2 | Dans la fourmilière.

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André et Madeleine furent accueillis principalement par des gens armés, quelques gens curieux semblant être des civils s'étaient rapprochés mais vraiment peu par rapport aux soldats.
Tout le monde les regardait bizarrement et si cela mettait Mad mal à l'aise, André lui, avait l'air de n'en avoir rien à faire.
Il se pencha vers sa meilleure amie avec un sourire amusé.

- On est des supers stars.

Mad grimaça.

- Ce n'est pas très drôle.

- Oh aller, détends toi, j'suis là, il ne va rien t'arriver.

Il prit sa main dans la sienne et son sourire se fit rassurant.
Mad hocha discrètement la tête en signe de remerciement mais garda son regard plus que sérieux droit devant elle.

Ils ne restèrent ainsi que quelques secondes avant qu'un des hommes armés leur ordonne de le suivre.
Avisant le visage peu enclin à la plaisanterie de Martinez, Mad réprima un frisson de dégoût et André lui emboîta le pas d'une démarche assurée.

Mais Mad savait parfaitement que c'était du vent. Que son meilleur ami aussi était mort de trouille de faire un faux pas et qu'il bluffait totalement, c'était sa manière à lui de gérer la pression. Si Mad se montrait calme, diplomate et ne laissait passer aucune de ses émotions, André optait plutôt pour une assurance débordante d'orgueil et parfois même de cruauté ou de mépris. Tous deux avaient appris depuis bien longtemps à gérer le danger que pouvaient représenter l'Homme, la vie avait fait en sorte qu'ils en soient forcés.
Alors ils suivirent Martinez, faussement détachés et confiants.

Ils ne marchèrent ainsi que quelques dizaines de secondes avant d'arriver devant un immeuble. Ils savaient tous deux que c'était celui du Gouverneur, là où aller se jouer leur vie. Soit ils parvenaient à le tromper soit ils étaient jettés dehors et ils mourraient.

Mais les deux vagabonds spatio-temporel n'eurent pas l'occasion d'y penser plus longtemps, ils furent immédiatement conduit à la porte de son bureau. Martinez y frappa et la voix du Gouverneur s'éleva de l'autre côté pour les autoriser à entrer.

- Gouveneur, je vous apporte deux survivants, ils ont demandé à être accueilli.

Mad nota immédiatement sa tournure de phrase, il parlait d'eux comme du bétail et ce n'était pas bon signe.
André quant à lui remarqua immédiatement que le Gouverneur avait un cache-œil.
Ils devaient être arrivés dans la deuxième partie de la saison trois et maintenant, tout allait s'enchaîner très rapidement.

Philip Blake leur adressa un sourire amical qui ne trompait personne. André et Mad approchèrent pour se tenir face à lui et il ordonna à Martinez de quitter les lieux.

LE SANG DU CŒUR | twdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant