My little bird

Chapter 64

Octobre 2011
Nouvelle-Orléans

Lorsque j'ouvre les yeux, mon regard se pose immédiatement sur Niklaus, endormit contre moi. Son bras entoure fermement ma taille, m'empêchant de me lever, mais cela ne me dérange pas le moins du monde. Je me sens bien à ce moment précis, comme ce matin lorsque je me suis réveillée dans ses bras. En fait, je me sens bien quand il est près de moi et ce constat me fait légèrement sourire.

Mes mains retrouvent naturellement leur place dans les cheveux de Nik, et je passe ma main dans ses boucles blondes, comme j'aimais le faire il y'a des années de cela. Lui semble dormir profondément, son visage est apaisé et ses traits détendu. Réveillé, il a toujours tendance à froncer les sourcils, mais lorsqu'il dort son visage change radicalement d'expression.

Je cesse de détailler le visage de Klaus lorsque de légers coups se font entendre sur la porte de la chambre et que quelques secondes après, la tête de Rebekah passe dans l'embrasure de cette dernière. Je lui offre un sourire et elle se permet d'entrer complètement en s'apercevant que Klaus et moi ne sommes pas nu, du moins nous ne le sommes plus. À la vue de son frère endormi, je vois que son regard s'adoucît.

-Les choses se sont arrangés entre vous ? Me questionne-t-elle.
-Ne fait pas l'innocente, je suis certaine que tu as écouté une grande partie de notre conversation.
-Bon d'accord, je l'admet, mais à partir du moment où vous avez arrêté de parler pour passer aux choses sérieuses j'ai arrêté d'écouter.
-Heureusement ! M'exclamai-je, mal à l'aise, ce qui la fait rire.
-Plus sérieusement, tu comptes toujours partir ?
-Je ne sais pas. Je viens de dire à ton frère que je l'aimais toujours et il ne s'est pas enfuit, ce qui me semble être une bonne chose.
-Pourtant tu doutes que rester avec lui soit la chose à faire pas vrai ?

Pour toute réponse, je hoche silencieusement la tête, perdue dans un flot de pensée désagréable. J'aime Klaus ça ne fait pas de doute, je l'ai toujours aimé et je crois que peu importe ce qu'il a fait ou fera, je n'arrêterai jamais de l'aimer. Mais j'aime également Marcel, pas de la même façon certes, mais je ne veux pas avoir à choisir entre les deux. Donc la solution de facilité serai de m'enfuir loin de la Nouvelle-Orléans, peut-être que d'ici quelques semaines ils auront cessé leurs enfantillages et que nous pourront vivre tous ensemble. Enfin c'est très certainement naïf de ma part de croire ça.

-Je suis désolée de ne pas avoir pu t'aider pour Elijah. Dis-je à l'intention de Rebekah.
-Ne t'en fais pas, je te remercie d'avoir essayé. Puis, je parie que la sorcière n'obéit qu'à Marcel.
-La sorcière ? De qui tu parles ?
-La gamine que cache Marcel, la sorcière, c'est elle qui à Elijah. Il m'a emmené là-bas mais cette peste a effacé ma mémoire et je n'arrive pas à me souvenir de l'endroit où elle se planque.

Je me tends immédiatement en entendant ça. Cet imbécile de Marcel a mit Rebekah au courant pour Davina et maintenant j'hésite quand à ce que je dois faire. Dois-je dire à Rebekah où se trouve Davina et l'aider à sauver Elijah ? Ou bien protéger l'adolescente de la famille originelle ? Parce qu'à partir du moment où les Mikaelson seront où elle se cache, elle deviendra leur cible principale.