L'apocalypse selon Amber et Joel

Chapitre 4

PDV JOEL :

Heureusement que je les ai trouvé. Non seulement je serrai mort sinon mais je me serais vraiment ennuyé tout seul pendant 7 jours.

Ça fait un an qu'Amber est dans cette situation. Certes elle a Boy, et ce chien à l'air incroyable et super intelligent, comme elle le dit, mais ça doit quand même être long une année sans rapport humain. Malgré tout, elle a survécu. Et elle aura beau dire que c'est grâce à Boy, si elle n'avait pas le tempérament de gagnante qu'elle avait déjà au lycée, elle y serait passé avec ou sans lui.

Ça fait déjà quelques heures que l'on marche et je commence à avoir faim. Sur notre chemin, on passe devant des arbustes remplis de baies violettes qui ont l'aire délicieuses. J'en cueille une mais Boy aboie.

Moi : - Quoi ?
Amber : - Mange pas ça.
Moi : - Elles ont l'aire bonnes.

Boy aboie une nouvelle fois.

Amber : - Elles le sont pas. Aller viens, on va t'entraîner.
Moi : - M'entraîner ?
Amber : - Si tu l'avais été, hier, ton premier réflexe aurait été d'utiliser ton arbalète. Hors... tu ne l'as pas fais.

Je ne réponds pas parce que je n'ai rien a répondre. Elle a raison, je ne sais absolument pas m'en servir. Je la regarde tracer une cible dans le tronc d'un arbre et sors mon arbalète, comprenant où elle veut en venir.

Amber : - C'est simple. Tu vises, tu tires.
Moi : - Je vise, je tire.

Je place ma flèche, vise et tire. Elle atterri parterre quelques mètres plus loin.

Amber : - Ouais. Euh... Boy, viens par là, on sait jamais.
Moi : - C'était nul, hein ?
Amber : - Eh bah... ça aurait pu être pire.

Je sais très bien que c'était minable. Mais après tout si elle m'entraîne, peut-être que je finirai par y arriver.

***

Ça fait déjà une petite heure que je tire et c'est pas franchement beaucoup mieux.

Amber : - Aller viens. On va trouvé un endroit pour se reposer et manger un peu.

PDV AMBER :

La nuit est tombée et le jour à laissé place à l'obscurité. Boy est couché près du feu tandis que Joel est entrain de dessiner dans un carnet en finissant de manger.

Moi : - Tu travailles sur quoi ?
Joel : - C'était un projet que j'ai commencé dans ma colonie. À chaque fois qu'on rencontrerait un nouveau monstre je le dessinais et notait quelques infos.
Moi : - Tu dessines super bien.
Joel : - Merci.
Moi : - Je peux voir ?

Il me passe son carnet et je le feuillette un moment. Il a vraiment du talent.

Moi : - Celui-là il est horrible. Il me fait un peu penser au brise membre. Il peut te broyer en un rien de temps. Je l'ai compris un peu trop tard.
Joel : - Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Moi : - J'ai failli perdre une jambe.

Il y a quelques secondes de blanc avant que je reprenne finalement la parole.

Moi : - Parfois j'aimerais être de retour au lycée. Tout était beaucoup plus simple.
Joel : - Ouais... Notre plus gros problème c'était de savoir se que pensais de nous la fille ou le garçon qu'on aimait et-
Joel et Moi : - Mr Santiago.

On se regarde et explosons de rire.

Moi : - Ce prof était vraiment horrible.
Joel : - Il en a traumatisé plus d'un.
Moi : - Je pense que si je le croisais aujourd'hui, je partirais en courant. Je préférerais combattre un crapaud mutant.

On rigole un moment avant que je verse de l'eau sur le feu pour l'éteindre.

Moi : - On y va.
Joel : - Quoi ?
Moi : - Soit tu prends le temps de manger un bon repas chaud, soit tu dors. Pas les deux.
Joel : - Mais hier on a pu faire les deux.
Moi : - Hier, on avait un vrai endroit pour dormir qui était à peu près sûr. Ici, dans 1 heures tout le monde aura rappliqué, attiré par l'odeur de notre repas. Aller viens.