17: You don't own me

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Avant de partir, j'ai envoyé un message à Adam pour lui dire que je quittais le bar. Sur la route je me demandais si je lui dis ou pas, si je lui parle du cauchemar ou de l'incident au bar en imaginant un scénario pour chacun . Je passe le portail et le stress monte d'un cran, sinon du sexe, c'est plus simple, on aura pas besoin de parler... Mais il est tenace il va vouloir savoir. Je descends de ma voiture et approche de la porte au moment où je vais frapper il ouvre, deux tasses de chocolat chaud à la main. ok le sexe ont va mêttre à coté, il veut vraiment que je parle. Je rentre l'embrasse et prend la tasse qu'il me tend et prend une gorgée.

O: Putain qu'il est bon!

Je pose ma main sur ma bouche en excuse, Adam rigole.

A: C'est la recette de ma mère. quand j'était pas bien elle me faisait toujours cette recette.

O: C'est vrai, qu'il est réconfortant.

Il passe sa main sur ma taille jusqu'à mon dos et me serre contre lui. je pose ma tête contre le haut de son torse et sens son parfum, le creux de son cou est juste devant mon nez je lève un peu la tête et embrasse son cou, il respire en mode "envie qui monte"..mon espoir n'est pas perdu mais Il me lâche, me tourne le dos et s'éloigne, mon espoir s'en va avec lui.

O: Mais tu vas où ?

A: Au salon.

Je le suis et je remarque que l'on est juste en dessous de la chambre, la continuité de la vitre est jusqu'au salon, qu'est ce que j'aime ce design. Il s'assoit dans un canapé en L. Il s'assoit dans l'angle et je me mets au bout du côté le plus long.

A: Qu'est ce qui c'est passé?

Merde, je lui dis quoi? Le rêve... oui car ça c'est pas vraiment contrôlable.

O: J'ai fait un rêve...

A: Martin Luther King!

Je le regarde interloqué.

A: Désolé, c'était trop tentant. Ta phrase c'était...

O: celle du Révérend je sais mais ce n'est pas vraiment le sujet.

Je me rends compte que je suis très sèche, je baisse la tête.

O: Pardon, je suis fatiguée.

A: J'ai juste voulu rigoler un peu, j'aurais pas dû te couper, vas y dis moi.

O: pour faire simple j'ai rêvé que je devais chanter sur scène avec toi mais que tu chantais une musique je ne connaissais pas, quand je suis arrivée sur scène ce n'était pas toi mais le monstre qui m'a violé, j'ai voulu quitter la scène mais les rideaux étaient devenu de murs, j'ai essayé de fuir , mais ce connard m'a poussé dans le public, je suis tombé et quand j'ai regardée la foule il n'y avait que des clones de ce mec ... et... ils m'ont maintenus au sol j'essayais de  hurler mais j'étais devenue muette, le connard qui était sur la scène est descendu... à baisser son pantalon... il... il m'a dit... la phrase... qu'il m'a dit à l'oreille pendant qu'il... enfin bref... j'essayais de me débattre mais tous les clones me maintenaient et puis j'ai tourné la tête et je t'ai vue...

Depuis le début du récit il a un regard désolé mais en disant que je l'ai vue il a repris un sourire.

O: et tu m'as dit ...les phrases que tu as dit à ta mère.

Il baisse la tête et dépose son chocolat sur la table basse, il serre ses poings entre eux.

A: Je n'aurais jamais dû te le dire.

Je me rapproche de lui et prends son visage pour le forcer à me regarder.

O: Si bien sûr que oui tu as bien fait de me le dire sinon je t'aurais viré de chez moi et on ne se verrait plus.

L'inconnue enfin reconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant