ELLE, Mon addiction

Chapitre XVI

La respiration d'Andrel devint de plus en plus lourde. Il s'impatientait de la toucher. Il passa sa main sur sa taille et la plaqua contre son torse massif. Il vint s'emparer de ses lèvres une seconde fois avec urgence et passion.
Il mit fin à leur baiser en se redressant de toute sa hauteur. Une légère plainte s'échappa de la bouche de Sephora. Il la dévorait de son regard brûlant.

" Je vais te faire l'amour" Dit-il en passant sa main sur son épaule afin de faire descendre la bretelle de la nuisette.

Il déposa un flux de baiser sur son épaule et son coup puis s'arrêta, encore une fois.
Il fit connaître le même sort à l'autre bretelle et le tissu tomba à ses pieds. Il resta figé un bon moment à la regarder avec cette flamme dans les yeux.

" Tu es magnifique"

Elle ne répondit rien car la seule chose qu'elle voulait qu'il fasse c'est l'embrasser et lui il semblait vouloir faire durer le moment.
Elle pu lire enfin quelque chose dans son regard, lui qui était si difficile à cerner.

" C'est la première fois que j'arrive à lire dans ton regard. " Dit-elle avec un léger sourire au coin des lèvres.

" Ah oui? Et que lis-tu?" Dit-il d'une voix qui se faisait de plus en plus rauque par le désir.

" Une lueur de désir sauvage." Dit-elle réticente.

" Et tu as peur?"

" Non, pas du tout"

" Tu devrais"

Elle frissonna d'excitation à cette réplique.

Il prit d'assaut encore une fois ses lèvres déjà gonflées par le désir et ne cacha pas son impatience de la faire sienne. Il s'arracha de sa bouche et la fit basculer légèrement en arrière. Il happa l'un de ses seins de sa bouche et elle exhala un soupir puis un gémissement qu'elle tenta d'étouffer. Il traça un sillon de baiser sur sa peau au fur et à mesure qu'il remontait vers ses lèvres. Il empoigna ses fesses de ses deux mains et la souleva pour qu'elle enroule ses pieds autour de sa taille.  Son corps était tellement impressionnant qu'elle se sentit frêle ainsi collée à lui.

Il la déposa délicatement au milieu du lit, de son lit. Elle était si belle,  chaque parcelle de son corps appelait au désir. Andrel crut devenir fou. Il se redressa puis retira  son sa chemise, lui exposant ainsi son large torse. Son corps était imposant, plus imposant que dans ses rêves les plus fous. Il retira par la suite son pantalon et libéra par la même occasion son sexe du boxeur. Elle crut étouffée lorsqu'elle découvrit l'impressionnant sexe de cet homme qu'elle désirait de tout son être.

Il traça le galbe de ses seins de son index et elle étouffa encore une fois un gémissement. Il s'empara alors de l'un de ses seins et le dévora. Elle ne put étouffer les gémissements qui s'en suivirent et Andrel eût un faible rictus.
Il descendit sa main dans son bas-ventre et effleura son clitoris.  Elle se cambra et il entreprit des légers mouvements sur son clitoris. Elle devint fiévreuse. Andrel traça un long sillon de baisers jusqu'à son intimité et s'en accapara. Elle gémit aussitôt plus fort que les autres fois.  Il continua son action dans son bas-ventre avec pour seul objectif qu'elle s'abandonne au plaisir et aux réactions de son corps. Elle se cambra de plus en plus désireuse. Son souffle voulait la quitter. Sa respiration devint erratique et ses pieds ne tenaient plus.  Elle n'en pouvait plus, elle atteignit bientôt l'extase.

" J'en peux plus" Dit-elle d'une demi voix. Les paupières closes. Elle ne pouvait plus attendre.

Il la pénétra délicatement et elle retint son souffle en affichant une grimace. Andrel grogna face à cette sensation douceureuse. Il n'avait jamais connu un désir aussi puissant.
Il entama alors de lents va et vient et s'immobilisa un moment en elle afin qu'elle s'habitue à sa présence.
Le ventre de la jeune femme se mit à palpiter.  Elle vivait en ce moment une myriade de sensations jamais vécues et une vague de plaisir puissante. Il augmenta ainsi l'allure en la pénétrant plus profondément. Elle s'abandonna totalement et se cambra sous l'assaut de ses coups de reins. Des sons rauques et sauvages sortirent de la gorge d'Andrel.

Elle était tellement enfiévrée qu'elle ne parvenait plus à décrire toutes les émotions qui la traversaient. Elle en perdit son souffle. Son amant allait de plus en plus vite et elle se mit à crier son prénom.
Il accéléra de plus belle la cadence afin de l'entendre encore gémir son prénom. Ses grognements se mélangerent aux gémissements de la jeune femme. Il avait besoin de marquer chaque millimètre de sa peau. Il sentit son intimité se refermer sur son sexe et la jouissance les balaya aussi puissamment qu'avait été leur désir.
Il l'embrassa sur le front puis sur la bouche et l'attira sur son torse.

Il se sentait tellement bien dans sa peau et elle lui appartenait enfin. Il déposa de nombreux baisers sur sa tête en y repensant.