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Joyeux Nouvel An ! Bonne année ! 🥳

Je souhaite de réussir dans vos projets, de devenir la personne que vous voulez, de vous aimez et d'aimer les autres ! 🤍

Je souhaite de passer une belle année auprès des gens qui compte pour vous !

Prenez soin de vous 🥰


Chapitre 2


-Leia-


Septembre 2020


Hier soir, j'avais demandé à Ken de me rejoindre. Je n'arrivais pas à dormir. À chaque fois que j'avais fermé les yeux, Tarik apparaissait. Puis quand j'avais fini par m'assoupir ne serait-ce qu'un instant, je m'étais levée en sursaut me rendant compte qu'il n'était pas à côté de moi dans le lit. Je m'étais mise à pleurer réalisant que c'était réellement fini. Quand mes pleurs avaient cessé, j'étais alors cherché Ken. J'avais terriblement besoin de quelqu'un à cet instant, d'une chaleur qui serait me réconforter. Sur l'instant, je n'avais pas réalisé que j'utilisais Ken, je crois que je n'en avais un peu rien à faire sur le moment. Tout ce que je voulais, c'était d'arrêter de penser, arrêter de sentir cette douleur lourde dans ma poitrine, roulant jusque dans mon estomac. L'impulsivité de Ken et mon âme en peine avaient parlé. Quand son corps avait touché le mien, mes larmes avaient repris jusqu'à ce que je m'endorme dans ses bras le cœur endolori.

Ce matin, je m'étais réveillée seule dans son lit. Un mot sur la table de chevet avait été laissé :


« J'ai dû partir au stud'. Merci pour cette rencontre et cette nuit à tes côtés. Ken. »


Ce n'était pas étonnant que je ne m'étais pas réveillée, ayant le sommeil lourd. Un astéroïde aurait pu s'écraser à côté de moi que je ne l'aurais pas entendu. Je devais avouer que l'absence de Ken, ce matin, me rappelait qu'une chose : j'étais seule. Cette nuit n'aura été qu'une parenthèse, comme un rêve. La réalité en est tout autre. J'avais beau m'aimer et savoir que mon couple, que dis-je mon ancien couple, n'était pas une partie de moi, mais juste une extension, je n'y arrivais pas. J'avais juste l'impression qu'on avait arraché une partie de moi. Et cette partie était Tarik. Je ne savais pas comment je pourrais vivre ma vie sans lui. En même temps, il le fallait. Nous n'avions pas pris cette décision pour rien. Ce serait cracher sur nous. Cette rupture était nécessaire. Je rassemblais mes affaires, puis je partis de l'appartement.

Hier, j'avais rencontré Nekfeu. C'était nimp'. Je ne m'en remettais pas. Mais je n'arrivais pas à positiver par rapport à cette rencontre. Tout me ramenait à Tarik. Ce mec de dos qui marchait dans la rue lui ressemblant ; une voiture passant avec la musique de PNL à fond ; des filles au coin d'une rue non loin de mon appart' qui s'excitaient sur le corps de Nabil. Ce genre de choses qui n'arrive jamais en temps normal, ou du moins pas aussi souvent, ou alors dont je ne prête pas forcément attention. Mais maintenant j'ai l'impression de voir des signes, des références à Tarik et aux QLF à chaque coin de rue. Marchant de plus en plus vite en direction de mon chez-moi, je ne pouvais pas empêcher mes larmes de couler à nouveau. J'avais l'impression que tous les gens autour de moi me regardaient, que j'étais leur bête de foire. Je détestais cette sensation. Comme si la paranoïa prenait possession de mon corps. Une fois le code tapé, les marches montées, la porte passée, je me rendais compte que même chez moi, je ne serais pas tranquille. Car même dans ce qui était censé être mon cocon, tout me ramenait à lui. Tarik, mi lionu. Je nous voyais dans mon lit clic-clac assis, allongés, côte à côte, l'un sur l'autre. Je nous voyais adossés à mon bureau, je me voyais en train de peindre, lui sur le lit. Je me voyais dans la cuisine, lui me rejoignant mettant ses bras autour de moi dans une étreinte pleine d'amour. Je nous voyais dans ma salle de bain en train de prendre une douche, ou de nous brosser les dents. Je nous voyais partout faisant l'amour, la guerre, bossant, refaisant le monde. Même dans mon appartement, je n'étais pas tranquille. Mes pleurs n'en finissaient plus. Je pris mon portable et fis la chose que je faisais toujours quand ça allait mal : j'appelais ma meilleure amie et mon meilleur ami.


