Un diable pour Noël - Avent 2021

24 décembre

Bonsoir ! 

Ce soir, plus que tous les autres, soyez sages, sinon pas de cadeaux !

Bonne lecture ! 

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La journée fut radieuse. La ville et le château étaient sous un manteau de neige, les décorations brillaient de mille feux, et un délicieux banquet se préparait en bas.

Ereyne avait revêtu l'une de ses plus belles robes, intensément rouge et pleine de volants. La magie de Noël avait envahi le château pour sa plus grande joie. De toute part tous s'apprêtaient à profiter d'un joyeux réveillon. Zelyan avait cédé : le duel aurait lieu avant l'apéritif, ne durerait pas plus d'une heure et nulle trace ne devait subsister. Le domaine était propre et Ereyne tenait à ce qu'il le reste.

Zelyan réunit tout le monde en lieu et place du thé. Ils se réunirent dans la grande cour centrale et le maître des enfers annonça le début des festivités.

— Mes amis ! Nous sommes réunis aujourd'hui afin de célébrer l'amour unique, le précieux, au sein de l'institution sacrée qu'est le mariage. Je sais, je sais, je ne suis pas habituellement enclin à promouvoir cette union, mais je ferai une exception. Vlad, Obscurius, le vainqueur aura le droit d'épouser le goûter. Mais avant, il vous faut vous battre. J'ai demandé à Caron de ramener quelques accessoires.

Le nocher apparut, s'empressa de saluer Ereyne qui l'accueillit avec chaleur. Puis, tranquillement, il rejoignit Zelyan et les deux condamnés au milieu de la pièce. Derrière lui, accrochés à des chaînes des enfers, une centaine de petits démons particulièrement stupides suivaient docilement. Vêtus comme des lutins de Noël mais beaucoup plus grognons, ils éveillèrent plus d'un souvenir.

— Oh Zelyan, tu t'en es souvenu ? sourit Ereyne.

— Ma douce, cela ne fait que deux ans.

— Cependant, je ne saisis pas la raison de leur présence ici.

— C'est très simple ma douce, tu vas adorer.

Il s'adressa ensuite aux deux participants.

— Messieurs, les règles sont très simples, survivez ! Caron ! Lâche les lutins !!

Ereyne écarquilla les yeux, puis hurla. Les lutins se dispersaient dans toute la cour à la poursuite des vampires qui avaient pris leurs jambes à leur coup.

— Tu avais promis qu'il n'y aurait pas de dégâts ! s'écria Ereyne en voyant des lutins fracasser les fenêtres et s'introduire dans le château à la poursuite de Vlad qui avait tout misé sur l'intérieur.

— Désolé ma douce, nul ne pouvait prévoir.

— Bien sûr ! ragea l'immortelle. S'ils touchent à la bûche, je t'envoie moi-même en enfer !

Quelques heures plus tard, Ereyne, décoiffée, dînait auprès de Caron, assise à ce qu'il restait de la grande table. Les lutins avaient tout ravagé en courant après Obscurius. D'autres immortels s'étaient joints à eux, fatigués de courir dans toutes les pièces pour suivre l'aventure.

Zelyan arriva peu après, grandiloquent.

— A ma douce, j'ai une bien mauvaise nouvelle.

— Pire que l'état de la bibliothèque du rez-de-chaussée ?

— Euh... non. Je dois vous annoncer, à tous, que le duel a pris fin !

— Ah mais c'est une bonne nouvelle ça !

— Les petits n'ont pas survécu, c'est un match nul.

Un murmure de déception parcourut la salle. Tant d'attente pour si peu. Ereyne enfouit son visage dans ses mains, tout ça pour rien. Des semaines de réparations pour rien.

— Mais, demanda Odin. Qu'allons-nous faire des paris ?

— Tous annulés je le crains, mais rassurez-vous, j'ai un lot de compensation pour nous. Amène-moi ça Fitz !

Le majordome entra, et derrière lui le goûter.

— Ma douce, j'espère que cela ne te dérange pas.

— Ne touche pas à ma bûche.

— Promis !

Il se tourna vers ses fils, désigna le goûter, et annonça.

— A table ! Et joyeux Noël !

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Merci d'avoir lu ce chapitre ! 

Joyeux Noël ! 

Axel.