Laisse le feu en toi s'exprimer... Un jour, Cléo comprit le sens du verbe VIBRER !
Elle s'est toujours demandé ce que c'était d'être une femme sexuellement libérée... D'être celle qui multiplie les amants... D'oser jouir comme on respire... Du sexe...
Lundi fin d'après-midi, je rentre du travail et je me dirige vers le shop de Tom. Je ne l'ai pas vu du week-end, j'ai énormément dormi et lui en a profité pour terminer des toiles.
Evangeline sort de chez Tom, elle lui tient le bras et lui sourit. J'ai une boule dans le ventre qui se forme, la même que quand nous étions chez elles. La rouquine roucoule un peu trop près de mon homme. Il se penche et elle lui fait la bise. La boule dans mon ventre me tord les entraille et mon sang ne fait qu'un tour mais je ne laisse rien transparaître surtout quand elle me remarque et me salue à son tour tout en me prenant dans les bras et qu'elle me glisse à l'oreille :
- Il est tout à toi ma belle ! À une prochaine !
Pourquoi elle m'a dit ça ? Elle a fait quelque chose avec lui ? Je scrute Tom qui me sourit et vient me dépose un tendre baisers mais mes suspicions ne sont que peu éteinte surtout que le parfum capiteux d'Evie est sur lui. Bien évidement, j'attend qu'elle soit dans sa voiture pour lui dire sèchement : - Tu sens son odeur.
Il semble étonné et renifle son pull. - Tu trouves ?
Il m'invite à rentrer. Je me dirige à son appartement. Il me suit de loin, il ferme sa boutique et j'en profite pour observer son appartement qui s'est transformé en véritable atelier d'artiste. Mon œil s'arrête sur une toile. C'est un corps de femme généreuse proportionnée avec un belle poitevine mise en valeur dans une position sexy...
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- Elle te plaît, mon amour ?
Les douces mains de Tom m'enveloppent de sa chaleur mais le parfum de la rousse est toujours sur lui ce qui met mes nerf à vif.
- C'est qui, Evangeline ?
Il rigole. Évidemment c'est moi, je me rappelle avoir pris cette pose pour qu'il puisse les utiliser en modèle.
- Désolée d'être jalouse comme ça, m'excusé-je.
Il me serre plus fort contre lui et étouffe un petit rictus. - Comment tu peux être jalouse ? Le but de notre relation de trouple. Le partage...Julien te partage avec moi. - Je les suis d'Evangeline. Elle est belle.
On dirait une comportement de gamine. J'ai une larme qui roule le long de la joue. Tom le remarque, il est si sensible, si intuitif. Il me tourne vers lui et prend mon menton entre ses longtemps doigts. Il plonge ses yeux polaires dans les miens.
- C'était juste du cul avec elle. C'est toi qui me plaît.
Je ne bouge pas d'un cils, j'essaye de retenir mes larmes qui sont presque à ras bord de ma bordure de paupières inférieures.
- Cléo, j'ai couché avec elle parce que tu le voulais, tu m'y as autorisé. - J'ai passé osé dire non !
Bon sang je regrette tellement de l'avoir partagé.
