Une nouvelle journée commençait, la sonnerie quotidienne retentissais dans l'immeuble. J'étais extrêmement perturbée par mon rêve. Signifiait-il quelque chose ? Etais-je attirée par Marcus ? Cela expliquerais mon ressenti avec lui ?
Cela faisait maintenant une semaine que je n'avais pas vu Astrid et que je vivais dans ce mode de vie. Cela devenait difficile d'être autant éloigné d'elle, beaucoup ne supportait pas de ne pas voir leurs familles et se soulevaient. Ce qui étaient censé calmer les rebelles, n'avaient fait qu'en réveiller d'autres. Chaque jour le bilan de condamnations augmentait, les rebelles se montraient de plus en plus et ne travaillaient plus dans l'ombre. Ils avaient ce qu'ils voulaient, on parlait enfin d'eux et on leur accordait de l'importance. La présidente avait déjà envoyées des mails et fais passer des campagnes contre les rebelles rien n'y faisait, au contraire cela les encourageait. J'ignorais tous de la vie actuelle de ma sœur et c'était bien la première fois depuis toujours.
Comme chaque matin, j'entendais les plaintes de monsieur Mauril au petit déjeuner. Cela devenait quotidien, je ne l'écoutais même plus en réalité. Toutes les journées se ressemblaient en général, cours, corvées, disputes de monsieur et madame Mauril sur divers sujets. Heureusement, il y avait May, Laë, Eyden mais aussi et surtout Marcus. Marcus me faisait toujours rire et m'entrainais dans un monde à part à chaque fois que nous étions ensemble. Il me faisait flotter sur un petit nuage, pas un froid et pluvieux, mais plutôt un en guimauve.
Je partais tous les jours à sept heures afin de retrouver mes amis. Ce jour-là il n'y avait que Marcus
- Bonjour princesse, me dit-il, pour blaguer. Bien dormis ?
- Monsieur Mauril as fait que ronfler, mais à part cela, on va dire oui et toi ? Lui dis-je. (Je rougissais en pensant à mon rêve)
- Pas vraiment, tu hantais mes pensées. Blagua-t-il.- Trop marrant, ce que tu peux être bête. Lui dis-je. (je me demandais s'il savait ? Ou si le destin voulait m'embêter, décidément tout était fait pour me gêner)
- C'étais une blague, tu n'as aucun humour. Me dit-il d'un ton vexé.
Peut-être n'avait-il pas dit cela pour rigoler ? Bien sûr que non, c'était Marcus voyons, ils faisaient toujours des blagues et n'étaient pas très souvent sérieux avec moi. Je songeai comme même à cette possibilité. Heureusement le silence ne dura pas, Eyden nous avait rejoints et essayais d'apprendre la guitare à Marcus. C'était très amusant, d'autant plus que Marcus n'avait pas du tout l'oreille musicale. Cependant celui-ci avait une voix d'ange qui là encore me faisait papillonner.
A 8 heures nous durent aller en classe. La leçon du jour était particulier, nous expliqua la professeure : nous allions travailler en groupe de 5 sur une étude de documents qui sera noté. Notre groupe était déjà constitué lorsqu'elle annonça le nombre, Marcus avait croisé mon regard au mot groupe. Je ne pouvais m'empêcher de me dire à quel point il était beau à chaque fois que je le voyais. Le plus dur pour moi dans ce travail serait de rester sérieuse. Madame Chollet nous distribua les documents et nous annonças que nous avions quatre heures pour réaliser ce travail. May très organisée pris tout de suite les choses en main, elle nous répartissa les tâches. Les documents distribués parlaient des rebelles, ils nous informaient des fugitifs qui s'étaient potentiellement retrouvés en forêt. Nous devions retracer tous les crimes qu'ils avaient commis pour s'enfuir et les peines encourues si ont les retrouvés.
Eyden nous dit en blaguant que nous aurions pu, nous aussi, nous enfuir en foret et rejoindre ses fugitifs. Laë n'était absolument pas de son avis, mais tout le monde gardé l'hypothèse dans un coin de la tête (juste au cas où). L'idée me trottait quand même dans la tête, ce serait un moyen de rejoindre Astrid, mais aussi de vivre enfin hors de cette horreur continuelle. De plus ce ne serait pas la première fois que l'on serait livrées à nous-mêmes et je pourrais me rapprocher de mes amis ? Si je réussissais à trouver un ou deux chevaux nous n'aurions guère de soucis à nous faire. Je pourrais leurs apprendre à monter et nous irions jusqu'aux terres libres d'Asie.
Lorsque la sonnerie retentit, Mme Chollet ramassa nos papiers et nous purent aller au réfectoire.
À 14 h 00, Madame Chollet alluma le grand écran de la salle, nous eûmes droit à un discours menaçant de la présidente.
