Chapitre 16 - Merde Merde et Remerde

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Coucouuuuu ♥ Comment ça va ? Oui oui un nouveau chapitre, vu que j'ai fini une réécriture et que j'entame l'autre prochainement je me suis dis que ça pourrait être bien d'écrire un peu cette histoire ♥ 

On est environ au 1/3 de l'histoire, vous n'êtes pas encore prêts pour ce qui va arriver ! Mouhahahah ! En attendant je vous souhaite une bonne lecture. 

***

LUNA

A peine la porte fermée, nous nous fixons sans ciller. Si j'avais plus de cran je lui aurais sauté au cou pour l'embrasser. Goûter de nouveau à ses lèvres devient viscéral. L'électricité stagne entre nous, j'observe son torse se soulever difficilement, ses yeux faire la navette sur chaque partie de mon corps. J'ai moi-même le souffle court.

Andreas est le premier à baisser le regard, un ange passe et je devine un froncement de sourcil bien qu'infîme. A quoi pense-t-il maintenant ?

— Je vais les faire chauffer, annonce-t-il en m'indiquant le sachet de maïs toujours dans mes mains.

Cinq minutes plus tard, nous nous installons dans le canapé, le seau à pop-corn entre nous. Andreas a délibérément agi froidement, ne me laissant pas le choix. Je retiens un soupir, j'imagine qu'il a raison. Ce n'est pas bien de lorgner sur le grand frère de mon petit-ami, il a au moins la maturité nécessaire. Mais ça m'attriste quand même.

— Tu as réussi ton contrôle d'anglais ? demande Andreas en jonglant entre toutes les télécommandes.

Je hausse les épaules :

— Ma prof s'est vautrée ce week-end, je sais pas quand elle va revenir...

Je tortille mes doigts entre eux, j'ai vraiment apprécié faire ce cours particulier avec lui, mais je n'en vois plus l'intérêt tant que je n'aurais plus d'enseignant.

— C'est dommage, après elle était pas très douée non ?

— C'était mieux que rien, avoué-je en grignotant des pop-corn.

— Je suis toujours disponible, Luna.

Mon cœur bat plus fort dans ma poitrine, est-ce que c'est une proposition pour se revoir de nouveau chez moi ? Au lieu de répondre, je continue de m'empiffrer de grains de maïs.

Andreas se sert à son tour, ses doigts effleurent le dos de ma main, je m'électrise aussitôt. Mon échine se hérisse et un courant passe de mon crâne à mes orteils, j'en ai le souffle coupé.

Plus ça passe, plus je sens mes barrières s'effondrer les unes après les autres.

Mais il y a Arthur, chantonne l'ange trop fièrement. Pour autant, je ne m'en préoccupe pas et continue d'apprécier les caresses délicates d'Andreas. Il me frôle, me touche à peine, pourtant c'est comme s'il avait mon cœur en main et qu'il le comprimait. Pas violemment, juste assez fort pour me dire : Tu m'appartiens, Luna.

Mes joues se colorent rien qu'en imaginant le blond me susurrer cette phrase contre l'oreille, dévorer mon lobe, ses dents s'enfonçant dans ma chair, marquant ma peau. Mais il se contente simplement de dessiner les lignes de vie de ma paume.

Je vais devenir folle.

Le générique de la série démarre, les hauts-parleurs grésillent derrière le canapé et je sursaute quand la première note explose dans mes tympans. J'en lâche les quelques pop-corns que j'avais en main et les éparpille sur le sofa.

— Mince ! pesté-je en les cherchant alors qu'Andreas vient d'éteindre toutes les lumières.

Seul le filtre bleuté de la télévision nous éclaire, je me tortille sur place pour ramasser les dégâts tandis qu'il m'aide. Mes cuisses sont parcourues de décharges électriques à chaque fois qu'il me touche, ses doigts marquent ma peau malgré l'épaisseur du jean.

Falling in Love with your BrotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant