P'tite fille.

Il y a des jours où.

Il y a des jours où on vit,
Des jours où on meurt.
Il y a des jours où l'on prie,
Des jours où l'on pleure.
Parfois j'me demande
ce que je fais encore ici,
traitée comme un monstre
car ma différence me détruit.
Parfois je me réveille seule,
face devant le miroir,
j'aimerai juste oublier
tous les moments de mon histoire.
Ce que j'dis c'est vrai
et putain qu'est - ce que j'ai mal,
je n'ai aucune haine,
mes paroles ne sont
aucunement vitales.
Certains osent critiquer,
Mais j'les ignore,
Ce ne sont que des connards.
Désignés à la mort.
La liberté n'existe pas.
Vous n'êtes que des menteurs.
L'humain est sale à vous entendre,
Vous n'avez aucun coeur.
Mais je suis qui ?
Dans cette vie corrompue,
Je crèverai p't'être demain,
sans que personne n'ai vu !
Je me renferme dans mon monde,
Car j'me sens moins rongée.
Vos mentalités de merde !
Je peux rien y changer !
Je suis hostile à ce monde
dénué de sens.
Les gens n'ont pas de respect,
ils critiquent, ils t'offensent.
J'ai perdu des êtres chers,
et oui c'est vraiment dur.
En ce moment là
t'as juste envie de casser un mur.
Tous des chiens.. À vous entendre, j'devrais plutôt vous ressembler.
Si la différence était une arme,
J'rêverai de tous vous flinguer.
En fait, si selon vous
j'suis différente,
C'est parce que mes
paroles vous pèsent,
Vous m'avez détruit,
brûlée dans d'la braise.
Seule contre tous,
J'pouvais rien faire.
Je n'avais que le silence comme allié.
J'devais donc me taire.
Si tu verses une larme,
C'est que t'as vécu la même histoire.
La même vie de merde,
On est pareil sans le savoir.