Bonjour cher pays, je sais que les derniers jours n'ont pas étaient simple pour nombre d'entre vous, j'appelle à votre sérieux et à votre bon sens à tous. Si les rebellions ne cessent de se multiplier, je serais dans l'obligation de prendre des mesures drastiques. Je vais libérez les étudiants cette après-midi afin qu'il réfléchisse aux conséquences de leurs potentiels actes, car oui ce ne sont pas que des adultes qui sont concernés et c'est d'ailleurs très attristant.
Je vous demande de vous ressaisir, le Système est mis en place pour VOUS.
Il a était créer pour améliorer VOTRE mode de vie.
Tout ça, c'est pour VOUS.
Alors ne soyez pas ingrat, oui il y a des sacrifices à faire, mais ils en valent la peine. Ne voulez-vous pas vivre dans un monde en paix ou chacun à sa place et où règne la paix ?
Madame Chollet éteigna le projecteur et nous déclara qu'elle savait pertinemment que nous allions nous amuser et pas réfléchir comme il nous l'avait était demandés, elle ajouta aussi qu'elle ne nous donnerait pas de devoirs, car elle souhaitait que l'on s'amuse.
C'était définitivement la meilleure professeure.
Marcus nous proposa directement d'aller au jardin du quartier, Laë et May déclinèrent l'invitation, elles avaient de longues corvées à faire. Je me retrouvais donc seule avec les garçons, Eyden proposa de m'apprendre la guitare. Je savais que cela lui faisait plaisir, mais je n'avais aucune patiente. Je ne voulais pas m'agacer et gâcher notre amitié, je décidais de le lui faire comprendre que non en blaguant. Je leur dis que si l'on voulait rester dehors sous ce beau ciel il ne vaudrait mieux pas.
Marcus s'esclaffa : Je suis certain, que tu serais très douée, m'enfin si tu veux je pourrais vous apprendre à skater ce serait amusant. Nous proposa-t-il.
- Super idée si tu veux que je finisse à l'hôpital. Lui répondis Eyden.
- Haha, si tu veux je veux bien me sacrifier pour ta science. Avancais-je.
- C'est vrai ? Répondis Marcus les yeux pétillants.
- Pourquoi pas, répondis-je d'un air malicieux.
-Promis je fais attention à ce que tu ne te blesses pas, je veillerais à tes côtés, me dit-il.
Il posa sa planche sur le sol et me montra comment la faire rouler. Il plaça la planche devant moi et me dit de monter dessus. Il m'attrapa les hanches de façon à me tenir si je venais à glisser. Il me dit de pousser le sol avec mon pied qui n'était pas sur la planche, je manquai de tomber, mais heureusement Marcus me tenait. Je lâchais un petit rire nerveux, Marcus me regardait avec un grand sourire. Je sentais son regard sur moi, il ne me jaugeait pas, mais me regarder fixement. Eyden s'assit sur un banc et sortit sa guitare, il se mit à répéter son morceau.
Au bout de quelques essais, j'arrivais à trouver un peu d'équilibre et demandais à Marcus de me laisser essayais seul. Il restait comme même près de moi au cas où. Je respirais un bon coup et me lançais vers la pente, je calais mes 2 pieds sur les vis et tentais d'être le plus stable possible. Je fonçais dans la pente (un peu trop vite), Marcus était en bas, je pris peur et perdit l'équilibre. Marcus qui m'avait vu tremblait avait couru vers moi, et, lorsque la roue du skate dévia sur un caillou je tombai en arrière. Marcus eu le réflexe de m'attrapais les bras, j'étais à quelques centimètres du sol, mais celui-ci me tenait fermement. Je sentais le souffle de sa respiration sur mon visage, il était quasiment collé à moi. Il me souriait simplement, je ne réalisais pas vraiment ce qu'il se passait, j'étais encore sous le choc. J'avais eu très peur, mais être ainsi dans ses bras m'apaisait.
- Oh les amoureux vous avait finis de vous regarder bêtement. Nous lança Eyden.
J'allais le contredire, mais Marcus me coupa me sourit et me dis de laisser.
- Tu crois qu'on ne t'a pas remarqué avec Laë toi ? Malheureusement pour toi elle aime papillonner. Lui répondis Marcus.
- C'est n'importe quoi ! Dit-il en rougissant. Je vais y aller moi. À demain. Nous dit-il.
J'étais donc seule avec Marcus.
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REBELS - tome 1 / Édité
Science Fiction2070, fin de la guerre, mais pas de l'horreur pour autant. Pour calmer les rebelles le peuple sera divisée en 3 Patriam. Alix Flecher, orpheline se retrouve mêlée à la rébellion qui menace de renverser le gouvernement. Cette séparation semblait idé...