𝑩𝒆𝒉𝒊𝒏𝒅 𝒚𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒂𝒔𝒌 - 𝒌𝒂𝒈𝒆𝒉𝒊𝒏𝒂 [EN RÉÉCRITURE]

14.

- Montre moi.

Le rouquin comprit que le noiraud savait de quoi il parlait, et ce qu'il voulait voir, le noiraud savait ce qu'il c'était fait, le rouquin hésita avant de parler, bien sûr que non qu'il ne voulait pas le laisser voir ça, encore moins laisser tomber le masque qu'il avait mit tant de mal à bâtir.

- Kageyama..

- Laisse moi t'aider je t'en supplie..

- Pourquoi ? Pourquoi tu veux m'aider ? Je croyais que je n'étais important que pour le volley..

- Mais qu'est ce que tu raconte Hinata ? On est dans la même classe et on est juste à côté, on mange ensemble tout les midis et on fait du volley ensemble, tu est important pour tout, tu est important pour moi Hinata..

Important pour lui ? Le rouquin avait t'il réellement bien entendu ? Ce n'était pourtant pas possible pour le rouquin, non, ça ne l'était réellement pas, le rouquin ne pouvait pas être aussi important que le noiraud l'était pour lui. Mais pourquoi ne lui avoir jamais dit avant ? Pourquoi ? Était-ce encore une fois pour s'assurer qu'il serait en forme pour le match ? Le manipulait t'il? Ou est ce qu'il était vraiment important, avait t'il réellement envie de l'aider ? Mais le noiraud était t'il ne serait-ce que prêt, à voir ce qu'il ce cachait sous ce pull et ce t-shirt ? 

- Montre moi Hinata..

- Non.. je.. je ne peux pas..

- Hinata..

Le noiraud s'approcha du rouquin, avant de poser sa paume sur sa joue, venant la caresser avec son pouce, le numéro dix se mit immédiatement à rougir, tout comme son coéquipier, qui baissa la tête vers l'abdomen du rouquin, approchant doucement son autre main, sans pour autant lâcher l'autre de sa joue. Le noiraud se doutait de ce qui ce cachait derrière, mais n'était vraiment pas prêt à voir ce massacre. Le feinteur attrapa le poignet du noiraud, qui tenait à présent son t-shirt, sa main était tremblante et maintenait peu de force. Le noiraud le regardait dans les yeux.

- Tu.. Tu est sûr de vouloir voir ça.. ?

- Oui

Le noiraud n'avait pas hésiter un seul instant, il voulait voir, et surtout savoir réellement qu'est ce qui se cachait sous ce foutu t shirt. Le noiraud voulait l'aider à tout prix, quoi qu'il en coûte. Le rouquin lâcha doucement le poignet du noiraud, le laissant soulever son t-shirt. Mais lorsque le noiraud le souleva, il le baissa immédiatement, regardant le rouquin intensément, avant de le relever et paniqué, il y avait tellement de sang, comment c'était possible ? Le rouquin lui se sentait horriblement mal de montrer cela au noiraud, et ne savait pas comment allait réagir le passeur, est qu'il allait crier ? Le frapper ? L'insulter ? Allait t'il le foutre dans un asile ? Allait t'il bien réagir ? Tellement de questions qui se bousculait, le rouquin avait révélé son plus gros secret, enfin, était ce réellement le cas ? Son plus grand secret n'était t'il pas d'aimer la personne en face de lui ?

Le rouquin tremblait et son abdomen se gonflait et se dégonflait, montrant qu'il suivait sa respiration rapide d'angoisse. Son t-shirt était finalement lever entièrement, une deuxième fois. Il ferma les yeux, laissant quelques perles salées descendre sur ses pommettes.

Le noiraud était plus que traumatiser, était ce réellement le rouquin qu'il avait devant lui ? Ou était t'il dans un cauchemar ? Oui il voulait voir, mais il était très loin, extrêmement loin de ce qu'il avait imaginé. Il observait attentivement, il y en avait beaucoup trop, d'ancienne, surement qui datait d'il y a longtemps et beaucoup de nouvelles, ayant du mal à cicatrisées, elles saignait encore, et le noiraud n'y croyait pas, il en était la cause ? Le rouquin se faisait réellement du mal, à cause de lui ? Autant ? Il était sous le choc, mais ne s'y attendait t'il pas ? Il savait ce qu'il allait voir, mais pourtant il espérait d'un autre côté, que ce ne soit pas ça, mais maintenant, il était sûr, tout ses espoirs que le rouquin ne se détruisait pas, c'était envolé. Il en avait les larmes aux yeux, mais ne pouvait craqué devant une personne si fragile que le rouquin en ce moment même.
Il apporta sa main vers le rouquin, frôlant son abdomen, parcourant ses marques du bout des doigts, le roux grimaçait de douleur, pourtant le noiraud ne les touchaient presque pas.