« - Je vous en avais parlé. Mais... C'est fini... J'éclatais en sanglots encore plus forts que plus tôt. C'est fini entre... entre Tarik et... Moi ! Je pleurais de plus belle.

-       Chuuut, on est là. Ça va être très dur. Mais si tu as pris cette décision, c'est que c'était nécessaire. Alors, oui, au début, il te manquera comme une folle. Mais avec le temps ça ira mieux. Je sais qu'aucun de mes mots ne sauront t'apaiser. Mais sache qu'avec Clément qu'on est là pour toi, et qu'on t'aime très fort. Déjà 14 ans d'amitié et c'est loin d'être fini. Me dit Addie.

-       Oui, c'est vrai. Tu as raison. Mais ça me fait tellement de mal...

-       Je ne sais malheureusement pas ce que ça fait ma Lélé. Mais ce que je sais, c'est que tu es quelqu'un de forte. Tu te relèveras comme toujours, encore plus résistante, plus solide. Car tu es une guerrière Leia. Enchérit Clém.

-       Je vais monter à la capitale. On se fera un week-end qu'entre meuf tranquille à faire que des choses qu'on aime.

-       Ah ouais, vous m'excluez comme ça. S'indigna faussement Clément.

-       Bon ok, tu peux venir. Autorisa pour de faux Addison.

-       Ça me ferait tellement de bien, vous ne pouvez pas savoir.

-       On regarde les trains et on réserve nos billets, ok ?

-       Hm. »


On continua notre conversation pendant des heures. Avoir appelé Addie et Clém m'avait fait un bien fou. J'allais arriver à dépasser cette rupture comme tout ce que j'avais déjà surpassé dans ma vie.


*


Mais quand la fin de la journée montra le bout de son nez et que je vis que j'avais été une grosse larve, mon moral redescendit en flèche comme jamais.

Alors, je fis ce que je faisais de mieux, dessiner. J'avais dessiné pendant des heures sans m'arrêter. Les paroles d'Helsinki de Dinos, ainsi qu'Adieu mon amour d'Hatik résonnaient en moi. J'avais tellement dessiné que je n'avais plus de forces dans mes doigts. Mes mains en tremblaient. Mes dessins n'étaient même pas beaux. C'était cafouillis, mais ça représentait mes sentiments actuels. J'étais perdue. Je ne savais plus quoi faire. C'était comme si j'avais perdu le nord, perdu ma boussole. Tarik m'avait tellement apporté et tellement blessé en même temps. Ce sont souvent les personnes qu'on aime le plus qui nous blessent le plus. Et moi, Tarik, je l'ai aimé à en mourir. J'avais signé s'il saignait. Cela comptait toujours bien qu'on soit séparé.

Séparé. Je me répétais ce mot pour mieux me le rentrer dans la tête.


Je n'y arrivais pas.





Bonsoir ! ❤️

J'espère que vous passez de belles fêtes, ainsi qu'un bon nouvel an ! 🥳

Qu'avez-vous pensez du chapitre ?

Leia qui voit Tarik et leurs souvenirs par tout ?

Sa réaction et ses pensées par rapport à la rupture ?

L'appel avec Clément et Addison ?

Leia ?

Clément ?

Addison ?

Vous pensez qu'il va se passer quoi dans les futurs chapitres ?

Je vous souhaite à tous une très belle année ! 🤍

Profitez de vos proches tant qu'il sont encore présent 🙏🏼

Prenez soin de vous

A vendredi prochain 😘

Saphira 💙

2 - Ces mots dans ma tête - Pour le meilleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant