On écrit, et on attend,
patiemment,
que la porte se referme.Elle rentre.
On se crispe,
on s'impatiente,
on a hâte, et on at
attends.Attends !
Et on crie et on se noie
sous des mots trop lourds,
étouffés,
par des mots qui ne veulent pas parler.On voudrait tout dire
et elle ne comprend rien.Maman !
Noyée dans sa détresse,
qui d'elle ou moi prend soin de l'autre ?Ta présence est mon réconfort,
se dit dans les deux sens,
et les deux sens me font du bien.Attends !
Attends, je voudrais te parler,
de soleils, tu sais maman, de Bali,
tu t'en souviens ?Parle m'en encore un peu.
Faisons comme si j'étais toujours petite,
console-moi,
et fais disparaître ce chagrin,
comme toi seule sait le faire,
comme la nuit au matin.Tu sais,
j'ai un peu mal au coeur,
maman.Il a bien des bleus sous ses côtes.
Bien des échardes sous ses 'je t'aime'.Attends !
Je voudrais que l'on parle.
Mes cauchemars ne sont plus dans les placards,
maman.
Ils se cachent dans le regard des gens,
maintenant.Et ça fait mal.
J'aimerais que l'on en parle.Un soir ou un matin,
qu'importe, tout me va.
Je voudrais simplement que
de temps en temps
de temps à autre
le temps s'arrête.Qu'il s'arrête au moment où la porte se referme,
et que tu rentres
dans ma peau
qui me semble trop petite.Etriquée,
recousue de vieux secrets,
ma peau de jeune adulte
qui ne sait pas encore penser.{ Elle avait mal, mais elle ne pouvait pas le dire. }
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P'tite fille.
Random- where do you see yourself in the future ? -*laugh* you're cute but i don't see myself in the future