2: Sortir de l'ombre

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B: Océane ?

Je l'entend tellement loin, où je suis? Pourquoi il m'a fait ça ? Pourquoi m'avoir...? J'ai sa sueur encore sur moi, son odeur.
Je sens quelque chose qui me touchée l'épaule, je sursaute, m'assoie et recule le plus loin que je peux, je n'arrive même pas à regarder mon meilleur ami. Je voudrais lui expliquer mais je n'arrive pas à parler. Il se rapproche de moi.

B: Océ... C'est moi Benjamin, tu es en sécurité. La police est partie avec ce connard. Je ne te toucherais pas mais j'ai besoin que tu me parles pour t'aider, .

Ben, je veux rentrer chez moi; je ne parle pas mais je pense tellement fort que j'espère que tu entends.

B: On va aller a l'hôpital, on doit vérifier que tout va bien.

Il se rapproche de moi, je hurle, une ambulancière l'arrête.

??: Monsieur, laissez-moi faire s'il vous plaît.

Ben recule. l'ambulancière se baisse.

??: Mademoiselle? Pouvez-vous me donner votre nom?

Je la regarde.

O: Océane Whitman.

Pourquoi j'arrive à parler avec elle?

??: Très bien, mademoiselle Whitman, je dois vous examinez, vous voulez bien venir avec moi à l'hôpital?

Non, je veux rentrer chez moi.

O: D'accord.

Mon esprit et ma parole ne sont pas d'accord. Qu'est ce qui m'arrive?

??: Je peux vous toucher? pour vous aider à vous lever.

J'affirme. Je sens son gant en plastique me toucher ce qui me fait sursauter. Mais elle me soutient.

L: Ça va, je m'appelle Loïs,  on vous accompagne à l'hôpital, voulez vous faire un prélèvement?

On marche vers la sortie, on passe devant Ben et Ricky qui parlent au policier.

O: Pour faire quoi?

L: Si demain vous voulez porter plainte on aura les preuves pour le faire enfermer.

O: Je l'ai cherché, pendant ma représentation, j'ai été le narguer...

On monte dans l'ambulance. Loïs m'aide a m'asseoire et je me couche sur le brancard.

L: Non, non vous n'êtes pas responsable, il n'avait aucun droit de faire ça, c'est un monstre.

Oui, elle a raison mais je n'arrive pas a me sortir de l'esprit que j'ai ma part de responsabilité. L'ambulance commence à bouger.

L: Vous n'allez pas le croire pour le moment, Voulez-vous faire le prélèvement ?

Je me sens en sécurité avec elle.

O: Oui. Je ne dois pas le laisser s'en sortir comme si rien n'était même j'ai peur, on va me faire quoi?

L: Wow, vous êtes forte beaucoup de jeune femme refuse. Vous m'impressionnez.

O: Vraiment? Des femmes refusent de faire enfermer ces monstres.

L: Bien plus que vous ne pouvez le croire. Pour le prélèvement on va faire des photos, prélèvement sous vos ongles, vous l'avez bien griffé au visage, et passer plusieurs cotons tiges dans votre vagin.

Le souvenir de mes ongles qui se plantent dans le visage de l'agresseur, mes bras me font mal je les frottent. Mes jambes commencent à me brûler.

L: Vous allez commencer a avoir les douleurs de votre combat, c'est le contre coup, je peux vous donner un décontractant musculaire si vous le souhaitez !?

L'inconnue enfin reconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant