𝑩𝒆𝒉𝒊𝒏𝒅 𝒚𝒐𝒖𝒓 𝒎𝒂𝒔𝒌 - 𝒌𝒂𝒈𝒆𝒉𝒊𝒏𝒂 [EN RÉÉCRITURE]

12.

Le grand au cheveux ébène ouvrit la porte de la pièce en question, il resta figé quelques secondes, remarquant que le rouquin était bien là, mais dans un mauvais état. Le roux était plié en deux par terre, et relevait son buste, il tremblait et avait une respiration peu régulière, tenant fortement son ventre sous ses vêtements. Le grand m'y juste quelque secondes avant de se rapproché vers son coéquipier, enfin plutôt, l'homme dont il est amoureux.

- Hi-Hinata ?! Ça va ? Tu as mal au ventre ? Montre moi !

Le roux peinait à respirer et tourna doucement la tête pour voir le noiraud, qui lui, était complétement terrifié de le voir dans une telle crise.

- Tu m'entends ? Hé respire calmement

Le noiraud s'accroupît directement, pour se retrouver à la hauteur du roux, il le regardait avec inquietude et regrets, il ne savait pas vraiment quoi faire, encore une fois le rouquin se retrouvait dans une crise à cause de lui. Le feinteur regardait le noiraud doucement, trop doucement, sa respiration freinait, le noiraud le remarquait et commençait déjà à parler plus fort, lui disant de s'accrocher et de respirer, il s'excusa plusieurs fois, et s'insultait lui même de connard, qu'il n'aurait pas du lui dire tout cela, qu'il ne le pensait pas. Mais le roux n'entendait déjà plus, comme s'il n'entendait que chuchotement, accompagné d'un long et très aigüe sifflement dans sa tête. Sa vision se fît trouble, il ne voyait presque plus rien, sauf des taches colorées un peu partout, accompagnée de petite étoiles. Sa respiration se coupa soudainement, passant alors d'une respiration douloureuse et insuffisante à une respiration inexistante. Le noiraud était complètement paniqué, il voyait ses yeux se fermer et se rouvrir lentement, sa tête bougeait nerveusement de droite à gauche et ne tenait plus droite, le noiraud lui donna une claque, à contre coeur, et ses yeux se rouvrirent, pour ensuite se refermer, le noiraud le claqua plusieurs fois, puis le secoua, avant d'entendre une faible respiration du roux, mais elle était lente, trop lente. Le noiraud comprit que cela ne servait à rien, le rouquin était totalement inconscient, il criait son nom, et laissa échappée ses perles salées du coin de ses yeux, pour venir s'échouer sur ses pommettes rougies par l'adrénaline. Il décida de lui donner encore une claque, mais elle serait la dernière.
Par chance le petit ouvrit les yeux, il regarda très lentement autour de lui, puis ses souvenirs de ce qu'il venait de ce passer arrivèrent à son cerveau, il grogna de douleur, il transpirait énormément et se tenait le ventre. Il avait aussi mal mentalement que physiquement. Vous vous doutez bien, que ses cicatrices ne cicatriseraient pas en si peu de temps. Le noiraud souffla de rassurement, heureux que le rouquin soit enfin réveiller, mais il reprit tout de même très vite son sérieux.

- Comment tu te sens ? Tu veux que je te ramène de l'eau ? Tu sais.. je..je ne pensais pas ce que je disais, je.. Je déteste tellement perdre que je mets toujours la faute sur quelqu'un d'autre..

- Je.. Je vais bien.. et non ça va allez j'ai pas soif.. puis je t'en veux pas, le plus blessant dans tout ça c'est que t'a raison..

Le grand écarquilla les yeux, puis posa ses deux mains sur les épaules du roux, qui était à moitié allongé sur lui depuis un moment déjà.

- Écoute moi bien Hinata Shoyô, tu ne peux pas toujours croire ce que disent les autres, arrête de croire que tu ne sers à rien, parce que sans toi l'équipe n'est rien, tu est le meilleur attaquant et le meilleur feinteur, le seul qui peux attaquer grâce à mes passes impossible à rattraper normalement. Tu est très important pour tout le monde. Tu n'est pas nul, tu est fort et quand on arrivera la deuxième façon de faire notre passe, tu sera encore plus fort, tu comprends ça ?

Le roux n'écouta qu'à moitié, pour lui, il n'était qu'un bon à rien, que se soit dans la vie ou au volley, mais le volley restait le seul réel endroit où il se sentait à peu près bien quand il jouait. Mais visiblement le noiraud ne se souciait de rien. Parce que lui ne pense qu'à gagner, qu'aux matchs et à l'équipe, il pensait simplement que s'il n'était pas en état de jouer, il perdrait, mais n'était ce pas une preuve qu'il était important dans l'équipe ?
Peut importe, puisque le reste, la vie en dehors, il s'en foutait royalement.