L'apocalypse selon Amber et Joel

Chapitre 17

PDV AMBER :

Ça fait déjà un moment qu'on a repris la route. On parle de tout et de rien. Du lycée, de se qu'il s'est passe depuis l'apocalypse, de nos vies, ... On rigole, on se chamaille un peu et ça fait extrêmement de bien. Lorsqu'on arrive à un regroupement de mobiles home, on décide de s'arrêter.

Joel : - Alors... c'était quoi ce truc que tu devais faire ?
Moi : - Je devais retourner chez moi.
Joel : - Mais c'est super loin Fairfield...
Moi : - Je sais. On avait une maison dans le coin et... 
Joel : - T'es pas obligé d'en parler si tu veux pas.
Moi : - Si. Je pense que j'en ai besoin.

Il m'observe sans rien dire, me laissant le temps de me lancer.

Moi : - Enfaite je n'étais pas la seule survivante de ma colonie. J'ai réussi à sauver ma sœur. Enfin, la sauver c'est beaucoup dire...
Joel : - Qu'est-ce qu'il s'est passé ?
Moi : - Je l'ai ramené dans cette maison. Je pensais qu'on y serait en sécurité.

Je fais une courte pause alors que mes yeux s'humidifient, observant le ciel s'assombrir, annonçant la venue de la nuit.

Moi : - Pendant la nuit, on s'est fait attaquer et elle n'a pas survécu. Elle est morte dans mes bras. Elle aurait eu 17 ans avant hier.
Joel : - C'était pas de ta faute.
Moi : - Ouais... je crois que je l'ai enfin compris.
Joel : - Alors c'était de ça dont tu voulais parler quand tu m'a dis que tu vivais « hantée par tes regrets, tes remords et que tu essayais de fuir, se que moi je devais pas faire » ?
Moi : - Il semblerait que j'ai arrêté de fuir.

Nos regard se croisent et restent fixer l'un à l'autre un moment.

Moi : - Je me suis souvenue de quelque chose qu'elle m'a dit avant de partir.
Joel : - Quoi ?
Moi : - Que je devais vivre. Pas me contenter de survivre. J'avais pas vraiment compris se qu'elle voulait dire jusque-là. Elle était plutôt intelligente pour son âge.
Joel : - Et donc, qu'est-ce qu'elle voulait dire ?
Moi : - Que je devais pas me contenter d'échapper à la mort. Je devais être heureuse. Comme je le suis ces derniers temps.

Il me sourit avant de m'embrasser. Ils posent ses mains sur ma taille pour me rapprocher de lui tandis que les miennes se placent autour de son cou pour accentuer le baiser. Lorsqu'on se sépare, je peux voir une chose dans son regard, de l'envie.

Je l'embrasse à nouveau et je sens ses mains descendre le long de mon dos pour arriver à mes fesses. Il me force à reculer grâce au poids de son corps jusqu'à se que je me retrouve coincé entre lui et un mobile home. Mes mains glissent le long de son torse et je fini par lui retirer sa veste. On s'arrête un instant, le regard brûlant, n'ayant qu'une envie, aller plus loin.

Il me fait monter dans le mobile home, laissant Boy à la porte. Pendant une seconde j'ai de la peine pour lui mais Joel me le fait très vite oublier.

Il m'installe sur la table et je retire mon teeshirt pendant qu'il fait de même. Ses pupilles se dilatent en tombant sur ma poitrine. On recommence à s'embrasser puis il dirige ses baisers vers ma mâchoire, mon cou et ma clavicule. Je retiens mes gémissements avec difficulté, se qui le fait sourire contre ma peau. J'ai incroyablement chaud. Je suis comme consumée par l'attente. J'en veux plus, beaucoup plus.

Mes mains glissent jusqu'à sa ceinture pour la lui retirer. Il me soulève tout en continuant de m'embrasser et j'enroule mes jambes autour de sa taille. Il me dépose doucement sur le lit, descendant ses baisers vers ma poitrine et le bas de mon ventre avant de m'aider à retirer mon pantalon et en faire de même. Ses mains se baladent sur ma peau brulante et je cambre légèrement mon dos pour qu'il puisse atteindre l'agrafe de mon soutien-gorge.

Joel : - T'es sûre ?

Je le regarde dans les yeux intensément, un sourire au coin des lèvres. Il me pose vraiment la question là ?

Moi : - Et toi t'es sûr ?

Son sourire s'allonge et il recommence à m'embrasser n'oubliant pas de dégrafer mon soutien-gorge. Les choses s'intensifient et nous nous retrouvons très vite nus, l'un contre l'autre. Débordant de désir et près à assouvir chacun d'entre eux.