Octobre 2011
Nouvelle-OrléansEn entrant dans ce bar la première chose que je sentis, au milieu des odeurs de sang, d'alcool et de tabac froid, c'était l'odeur d'un parfum féminin. Ça n'était pas difficile de s'en rendre compte lorsqu'on faisait attention aux détails, le parfum d'une femme dénotait beaucoup dans cet endroit. Rare était celles qui osaient si aventurer.
C'est pour cette raison que seulement deux solutions s'offraient à moi à ce moment ci. La femme qui était venu ici était soit une ignorante qui avait dû servir à ces vampires de dessert, soit c'était une femme qui n'avait absolument pas à les craindre. Étrangement, au vu de la situation actuelle et de la façon dont ces vampires avaient été sauvagement assassiné, j'aurai penché pour la deuxième option.
Un prénom tournait en boucle dans mon esprit, la probabilité qu'il s'agisse de la personne à laquelle je pensais était mince mais mon hypothèse restait malgré tout probable et dans ce cas, je ne donnais pas cher de notre peau. Klaus était ici désormais, et les originels ne restaient jamais séparé les uns des autres trop longtemps. Alors peut-être que Rebekah avait-elle aussi décidé de nous rendre une petite visite.
Cependant, mon accusation restait infondée. Je ne pouvais pas en faire part à Marcel, le retour de la femme qu'il avait jadis aimé ne l'aurait pas aidé à se débarrasser de Klaus. Il devait garder l'esprit clair. Alors il valait sans doute mieux qu'il s'occupe de l'hybride et moi de la barbie tueuse.
Sans perdre de temps je quittai le bar et me mis à réfléchir à l'endroit où pouvait loger Niklaus, si Rebekah était bel et bien de retour, alors autant commencer à la chercher à l'endroit le plus évident. En espérant simplement que je ne fasse de mauvaise rencontre pendant mes recherches.
Et par mauvaises rencontres, je parle bien sûr de Klaus que je préférerai éviter le plus longtemps possible.
Déterminée à mener mon enquête à termes, je pris tout de même la sage décision de m'assurer que Klaus était toujours avec Marcel et non chez lui. C'est donc rapidement que je me saisis de mon portable afin de contacter mon ami. À peine ai-je eu le temps de poser l'appareil contre mon oreille que la voix de Marcel retentit à travers mon téléphone.
-Tu vas bien ? Tu as trouvé quelque chose ?
-Je vais bien Marcel et j'ai une piste mais pour le moment je ne suis sûr de rien. Je préfère attendre avant de t'en parler.
-Bien. Tu rentres à la maison ?
-J'ai besoin que tu me rendes un petit service d'abord.
-Dans quel genre ?
-Et bien est-ce que le grand méchant loup et encore avec toi ou bien est-ce qu'il est rentré se planquer dans sa grotte ?
-Si c'est de Klaus que tu parles, alors oui, il est rentré chez lui.
-Et merde. Écoute, tu penses pouvoir le distraire une petite heure ?
-Qu'est-ce que tu as derrière la tête Elizabeth ?
-Une petite perquisition chez notre vieil ami pourrait nous permettre de connaître un peu mieux ses intentions tu ne crois pas ?J'entendis Marcel soupirer à travers le combiné et je me mis à prier intérieurement pour qu'il accepte de me venir en aide. À ce moment précis ça n'était pas tant d'en savoir plus sur les intentions de Klaus qui m'intéressais, c'est de savoir si d'autres vampires originels étaient en ville.
-D'accord je lui envoie un message pour l'inviter à prendre un autre verre. Fais attention à toi El, s'il te plaît. Parce que si jamais il rentre et que tu es toujours chez lui, je ne donne pas cher de ta peau.
-Dans ce cas je me glisserai nu dans ses draps en faisant semblant d'être bourrée, ça l'empêchera peut-être de me tuer.
-Je ne plaisante pas El, sois prudente, promet le moi ?
-Ça va, je te le promet.
-On se retrouve à la maison après ?
-Sans faute.Après avoir raccroché, je ne perdis pas une seconde pour remonter en voiture et prendre la direction de l'ancien manoir du gouverneur de la Nouvelle-Orléans, qui aujourd'hui abritait les secrets du terrifiant Klaus Mikaelson.
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My little bird
Fanfiction«-Elizabeth, je veux que vous me fassiez une promesse. -Une promesse ? -Promettez moi de ne jamais me haïr. -Vous haïr ? Mais enfin Nik, comment pourrai je vous haïr ? -Vous ne savez pas tout de moi. -J'en sais bien plus que la plupart des per...