Chapitre 14 - Premier cours d'anglais

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Coucouuu oui oui je suis déjà de retour parce que je crois que je tombe amoureuse de mes personnages, je les adore ! Du coup j'ai écris le chapitre 14 ce week-end et là je prépare le 15 ;) ! Je vais essayer de le finir assez vite pour que vous puissiez en profiter ♥ ! 

***

ANDREAS

Je pique un cookie encore chaud sur la plaque de cuisson, ma mère me menaçant de son éternel regard réprobateur. J'évite le coup de torchon sur les doigts en en saisissant un deuxième.

— Tu ne veux pas attendre que ton frère rentre ?

Je hausse les épaules, pour une fois qu'il est sorti de sa tanière, il devrait en profiter pour rester dehors. Surtout que je dois me rendre chez Luna dans moins de deux heures. Je trépigne d'impatience, mon cerveau m'envoie des images plus coquines les unes que les autres.

— On a discuté avec ton père hier.

Le ton qu'elle emploie me ramène aussitôt sur Terre. De quoi est-ce qu'elle va encore me parler ? Surtout que moi aussi j'ai une nouvelle à annoncer, j'ai repoussé la discussion plusieurs fois, mais Gab insiste.

— Tant mieux, j'ai aussi un truc à vous dire.

Ma mère s'assoit sur une chaire de la cuisine, elle gratte un peu de pâte crue oubliée qui a collé à la nappe.

— On aimerait que tu trouves un travail quelque temps, on sait que tu repars en avril. Mais il reste huit mois à patienter, tu ne comptes pas passer tes journées à batifoler.

J'en été sûr, en même temps si on ne s'était pas pris le bec avec Arthur au sujet de sa zone de confort pour la salle de bain et les heures de repas, on n'en serait pas là.

— Je ne suis quasiment pas là de la journée, je ne vois pas en quoi ma présence vous gêne ?

— C'est uniquement pour te responsabiliser, mon poussin.

Je choppe un troisième cookie et le casse en deux. Un filet de vapeur s'en échappe, amenant avec lui une douce odeur de chocolat noir.

— J'ai déjà travaillé en Finlande et j'ai signé un contrat. Je ne vois pas ce que je peux faire de mieux.

Je fourre la moitié du biscuit dans ma bouche, ma mère m'observe, démunie avant de soupirer.

— Arthur travaille dur pour sa dernière année de lycée, je ne veux pas qu'il y ait des différences entre vous. Tu te lèves tard quand lui dort peu.

— Pauvre chéri, la coupé-je, il peut très bien aller se coucher plus tôt au lieu de jouer à s'en crever les yeux.

— Il est dans une passe difficile, Andreas.

— Et toi, Maman, tu prends toujours sa défense. Arthur va très bien.

Elle souffle, ses yeux s'humidifient face à la dureté de mes mots. Je croise les bras contre mon torse, braqué à mon tour.

— Est-ce que tu peux au moins déposer ton CV quelque part ? Ou donner des cours du soir à des collégiens ?

J'ai envie de rétorquer que je vais commencer dès maintenant, mais elle ira le rapporter à mon petit-frère et je mettrai Luna dans l'embarras. Je rejette ma tête en arrière en soupirant, je déteste la voir tiraillée ainsi.

— OK, je vais voir ce que je peux faire.

— Merci, mon poussin.

Elle se lève pour me prendre dans ses bras, du moins, elle m'encercle comme elle peut et dépose un baiser collant sur mon front.

Falling in Love with your BrotherOù les histoires vivent. Découvrez maintenant