendre ni à quel point ni jusqu'où. Si je suis incapable d'avouer que je suis incapable d'envoyer certains messages par manque de courage. Si je suis incapable d'avouer que la peine et la peur m'agrippent le cœur et les tripes lorsque je comprend que..."
Et c'est là que tout a basculé, que j'ai énuméré des choses qui ne méritait pas de l'être que j'ai fini par dédié ce texte à quelqu'un.
Ca m'a étrangement permis de passer à autre chose. En tout cas sur ce sujet là. C'était il y a 4 mois, et depuis tout s'est effondré dans mon esprit.
Beaucoup de certitudes ont été réduite à néant, ma confiance en moi s'est cassé la gueule, et tellement d'autre choses.
Dans un autre texte j'avais parlé de :
"Ce genre d'amitié qui se créait aussi vite et aussi profondément qu'on vient te l'arracher quand c'est nécessaire."
Et ça m'a vraiment énormément affecté, et ce serait mentir de mettre seulement ça au passé, mais celui ci aussi à dérivé sur une lettre encore plus personnelle que la première, à coup de :
"Tu t'es mis à pleurer et je me suis sentie comme une merde putain."
ou encore
"Et t'as fuis, et t'as surement eu raison de le faire."
et un beau
"Et je suis partie, [...] j'ai tassé au loin le manque, [...] mais aujourd'hui il était un peu plus fort que d'habitude."
Ce florilège d'extrait n'apporte sans aucun doute rien de pertinent, c'est seulement ma manière de ne pas totalement jeter tout ça à la poubelle. L'un de mes autres textes est une fiction basée sur la réalité. Affreusement triste, affreusement douloureuse et tellement proche d'une potentielle réalité qu'elle en devient vraiment cruelle.
Je serai incapable de mettre le moindre extrait, puisque d'une part ce serait hors contexte et donc incompréhensible et que d'autre part, ce serait bien trop hors sujet et lamentablement pesant.
Mes autres rédactions durant ces mois ont été bien trop court pour vous faire part d'extrait. J'ai expérimenté des sujets assez inédits, j'ai rejouer avec les mots comme j'avais tant aimé le faire, et j'ai essayé d'aller mieux psychologiquement.
Ca a un peu marché, mais pas totalement et nous voilà ici à parler à la première personne alors que ce recueil a pour but d'être impersonnel.
Mais prenez ce texte comme un break, une rupture entre mon moi d'avant et les prochains textes à venir qui seront exceptionnels, je l'annonce maintenant.
Sur ceux, à bientôt je l'espère et bonne soirée.
17.11.21
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Recueil de mots
Short StoryDes signes qu'ils appellent des lettres. Des lettres assemblées pour formés des mots. Des mots qui ensemble forment des phrases. Des phrases qui exprime tout.