𝑩𝒆𝒉𝒊𝒏𝒅 𝒚𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒂𝒔𝒌 - 𝒌𝒂𝒈𝒆𝒉𝒊𝒏𝒂 [EN RÉÉCRITURE]

35.

Cela faisait déjà trois jours que le roux et le noiraud étaient seuls dans la maison, les deux derniers jours avaient été plutôt compliqué, le feinteur et le passeur étaient comme dans un espace de froid, ils ne savaient plus trop quoi se dire. Le roux n'arrivaient pas à sortir leur dispute de sa tête, et encore pire, de la claque que lui avait donner son petit ami, à chaque geste du noiraud vers lui, il paraissait avoir peur, et parfois, se protégeait le visage. Le passeur en souffrait, il savait que c'était la plus grosse erreur de sa vie, et que son petit ami, avait beau lui dire qu'il l'avait pardonner, il lui en voudrait toujours, et aurait peur de lui un moment, et cela était dur à accepter.

- Bip Bip Bip Bip Bip

Le réveil du roux résonnait dans la chambre, le noiraud l'éteignit, étant déjà réveillé depuis un bon moment, en fait, il n'avait pas fermer l'oeil de la nuit. Il n'y arrivait tout simplement pas, depuis quelque mois, le noiraud avait des troubles du sommeil. Il ne pouvait arrêté de pensé à son petit ami, il voulait à tout prit savoir, tout savoir, ce qu'il avait vécu, dans les moindres détails, quand, où, comment, par qui ? Pourquoi ? Le noiraud se posait tant de questions. Tant de questions sans réponse tournaient en boucle dans sa tête.

Et le rouquin ne l'aidait pas sur se point, depuis le commencement de ses soins, il c'était montrer des plus patient, ne lui posant aucune questions, le laissant reprendre ses esprits et réussir à aller mieux. Mais même après plusieurs mois, le petit n'avait rien dit, absolument rien, ni à lui, ni à sa propre mère, ni même à son ré-éducateur et médecin ou bien sa psychologue.

Et même si d'après sa mère, c'était son père qu'il lui faisait subir ça, il n'avait tout de même, aucun détails, sa mère n'en n'ayant pas elle non plus. Il savait aussi que son père avait été très loin et que cela c'était passé dans sa cave, comment est ce qu'il avait pu faire ça à son propre fils ? Dans leur cave, c'est tellement flippant et glauque.

Mais le passeur, encore une fois, n'en savait pas plus, il avait donc toute ces informations, sans rien savoir, et c'était un sentiment affreux, rien que de s'imaginer ce que l'homme qui servait de père à son petit ami, avait pu lui faire subir. Il s'imaginait des choses horribles chaque jours qui passait depuis l'accident, Shoyo n'avait parlé qu'aux policiers de son accident, étant donner qu'il avait porter plainte, mais il connaissait ses droits, et à demander le secret professionnel, ne permettant pas aux policiers de parler de ce qu'il avait dit dans le dossier. Même sa mère ne pouvait pas le lire, et pourtant le roux n'était pas majeur. Mais elle respectait son choix.

Le noiraud cessa de divaguer dans ses pensées et regarda alors son petit ami dormir, enfin plutôt faire un cauchemar, il en avait fait énormément depuis son accident, et plusieurs terreurs nocturnes accompagnée de crises d'angoisses intense, mais ça aussi, il ne les lui racontait pas. Le noiraud était très vexé dans ces moments là, mais il tentait tout de même de comprendre son petit ami, ça devait surement être affreux comme cauchemar et difficile de lui en parler.

Le roux commençait à bouger dans le lit, et le noiraud tenta alors de s'approcher, le réveil avait sonner, donc il devait le réveiller, de toute façon. Mais il n'eut pas le temps de le toucher qu'il se réveilla en sursaut, le souffle rapide.

- Sho, je suis la, c'était juste un cau-

- Pro.. Prosti.. Malysh ! nam.. nam.. Nam deystivel'no ! byli byli nuzhny eti.. Eti.. Eti quoi déjà ?? Eti.. Eti den'gi !!!!

- hein ?? Sho ? Ça va ?? Qu'est ce que t'a dis ?

- Je.. Je me souviens.. mon dieu.. mon carnet.. un papier.. Je dois le marquer quelque part..

- Hé sho calme toi, repsire, tu parle de quoi ?

Le rouquin c'était levé et cherchait un crayon et un papier du regard, son corps tout entier tremblait comme une feuille. Le noiraud ne comprit rien du tout, shoyo n'avait pas parler sa langue du tout. D'où cela lui était venu ? Et quel langue il avait parler ?