Janvier 2012
Nouvelle-Orléans-Tu peux pas t'empêcher de résoudre tout tes soucis en tuant les gens ?! C'est quoi ton problème Niklaus ! C'était qu'un gamin qui n'avait absolument rien demandé !
-Tu peux arrêter de hurler petit oiseau. Il est mort et peu importe ce que tu feras, ça ne le ramènera pas. Alors je t'en prie arrête de crier avant que je m'énerve.La rage est littéralement en train de prendre possession de mon être. Il se fiche de moi et ça me rend complètement folle. Perdant le contrôle, je me met alors à le pousser et à le frapper de toutes mes forces en continuant de lui crier dessus. Visiblement très contrarié par mon comportement, il me plaque contre le mur et ma respiration se coupe pour quelques instants.
Encore une fois, nous nous fixons et aucun de nous deux ne semble vouloir baisser le regard. La tension entre nous est plus que palpable mais là tout de suite, je ne sais plus si elle est dû à la colère ou à l'attirance que nous éprouvons l'un pour l'autre.
Brusquement, nos lèvres entrent en collision et je me laisse complètement aller contre lui. Je ne saurai pas dire lequel de nous deux à amorcer le premier mouvement. Est-ce que c'est lui qui a posé ses lèvres sur les miennes ou bien l'inverse? Peu importe, le résultat est le même de toute façon. Toute ma colère s'évanouit et je me laisse consumer par le désir que j'éprouve pour Nik. Il me rend complètement dingue, dans tous les sens du termes.
Ses mains se glissent sous mon teeshirt et lorsqu'elles entrent en contact avec ma peau je frissonne. Un soupire de plaisir m'échappe et je sens Klaus sourire contre mes lèvres à l'entente de ce dernier. C'est fou, à chaque fois qu'il me touche j'ai l'impression de reprendre vie.
Soudainement, quelque chose se fracasse sur le mur de la chambre de Davina dans un bruit sourd. Je sursaute et éloigne mon visage de celui de l'hybride originel. Notre moment, aussi court qu'intense, prend donc fin. Précipitamment, je me dirige vers la pièce, suivit de près par Klaus qui semble agacé par la situation.
En entrant je vois Davina, le visage pâle, qui semble à deux doigts du malaise. Je m'approche rapidement d'elle et pose ma main sur son épaule pour lui signaler ma présence. Ses yeux larmoyants rencontrent les miens pour quelques instants avant qu'elle ne baisse à nouveau la tête et se mette à vomir.
Par réflexe, je lui tiens les cheveux et lui frotte le dos pour la rassurer du mieux que je le peux. Cependant, lorsque je m'aperçois que ce qu'elle régurgite n'est pas de la nourriture mais de la terre, je ne peux empêcher un juron de surprise de m'échapper. Je suis prise de panique et je relève immédiatement le visage vers celui de Klaus qui semble abasourdi parce qu'il voit.
Lorsque Davina cesse de recracher de la terre, elle se met à pleurer et je la prends immédiatement contre moi. Autant pour l'apaiser elle que pour m'apaiser moi. Je la berce doucement et lui chuchote des paroles rassurantes, mais la vérité c'est que je suis terrifiée. Et si mon rêve venait à se produire ? Et si Davina mourait ? Une larme solitaire m'échappe mais je m'empresse de l'essuyer pour que personne ne la voit. Trop tard, Klaus qui nous fixait à très certainement dû s'en apercevoir.
-Ça va aller trésor, c'est fini maintenant. Lui murmurai-je.
Mais le calme est de courte durée. Tout se met à trembler. Les livres tombent des bibliothèques, les vases s'explosent sur le sol et les table volent à la renverse. Marcel et Klaus sortent de la chambre pour observer les dégâts extérieurs tandis que j'essaie au mieux de calmer Davina qui semble complètement perdre le contrôle sur ses pouvoirs.
-Qu'est-ce qui se passe encore là haut ? Cria Rebekah depuis le rez-de-chaussée.
-C'est Davina, lui répondit Klaus les dents serrées.Mon cœur bat si vite que j'ai l'impression qu'il va sortir de ma poitrine à tout moment. Je suis complètement paniquée et angoissée. Je n'ai aucune idée de ce qui est en train de se passer, mais ce dont je suis certaine, c'est que ça ne laisse rien présager de bon.
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My little bird
Fanfiction«-Elizabeth, je veux que vous me fassiez une promesse. -Une promesse ? -Promettez moi de ne jamais me haïr. -Vous haïr ? Mais enfin Nik, comment pourrai je vous haïr ? -Vous ne savez pas tout de moi. -J'en sais bien plus que la plupart des per...