ELLE, Mon addiction

Chapitre V

" Eh mec tu fais quoi?" cria Nathan à l'autre bout du fil.

" Disons que tu me coupes le fil de mes pensées et c'est très agaçant. Si tu m'appelles pour une soirée où une quelconque sortie avec des filles refaites jusqu'aux orteils, saches que ça ne m'intéresse pas." râla Andrel en sirotant son whisky.

La dernière chose dont il avait besoin c'est bien de se faire draguer par ces filles dont les visages ne ressemblaient en rien à ceux originels.

" Calmes toi mec je voulais juste savoir comment tu allais. c'est vrai je suis à une soirée....."

" Je le sais. " coupa-t-il pince-sans-rire.

" Eh bien j'ai rencontré le PDG de DRAMYL sa. Il veut faire affaire avec toi. Il retourne en Italie demain soir alors je me disais que tu pourrais lui accorder une réunion" reprit Nathan.

" Je ne connais pas mon emploi de temps de demain mais je vais demander à Rosa pour savoir si j'ai une minute." dit-il sans émotion.

" Fais un effort mec je lui ai promis " répliqua son ami à l'autre bout du fil.

" Bien bien. Je vais demander à mon assistante de lui envoyer un mail. J'espère que sa majesté est satisfait"

" Mais oui mon ami. Tu vois que quand tu veux tu peux. Bonne nuit mec, car la mienne va être longue "

Andrel raccrocha sans ajouter quoique ce soit. Son ami peut être agaçant des fois.
Il décida finalement d'aller se coucher. Demain sera sans doute une longue journée. Ah comme il avait hâte de revoir cette demoiselle. "Sephora" dit-il tout bas comme pour méditer sur ce prénom. Pourquoi avait-il envie de la revoir ? Pourquoi fallait-il qu'il soit attiré par elle ?

" Ah mon vieux! Mais qu'est-ce qui t'arrive. C'est un nourrisson rappelles-t-en. C'est un nourrisson" dit-il en prenant place sur son lit

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"Seph aller! sors de là tu veux ? Tu me rends nerveux et puis tu vas être en retard." cria Alex d'une voix empreint d'impatience.

" J'arrive j'ai terminé"

" Ah cette fille avec le retard!" s'exclama Alex.

" Je t'ai entendu" dit-elle en sortant finalement de sa chambre.

Son ami en resta la bouche ouverte pendant quelques minutes avant de déclarer

" Tu es absolument radieuse ma parole. tu es magnifique chérie"

" Merci Alex. J'ai pas exagéré t'es sûr ?" demanda-t-elle à son ami.

" Non ma belle tu es juste parfaite" dit-il sincèrement.

Elle avait porté une robe droite d'un rouge carmin sans extravagance mais très belle qui ressortait parfaitement ses courbes joliment dessinées. elle avait mis un léger make up et avait relevé ses cheveux en un chignon désordonné. Le tout accompagné d'escarpins noirs. Elle était vraiment très belle.

" Au revoir Alex. Passes une belle journée." lança-t-elle en sortant de la voiture de son ami

Elle entra dans la grande bâtisse en verre et marcha droit vers l'ascenseur en ignorant volontairement tous les regards qui convergeaient vers elle.
Elle arriva devant son bureau et salua Rosa qui répondit à peine.
Elle entra dans son bureau.

"Bonjour Rosa." dit Andrel en arrivant une dizaine de minutes après.

" Bonjour monsieur CARTER. Alors vous avez une réunion aujourd'hui à 16h45 avec votre conseil d'administration. À propos de DRAMYL sa, j'ai programmé la réunion à 11h. c'est tout pour votre emploi de temps monsieur." Dit Rosa en consultant son agenda.

" Bien merci Rosa. Miss YVANE est-elle arrivée ?" demanda-t-il en allant vers son bureau.

" O....oui, oui monsieur."

" Je la veux dans mon bureau tout de suite" répondit-il avant de claquer la porte de son bureau.

Rosa ne comprenait pas vraiment pourquoi cette jeune femme devait se rendre sans arrêt dans le bureau du patron. Elle alla lui passer le message et retourna à son bureau.

Sephora avait remarqué le regard de Rosa et était un peu nerveuse à l'idée de retourner dans le bureau de son patron. Sa nuit n'avait pas été facile. Elle n'avait pas eu le sommeil facile et n'avait pas dormi très longtemps et elle espérait que le make up cache au mieux ses cernes. Elle porta quelques coups timides à la porte et l'ouvrit lorsque le propriétaire l'invita à le faire. Elle entra dans le bureau en laissant sa robe pourtant bien mise.

" Bonjour monsieur CARTER"

Andrel se redressa sur son fauteuil et regretta aussitôt son geste. Il aurait mieux valu qu'il ne la regarde pas. Une chaleur naquit aussi tôt au creux de ses reins. Il se maudissait de ressentir de telles émotions face à la jeune femme qu'il dépassait de 8 ans d'âge.