𝑩𝒆𝒉𝒊𝒏𝒅 𝒚𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒂𝒔𝒌 - 𝒌𝒂𝒈𝒆𝒉𝒊𝒏𝒂 [EN RÉÉCRITURE]

50.

Bonsoir ! J'ai bientôt des examens donc je vais sûrement publier un peu tard, je suis désolée ;-;
Ça faisait longtemps que j'avais pas mis de photo hihi (oui oui elle déchire le coeur ;-;)
Bonne lecture ! <3

Le rouquin se réveilla encore une fois en sursaut, c'était la troisième fois en l'espace d'à peine une heure.
Il se retourna dans son lit et regardait son téléphone encore allumé sur la table de chevet.
Le roux souffla épuisé et s'accrocha à sa couverture, comme pour remplacer quelqu'un, pour combler son manque.
Il enfonça sa tête dans celle-ci et laissa échapper quelques larmes.

- je te haï.. je te déteste.. je te déteste...

Le rouquin empêchait ses sanglots de passer à travers sa trachée, sa colère semblait encore montée, il ne savait plus quoi penser.

- Tu as vraiment fait ça..? Et puis même si tu ne l'a pas fait.. pourquoi m'avoir fait tant souffrir pour finalement me lâcher sans t'accrocher..?

- tu m'entends..? Tu ressens comme je suis mal à cause de toi..?

Le rouquin laissait sa voix s'exprimer, la lumière de son téléphone se déplaçait en une sorte de rond, il rêvait sûrement. Il avait mal à la tête, il voulait effacer le noiraud de celle-ci, mais il en était incapable.

- Comment je fais moi..

Le roux finit encore une fois par tomber de fatigue, retrouvant encore une fois ses cauchemars.

————

- SHÔYÔ !!

La mère du noiraud se réveilla en sursaut, Sugo lui embrassa le front avant de lui chuchoter un faible « je m'en occupe » avant de partir de la chambre pour se rendre dans celle de son fils.

- Tobio ?

- C'e- ju..juste un.. cau-cauchemars..

- J'arrive, reste allongé

Le père du noiraud s'avança vers son lit et s'y allongea, attrapant son fils dans ses bras, le noiraud tremblait et avait du mal à respirer, ses larmes coulaient à flots sur ses joues rougies.

- C'était un cauchemar Tobio, tout va bien, je suis là.

- J'en peux plus...

- Dit moi ce qui ne va pas Tobio...

- Je veux pas retourner au volley demain...

- Tu as peur de tes amis ?

- De mes amis ? C'est à peine s'ils me regardent dans les yeux, ils ne m'ont jamais envoyés de message pour savoir ce que j'avais, si j'allais bien, ou alors seulement des messages pour me dire à quel point je suis horrible et complètement débile d'avoir fait ça...

- Mais est-ce que ce n'est pas le fait que même tes amis puisse penser que tu ai fais ça, qui te fait le plus de mal ?

Le noiraud ne répondit rien, et blottît sa tête dans son oreiller. Son père vint poser sa main sur son épaule, se voulant compréhensif.

- Peut être que lui, il sait que ce n'est pas toi

- En partant en courant sans vouloir m'écouter ? Et se retrouver dehors toute une journée entière sans le dire à sa mère ni même Kenzo ? Tu crois vraiment qu'il n'y croit pas ?