12: Hurt

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On est resté au sol pendant 30 minutes avant qu'il se calme, je ne sais pas ce qui s'est passé dans sa tête mais c'était violent. je me suis revue quand je faisais des cauchemars et que je n'arrivais plus a dormir de peur de revoir mon aggression. Je faisais des nuits blanches, j'ai cru que Ricky allait me virer a force que je panique au travail a chaque fois que quelqu'un me regardait mais il a été patient avec moi et je lui en serai toujours reconnaissante. On a fini par se lever , habiller et se mettre sur mon lit pour qu'Adam m'explique.

O: Je viens de combattre ma peur pour toi, je veux t'aider, tu dois me parler...Tu m'as dit: "Je serais toujours là pour toi, je te protégerais, plus rien ne t'arrivera", Je veux te le dire aussi.

Sa tête est sur mes cuisses, il inspire.

A: Ma mère a vécu la même chose que toi, elle était serveuse dans un restaurant, un homme lui a renverser  son verre dessus, elle est partie se changer dans les vestiaires et cet homme l'a violé mais lui a filer le sida, j'avais 15 ans et je lui ai reprocher de ne pas s'être défendu, j'ai lui ai même dit que...

Il se redresse et me regarde , le visage gonflé.

A: Je peux pas dire ça, tu vas me haïr.

O: Tu avais 15 ans, Adam, on dit des choses que l'on regrette plus tard. je te promets de ne pas te détester.

A: Je lui ai dis que dans un sens elle avait envie qu'il la viol.

Wow, c'est violent.

A: Tu vois, ton regard a changé.

Il se lève mais je lui attrape le poignet.

O: Non, écoute c'est vrai que c'est violent mais tu dois me laisser le temps de digérer cette phrase, reviens s'il te plait.

Il se rassoit face à moi et inspire à nouveau.

A: Un soir ma mère était en larmes dans le salon comme tous les autres jours après son agression. Mon père la tenait dans ses bras et lui a dit cette phrase "Je serais toujours là pour toi, je te protégerais, plus rien ne t'arrivera"... une semaine plus tard elle s'était retirée la vie dans la baignoire, c'est moi qui l'ai trouvée...

Je pose le bout de mes doigts sur mes lèvres pour me retenir de jurer.

O: Adam, je suis désolée...

A: Ce n'était que le début.

O: Que le début?

A: Mon père est arrivé pendant que la police s'occupait du corps de ma mère, j'étais tellement plein de haine, qu'il n'avait pas tenu cette promesse, de la protéger, qu'il ne lui arriverait plus rien. on se battait tous les jours, il tombait dans la drogue et l'alcool, il s'enfonçait lui aussi, il n'y avait pas un jour calme à la maison... jusqu'à la veille de mes 18 ans... J'étais dans ma chambre en train de m'endormir, j'avais préparé mon sac pour partir, quitter cette maison de l'horreur a mon réveil... un moment dans la nuit, j'ai ouvert les yeux, mon père était au dessus de moi, il venait de déposer un baiser sur mon front, il était complètement saoul, il pointait une arme sur moi, il me reprochait d'avoir tué ma mère et qu'il allait me tuer, il tanguait beaucoup j'ai essayé de lui prendre l'arme mais il l'a lâchée et m'a attrapé à la gorge, il était trop saoul pour tenir, je lui ai donné un coup de pied dans les parties, il est tomber au sol, j'ai bloquer ses bras sous mes jambes et j'ai commencé à le frapper sans réussir à m'arrêter...

Je suis horrifiée.

O: Tu l'as....?

A: Non... Non, il saignait beaucoup mais non il n'est pas mort. quand il a arrêté de se débattre,j'ai crié sur lui en disant que le jour où je promet à quelqu'un de le protéger que je ne serais pas comme lui que moi je le ferais tous les jours puis j'ai pris mon sac et j'ai quitté la maison. Je fais encore des cauchemars de cette nuit-là, malheureusement c'est à toi que j'ai fais du mal en me réveillant. Je suis désolé.

L'inconnue enfin reconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant