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Le chef de chirurgie venait de déposer ses outils tâchés de sang dans un bac tendu par un chirurgien, le regard peiné, le bruit qui émanait de la pièce n'était rien d'autre que l'électrocardiogramme, et une machine accompagnée d'une masque respiratoire, signifiant que le coeur de l'adolescent sur la table battait encore. Tout les chirurgiens, et des meilleurs, venaient de finir cette lourde opération, ayant dû recoudre la blessure profonde de l'abdomen de l'enfant, tout en faisant attention à ses deux côtes cassées et ses trois autres fracturées. Ils ont du stopper plusieurs hémorragies internes dû à de trop gros hématomes. Les chirurgiens avaient eu du mal à s'occuper d'une chose, et de pleins d'autres en même tems, et pourtant ils étaient sept autour de la table d'opération, pour tenter de sauvé la vie de l'adolescent. Le roux respirait seulement grâce à son respirateur, posé sur sa bouche, et ayant un tuyau menant dans sa gorge, lui donnant encore l'air de respirer correctement, beaucoup de fils émanait de son corps, électrodes coller à sa peau fines et pâle. Le chef de chirurgie qui venait de refermer la blessure de l'adolescent le regardait, sans ne rien dire, sans bouger. Comment est ce que cet enfant avait t'il pu subir tant de chose ? Depuis tant d'année ? Sans n'avoir été inspecté par l'hôpital une seule fois ? Cela était impossible. Qui avait pu lui faire ça ? Le chef de chirurgie avait les larmes aux yeux, oui en vingt-cinq ans de carrière, jamais une seule fois, il n'avait vu ça, et surtout, n'avait jamais, au grand jamais, échoué lors d'une opération, c'était la première fois, qu'un de ses patients, n'allait pas sortir de cet hôpital en bonne santé. Tout les chirurgiens et chirurgienne regardait l'adolescent, avec grande peine, même s'il ne devait pas le montrer. Le chef de chirurgie finit alors par couper ce blanc trop lourd pour lui, culpabilisant de cet échec. Les proches du rouquin étaient encore dans la salle d'attente, priant pour avoir de bonnes nouvelles de leur ami, petit ami, meilleur ami, de son grand frère, de son fils.

Chef de chirurgie- Infirmière Park, veuillez notée, heure du décès 4h57, réanimation par machine effectuée à 4h58 pour un futur débranchement, et j'écrirais les causes dans le dossier plus tard.. le chef de chirurgie marqua une pause, reprenant la parole, l'infirmière Park notant dans le dossier informatique le décès de l'adolescent de quinze ans. Bordel.. Mais.. Comment est ce qu'il a pu subir autant de chose.. Je.. Je n'ai même pas réussis à le sauver..

Chirurgienne- Vous avez fait tout votre possible monsieur.. On savait que son pronostic vital était lourdement engagé lorsqu'il était arriver.. On a fait tout ce qu'on pouvait..

Chirurgien- Je vais prévenir les personne en salle d'attente..

Chef de chirurgie- Non.. Je sais que vous voulez le faire pour moi.. mais c'est en mon devoir, je suis le chef de chirurgie et j'ai fais tout mon possible pour le sauver.. Alors.. Je vais l'annoncer..

Chirurgien- D'accord..

Chef de chirurgie- Vous pouvez sortir, merci pour votre aide précieuse durant toute l'opération, vous avez fait du bon boulot malgré tout.. Allez prendre l'air et boire quelque chose..

Les six chirurgiens et chirurgiennes sortirent, certains avaient dit quelque chose et d'autre rien, ils se rendirent alors tous à la salle de pause, prendre un café, essayant de se remettre de leurs émotions.

Le chef de chirurgie se rendait au ralentit vers la salle d'attente, sentant la tristesse monter à chacun de ses pas. C'était la première fois qu'il n'avait pas réussis à sauvé un patient, et en plus de cela, celui qu'il n'avait pas réussit à sauver était un adolescent seulement âgée de quinze ans, le chef de chirurgie sentait comme une douleur énorme au fond de sa poitrine et cherchait comment annoncer cette terrible nouvelle à toute les personnes qui attendaient, et ils étaient plutôt nombreux, mais le chef de chirurgie paniquait, il n'avait jamais annoncé ce genre de nouvelle en vingt-cinq ans de carrière, et priait pour que cette nuit ne soit rien d'autre qu'un cauchemars. Mais il savait que cela était réel, oui, il devait annoncé à toute ces personnes que l'adolescent allait devoir être débranché, n'ayant plus aucune chance de pouvoir respirer seul, ou même ouvrir les yeux. Il aurait réellement préférer annoncé que le patient était tiré d'affaire, et qu'il allait bientôt se réveiller.

𝑩𝒆𝒉𝒊𝒏𝒅 𝒚𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒂𝒔𝒌 - 𝒌𝒂𝒈𝒆𝒉𝒊𝒏𝒂 [EN RÉÉCRITURE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant