Falling in Love with your Brother

Chapitre 9 - Le Private Club

Coucouuuuu ! Oui vous ne rêvez pas c'est bien la suite, je suis désolée mais comme j'ai à coeur de finir le premier jet de ma fantasy en janvier, je veux vraiment progresser un maximum. Mais vous en faites pas mes loulous, j'ai pas prévu de lâcher Luna et Andreas ♥ Surtout avec ce chapitre hyper long qui j'espère va vous plaire ! 

***

LUNA

Même faire les cents pas ne suffit pas à me calmer. Je serre si fort les poings que mes ongles s'enfoncent douloureusement dans mes paumes. J'inspire de plus en plus fort, canalisant ma colère pour ne pas m'effondrer. Je me retiens de donner un coup de pied dans la première chose qui traîne dans le jardin.

Je lorgne sur la piscine où j'irais bien piquer une tête. Ou plutôt noyer cette maudite console qui obsède Arthur ! Mon cœur tambourine dans ma poitrine comme un fou.

— Hey, mistinguette, tu comptes camper dans le jardin ?

Les joues rouges de rage, je me tourne vers Gabriel. Il porte une tenue décontractée presque chic, un bermuda bleu marin, un polo blanc de grande marque. Le col rappelle la couleur foncée de son bas.

— Non... Je.

Qu'est-ce que je m'apprête à faire au juste ? J'avale ma lèvre inférieure, sentant le goût fruité du gloss se répandre dans ma bouche.

— Bon, alors on y va ? C'est pas tout ça mais je crève la soif et vous m'avez donné envie avec vos cocktails.

Je souris, Gab a toujours ce côté très abrupt, parfois déconcertant. Il ne me laisse pas en placer une et me fait signe de le suivre. Je jette un dernier regard vers la maison, la lumière dans la chambre de mon petit-ami est toujours allumée.

Ma poitrine se comprime mais je balaie le sentiment d'un geste de la main avant de m'installer à l'arrière de la voiture.

Andreas prend place sur le siège conducteur, tandis que Prune nous rejoint, en ajustant son chignon haut. Elle m'examine longuement avant de prendre la parole :

— J'ai eu peur que tu m'abandonnes.

Elle affiche une moue adorable et rien que pour cette raison, j'aurais fait aussitôt demi-tour, malgré les escarpins aux talons vertigineux.

— C'était mon idée, j'allais pas te laisser tomber.

Prune hausse les épaules.

— Après, j'étais en compagnie de deux beaux gosses, j'aurais connu pire comme soirée.

Elle ricane à sa blague, Gab se dandine dans son siège en sifflant bruyamment, satisfait du compliment. Assise derrière Andreas, j'aimerai bien décrypter sa réaction. Est-ce qu'il aurait quand même accepté de venir sans moi ?

Dans le fond, l'idée que ça se produise me serre le cœur, j'ai vraiment envie de passer du bon temps avec lui au Private Club. Mes pensées s'emmêlent entre nos différentes conversations, notre sortie improvisée sur la péniche et les disputes avec Arthur.

Prune me surprend en posant sa douce main sur la mienne. Nous avons posé le même vernis, ses doigts se confondent avec les miens.

— On va passer une merveilleuse soirée, mon chat ! Et j'ai le truc idéal pour ça.

Elle fouille dans sa petite pochette et sort un jeu de cartes. Je lis rapidement le titre " Pari.s en soirée ". Pendant une fraction de seconde, ma bonne conscience me rappelle à l'ordre, ce n'est pas parce que je viens de me froisser avec mon petit-ami que je dois faire n'importe quoi.