Chapitre 1

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PDV AMBER :

Le soleil s'est levé depuis quelques temps déjà. Boy dort encore avec la robe rouge de sa maîtresse. Ça fait quasiment 1 mois qu'on est dans ce mobile-home. Aujourd'hui, il va falloir qu'on trouve un autre endroit où aller si on veut rester en sécurité et de la nourriture. Je réveille Boy avec quelques caresses. Il a du sentir qu'on allait partir car il se lève et met la robe dans mon sac à dos posé contre la porte. Je ne peux m'empêcher de sourire à cette action. Il est super intelligent ce chien.

Avant de sortir, je récupère donc mon sac, mon arbalète, les quelques flèches que j'ai réussi à trouver en fouillant les anciennes habitations et le pistolet muni de ma dernière cartouche.

Nous nous retrouvons en forêt, là où autrefois se trouvais un petit village. La nature à repris ses droits en 7 ans. Elle est magnifique mais aussi terrifiante. Il faut faire attention à l'endroit où l'on met nos pieds mais aussi à tout ce qui se passe autour de nous. A tout moment on peut se faire attaquer.

En clair...

Absolument tout peut te tuer ici.

PDV JOEL :

Ça fait maintenant 7 ans que je vie dans un abris souterrains.

Notre groupe est super et on s'apprécie tous. Ici tout le monde à trouvé son âme-sœur. Tout le monde sauf moi.

On a un groupe de chasseurs qui nous ramène tous ce qu'ils peuvent de la surface pour se nourrir et on a une vache aussi, Gertie. Au début c'était plus facile, jusqu'à se qu'on commence à manquer de balle. C'est dangereux à l'extérieur. Affronter l'une de ses choses avec une arme artisanale n'est pas une partie de plaisir. En tout cas c'est ce qu'on m'a raconté parce que moi je n'y suis jamais allé, ils ont besoin de moi en cuisine et pour la radio.

Il y a quelques temps j'ai réussi à contacter Aimée. C'était ma petite amie, mais on a été séparé au début de l'apocalypse. J'ai du passer au moins 90 appels radio avant de trouver la fréquence de sa colonie. Je lui ai écrit des lettres. Ça m'aide à garder pied. À l'avoir encore près de moi.

Une alarme retentit. Je prends le temps de récupérer quelques armes avant d'aller rejoindre les autres dans la salle commune.

Moi : - Eh les gars ! J'ai apporté des armes. Qu'est-ce qu'il ce passe ?
Ray : - Il y a une intrusion.
Moi : - Une intrusion ?
Connor : - Anna, Lucia et moi on le prend de face. Anderson et Tim sur les côtés.
Moi : - Et moi je fais quoi ? Vous voulez que je le prenne par derrière ?
Tim : - Joel...
Moi : - Quoi ? Je peux vous aider.
Anderson : - T'y arrivera pas.
Lucia : - Tu es trop émotif.

Ah bah ça fait toujours plaisir...

Moi : - Ça vous est jamais arrivé d'avoir peur ?
Tim : - On a tous la trouille Joel, mais toi tu es terrorisé.
Connor : - On t'adore. Mais avec toi c'est risqué, tu sera une charge pour nous. On y va.
Anderson : - Reste avec les autres Joel.

Il parte mais je ne peux pas rester là à rien faire. Je récupère une arbalète et me dirige vers l'endroit de l'intrusion.

J'entends des grincements et des bruits en tout genre autour de moi. J'arrive devant un rideau et vois l'ombre de la créature à travers. Ses grognements résonnent dans ma tête. Je suis complètement tétanisé. Incapable de faire le moindre geste. Mon arbalète est pointée sur lui, pourtant je n'arrive pas à l'actionner. Mon cœur bat a une vitesse folle pendant que la créature se rapproche de moi, a tel point que je pourrais presque la sentir me toucher. Pourtant, la seule chose que j'arrive à faire, c'est fermer les yeux.

J'entends une flèche se décocher.

Lorsque je réouvre les yeux, la créature est parterre, morte. Est-ce que je l'ai vraiment fait ? J'ai réussi a appuyer sur la détente ?

Je réalise très vite que Lucia et Anderson sont avec moi et que ma flèche est toujours a sa place.

PDV AMBER :

Aujourd'hui on n'a pas trouvé grand chose. Mais le point positif c'est qu'on a pas croisé de monstres. En tout cas pas de ceux qui veulent te réduire en pâté pour chats. C'est déjà une bonne chose.

On a réussi à trouver un endroit plutôt calme pour passer la soirée et dormir. Il y a même un coussin immense pour Boy. Évidemment sa première réaction est de s'asseoir à côté de mon sac pour me faire comprendre qu'il veut récupérer sa robe. Je lui ouvre donc et le laisse la prendre avant de lui donner sa nourriture.

Je m'installe sur le canapé avec un paquet de gâteaux de l'armée. Le truc qui même après une trentaine d'années pourrait être encore mangeable.

Je laisse mon esprit s'évader. Repensant au monde d'avant. Quand tout était plus simple, plus calme. Quand on avait pas besoin de rester tout le temps en alerte. Quand une fourmis n'était rien de plus qu'une fourmis et un lézard, rien de plus qu'un lézard.

De nos jours on a l'impression que tout est devenu impossible.

Et pourtant après 1 an à l'extérieur, je suis toujours là. Toujours en vie

La fatigue se fait ressentir et je finis par m'endormir.

L'apocalypse selon Amber et Joel Où les histoires vivent. Découvrez maintenant