Toi. Moi. Nous. [TodoDeku]

Chapitre XXVIII : Todoroki

(18 ans).

*-*-*-*-*

De Shoto – Réunion de famille en fin d'après-midi, vers 17 heures. Sujet assez important. Aucun refus ne sera accepter.

Voilà le message que j'ai envoyé à Fuyumi, Natsuo et mon père il y a quatre heures. J'ai longuement réfléchis sur les sujets que je compte abordé avec eux, j'ai pris le temps de me poser les bonnes questions et en voilà ma réponse. Après des mois et des années, je suis prêt à faire face à mon père comme il se doit.

C'est aujourd'hui que je prends entièrement ma vie en main et c'est à partir de ce soir que je vais volé de mes propres ailes. Il est grand temps pour moi de devenir un homme, un vrai. Il est temps de faire quelque chose de ma vie, de la vivre sans aucun regret et la tête haute. Je me suis longtemps reposer sur les ordres de mon père, ne pouvant rien lui dire sous peine de vivre un enfer mais je suis décidé. Je vais lui faire face pour de bon, avec ou sans le soutien de ma famille. Bon, je sais déjà que Natsuo sera de tout cœur avec moi parce qu'il déteste autant papa que moi, et je pense que Fuyumiv a essayé de me résonner avant d'abandonner. Il n'a aucun allié dans cette famille, il sera obligé d'accepter mes conditions.

- Hey Shoto, tout va bien ?

Je tourne mon visage vers mon petit ami, installé confortablement dans mes bras et qui me regarde avec inquiétude.

- Oui, pourquoi ?

- Je sais pas, tu parais dans la lune depuis quelques minutes.

Oh, c'est ça qui l'inquiète ? Je souris amoureusement, attendri par sa réaction et penche la tête pour embrasser ses lèvres. Nous sommes installé dans son lit à regarder une vidéo sur son portable.

Sa mère m'a autorisé à venir dormir avec lui la nuit dernière et je ne me suis pas fait prier. Je n'ai pas hésiter une seconde et j'ai préparer mon sac en moins d'une minute. Natsuo a bien voulu me conduire jusqu'ici et j'ai passé une merveilleuse soirée. On n'a rien fait de spéciale, on a beaucoup parler avec Madame Midoriya, on a fait un jeu de société et on a regarder un film avant d'aller se coucher mais c'était merveilleux parce que j'ai pu être avec mon Izuku. J'ai pu l'embrasser comme j'en avais envie, j'ai pu lui prendre la main sous la table pendant le repas ou l'avoir contre moi pendant le film. Mais surtout, j'ai pu passé une nuit entière collé contre son corps. J'ai profité de sa chaleur et il a profité de la mienne.

Et aujourd'hui, nous avons passé la plupart du temps dans sa chambre. Soit à s'embrasser et se câliner, soit à se chamailler comme des enfants. Son rire est la meilleure mélodie que j'ai entendu au monde et j'ai tout fait pour l'entendre.

- C'est rien, mais je vais devoir y aller. Il est bientôt l'heure de rejoindre Satan.

Izuku émet un petit rire et se redresse pour me laisser quitter le lit. Je le fais avec regret parce que je me sens tellement bien quand je suis avec lui, mais comme c'est moi qui est donné rendez-vous, je ne peux pas me permettre d'être en retard. Comment pourrais-je être pris au sérieux sinon ?

- Et... tu crois que ça va allait ?