18: I am what I am

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*WIOU WIOU WIOU*

J'ouvre un œil et attrape mon téléphone pour arrêter l'alarme, je pose ma main sur la place près de moi, mais Adam n'est plus là, je relève la tête et cherche quelque chose qui pourrait lui appartenir. Il est peut-être reparti tôt ce matin. Je n'ai vraiment pas de motivation aujourd'hui. Je regarde mon téléphone et envoie un message à Ben.

-O: Tu auras des choses à me raconter ce soir !

Je ferme mon téléphone et me lève. je vais au toilette me nettoyer le visage et me donne des petites tapes pour me motiver. je vais aller manger et je prends mon téléphone.

-B: Je ne suis plus jaloux.

Je rigole.

-O: OMG! ce soir tu me racontes tout c'est une obligation.

-B: Je n'y manquerais pas.

Je sors de la chambre, avance vers la cuisine toujours les yeux sur mon téléphone puis le pose près de l'évier.

A: Salut!

Je pousse un hurlement et me retourne, Adam est posé sur le canapé en train de boire un gobelet de café.

O: Putain! Je pensais que tu étais parti.

Il a un léger sourire.

A: J'ai voulu aller te chercher un petit déjeuner à midi passé.

Je regarde devant lui, il y a des sachets et un autre gobelet de café. Je me rapproche en étant vigilante mais je ne sais pas pourquoi. j'ouvre un sachet comme si quelque chose allait me sauter dessus.

A: Rien ne va te bondir dessus. c'est juste des croissants et des pains au chocolats ou chocolatines du boulanger Français a deux rue de là.

Je prends un croissant et le gobelet de café puis fait le tour de la table pour m'asseoir à l'autre bout du canapé. Adam me regarde mais j'évite de le regarder.

A: On peut parler de cette nuit s'il...

J'envoie ma tête en arrière sur le dossier du canapé et roule des yeux, je ne veux vraiment pas me prendre la tête. Je me lève.

O: Pfff.. j'ai pas envie d'une nouvelle engueulade. Je vais m'habiller.

Je pars vers ma chambre mais il me coupe le passage.

A: On ne va pas se crier dessus. Mais je dois te parler s'il te plaît.

Je me tourne et je vais me remettre dans le canapé. Je ne suis vraiment pas de bonne compagnie aujourd'hui.

O: Alors parle.

Il se pose sur la table basse en face de moi et pose ses mains sur mes cuisses et plante ses yeux dans les miennes, j'ai envie qu'il remonte ses mains le long de mes cuisses. C'est pas possible je deviens perverse, je sourie involontairement , à mon nouveau trait.

A: Pourquoi tu souris?

O: Pour rien, c'est nerveux.

A: Tu ne m'appartiens pas, je le sais très bien, sinon je n'aurais pas peur tous les jours que tu partes pour ne jamais pouvoir te récupérer, je suis maladroit avec toi , tu me rends nerveux. mais comment tu aurais réagit si une femme m'avait toucher?

Je n'avais jamais pensé à cette éventualité, ça doit lui arriver souvent en concert. J'ai un pincement au cœur et une colère qui s'installe dans ce pincement. La jalousie , c'est de la jalousie que j'ai, je presse mes mains contre le tissu du canapé. je brise le contact visuel et regarde son torse.

O: Je comprends. je pense que j'aurais réagi comme toi.

A: Alors Excuse moi je t'avoir crié dessus, c'était impulsif, je n'ai pas contrôlé.

L'inconnue enfin reconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant