8: Say you won't let go

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UN VENT.... Il m'a foutu un putain de vent

"O: Embrasse-moi!

A: Non."

Et il sort de la voiture, je suis comme une conne devant mon volant et lui devant la voiture, illuminée par mes phares, il ne doit pas me voir mais il me sourit mais il ne va pas s'en sortir comme ça , je sors de ma voiture et fonce vers lui.

O: NON.... Comment ça, non? Tu me disais que tu en avais envie et maintenant que je te le demande... tu me sors un ... non!

Je ne sais pas pourquoi mais je fais de grands gestes en parlant, la frustration peut être. Il me regarde, sourit et passe sa main sur la taille, que je tape et je recule... Mon cerveau imagine 1000 scénario mais s'arrête sur "il veut jouer avec moi, je ne suis qu'un objet d'amusement pour lui". Il le voit car il arrête de sourire.

A: Océane, non excuse moi, je le voulais je le veux, je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça...

O: Je vais te dire pourquoi, je ne suis qu'un jeu pour toi, la petite Océane a été violée ah bin tien c'est un challenge d'être le premier avec qui elle va coucher depuis son drame.

A: Mais Non... pas du tout. Océane...

Je démarre, il vient taper à ma fenêtre mais je ne le regarde pas, je passe la marche arrière. Il me parle mais je n'entend rien, mon corps a fait un bouclier de protection. Je lâche la pédale la voiture recule vite je braque pour me mettre droite sur la route , je repasse la première et accélére. Je regarde dans mon rétroviseur et je  vois Adam courir derrière la voiture puis ralentir. Je ne sens que maintenant la larme d'énervement et de frustration glisser sur ma joue. Je l'efface du revers de ma main.

O: Quelle conne. Bordel.

Je prends une grande inspiration et hurle aussi fort et aussi longtemps que je peux. Je me gare sur ma place de parking. Le soleil se lève, je rentre chez moi et balance toutes mes affaires sur le canapé, j'arrange mes rideaux pour que la lumière ne me réveille pas, je retire tous mes vêtements, j'attrape mon t-shirt xxl, l'enfile et je me couche. En me couchant j'ai son odeur sur mon oreiller que j'attrape et que je jette à travers la chambre, prend le deuxième oreiller et l'odeur est deux fois plus forte car il a dormi sur celui là.

O: L'univers a décidé de me faire chier ou quoi?

30 minutes plus tard, je n'arrive pas à dormir, la colère c'est vraiment pire que du café.

*BAM BAM*

Il n'a pas osé venir ici quand même. Je ne bougerais pas de mon lit.

B: OCÉANE !

O: Ben?

Je me lève et cours à la porte, ce n'est pas son genre de venir ici sans une vraie raison. J'ouvre la porte... mon cœur s'arrête...

O: Benny ton visage!

Je le fais rentrer, et l'aide à marcher pour se coucher sur le canapé.

O: Qu'est ce qui s'est passé ?

Je vais chercher un sachet de légumes congelés pour lui poser sur le visage. Et repars dans la salle de bain prendre la trousse de soin.

B: J'ai voulu rentrer au Jerry can.

O: Mais Ben c'est un bar anti LGBT, Pourquoi?

B: Un élan de courage, que j'ai vite regretté.

O: Lève le sachet je vais nettoyer tout ça.

Il retire le sachet, ils l'ont vachement amoché mais pas de plaie profonde. Je nettoie son visage lui pose des straps pour aider la cicatrisation et qu'il garde son magnifique visage,

L'inconnue enfin reconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant