ELLE, Mon addiction

Chapitre XXI

- Tu n'auras pas un centime de plus de moi tant que tu n'auras pas signé ces papiers. Dit Andrel très calmement.

- Je ne compte pas t'accorder le divorce aussi facilement. Je ne signerai rien. J'ai droit au tiers de tout ce que tu possèdes.

- Ah oui!? Il émit un rire guttural et la toisa d'un regard mauvais et repris: tu ferais mieux de signer ces papiers et dès aujourd'hui sinon je n'hésiterai pas à envoyer ces photos de toi avec tes multiples amants à un magazine de people.
Elle reçu instantanément les photos sur son portable. Andrel sortit les papiers du divorce qu'elle s'empressa de signer avec rage.

Sephora était chez Célia avec la jeune femme et son ami se débrouillait pour acheter des billets d'avion pour 3. Elle était rentrée en larmes il y a quelques minutes et leur avait tout expliqué. Elle avait récupéré quelque affaires importantes et le jeune couple avait décidé de l'emmener avec eux.
Quelques heures après ils étaient installés dans l'avion en direction de Londres.

- Tu lui as dit pour la grossesse? Demanda Célia.

- Non. A quoi bon? Il ne veut pas d'enfants de ses maîtresses répondît-Elle en essuyant rageusement une larme solitaire.

- Il méritait de savoir tu sais. C'est aussi son enfant. Tu aurais dû lui laisser le choix de refuser ou d'accepter. Insista la jeune femme. C'est son droit de savoir.
Alex qui était assis derrière elles tapota sa compagne pour qu'elle cesse d'en parler. Ce qu'elle fit.

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- Depuis combien de temps est-ce qu'elle est partie? Était-elle seule ou accompagnée? Demanda Andrel prêt à exploser.

- Elle était avec le jeune qui loge ici avec elle et une autre jeune femme. Le jeune homme portait 2 valises et ils ont déposé les clés ici. Le concierge qui était un homme de la cinquantaine fit deux pas en arrière.
Andrel fit demi tour et contacta son détective privé.

- Mets même le président sur cette affaire si tu veux mais je te donne 3 jours pour me la ramener. Tonna Andrel au téléphone

- Bien monsieur.

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Six mois s'étaient écoulés et Sephora était à 8 mois de grossesse elle attendait des jumeaux, une fille et un garçon. La nouvelle rendait les futurs parrains très heureux. Elle avait trouvé un travail dans une bibliothèque non loin de la maison pour ne pas fournir trop d'efforts. Car Célia et son mari ne voulait pas qu'elle fasse quoique ce soit.

- C'est toi qui a fait la cuisine? Demanda Célia à Sephora.

- Je n'ai pas travaillé aujourd'hui vous savez et un peu d'exercice ne me fait pas de mal. Je suis enceinte pas malade.
Les deux femmes éclataient de rire.
Alex et Célia c'était marié il y a 4 mois dans la stricte intimité et n'avaient pas voulu partir en lune de miel. "Nous irons quand les enfants seront grands" avaient-ils dit.

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- Qu'est-ce qu'il t'arrive mon chéri? Je ne te reconnais plus. Tu es devenu amer comme ton père tu m'inquiètes mon fils. Hava était avec son fils depuis plus d'une semaine maintenant et celui-ci était complètement changé. Il avait constamment cette étincelle de rage dans son regard.

- Ah maman ne m'appelle plus comme ça. Tu ne me donnes plus la tété. Et mes problèmes ne regardent que moi.

- Tu dois l'oublier. Elle est morte dans ce crash d'avion.

- Par ma faute.

( Quelques mois en arrière

- Patron nous n'avons pas de bonnes nouvelles. Ils ont été enregistrés pour le vol 460 et il y a eu crash. Il n'y a aucun survivant. Je vous envoie la liste.

Le jour du voyage

- Nous allons partir plutôt, cinq personnes ont annulé sur le vol juste avant le notre. Dépêchez vous s'il vous plaît. Avait dit Alex aux deux jeunes femme. )

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- Mon Dieu comme ils grandissent vite ces petits monstres. Déjà trois ans. Dit Alex en ébouriffant les cheveux de la petite Hava.
Elle avait décidé de lui donner le prénom de sa grand-mère paternelle.

- Oncle Alex c'est Goel le petit montre. Réplique la jeune fille.

- On dit monstre pas montre. Maman dit lui.

- Sois patient avec ta petite sœur mon chéri elle quelque difficultés du langage.
Goel était intransigeant et développait déjà tellement de capacités intellectuelles qu'il lui faisait penser à son père. Elle secoua rapidement la tête pour chasser cette pensée de lui et se concentra sur la discussion avec ses enfants.

- Allé mes amours ont va brosser les dents et maman vient vous mettre au lit d'accord?

- D'accord! Répondirent-old tous les deux très agacés.

- Mon Dieu c'est enfants sont le portrait de leur père ma fille. Si une personne qui le connaît les voit je ne donne pas cher de toi. Dit Alex en frottant les doigts de sa femme
Elle ne répondît rien.
Elle monta ensuite les mettre au lit.

- Maman il est où notre papa? Demanda la petite fille. Tu sais toutes mes amies à l'école me parlent de leurs papas

- Papa ne nous aime pas. Sinon il serait venu nous voir depuis renchéri le garçon.

- Mais non Goel c'est pas vrai votre papa vous aime. Il est dans un autre pays très loin et il travaille beaucoup il viendra bientôt. Mentît-elle désemparée.

- Alors appelle le qu'il nous promette de venir bientôt. Reprit le jeune garçon.

- A présent il est 3h du matin là-bas. Nous l'appellerons demain c'est promis. Dit-elle en espérant que demain ils aient oublié.

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- Patron Madame Éden Yvane a réservé un vol pour Londres avec sa fille.

- Réservez le même vol et assurez-vous que je sois assis derrière elles. Tonna la voix d'Andrel à l'autre bout du fil.

Bien qu'il savait que l'avion avait eu un accident il n'a pas levé la surveillance de sa maman car elle ne s'était jamais rendue à l'hôpital pour les corps retrouvés lors du crash.

Bientôt l'avion arriva à destination. Les deux femmes prirent un taxi. Andrel s'empressa d'entrer dans un taxi également.

- Suis les à la trace. Avait-il dit.

Le taxi gara devant une jolie maison avec portail bas. Andrel reconnu d'abord Alex qui sorti de la maison pour venir accueillir les deux femmes suivit d'une jeune femme qu'il imaginait être sa fiancée. Tel fut le choc lorsqu'il vit la femme qui le hantait depuis tout ce temps sortir nonchalamment comme à son habitude. Elle est vivante.

- Elle est vivante. Dit-il comme pour y croire.
Elle avait une petite robe fleurie. Elle avait pris quelques kilos, son corps était plus développé. En quatre ans elle était devenue une femme. Une très belle femme. Se dit-il intérieurement.