9 décembre

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Bonjour à tous ! 

C'est le matin, et le matin c'est train ! (purée je tuerai pour un coca). 

Bonne lecture ! 

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Bien loin de Greyhall, dans l'intensité du cœur de New York, Vlad le noir arpentait les rues enneigées de Mahanttan à la recherche de son goûter. Suivi de près par deux de ses lieutenants, le vampire suivait une piste humaine devant le mener jusqu'à la tanière d'Obscurius. Ce goujat avait disparu depuis plus de dix jours avec sa propriété et Vlad ne laisserait personne l'insulter de la sorte. Quatre vampires habitués du Scarlet rose avait déjà péri sur son ordre et, se cela s'avérait nécessaire, le reste de la branche pourrie de Zeus suivrait.

Vlad le noir agissait de son propre chef. Fils de Svarog, il avait le niveau hiérarchique et l'âge suffisants pour prendre des décisions de cette importance. Le Scarlet rose était récent, à peine deux cents ans, tandis que lui, Vlad, avait migré aux Etats-Unis avec les premiers pionniers. Il s'était établi à New-York dès le début et avait pris soin de nouer de bonnes relations avec les vampires natifs de la région. Il connaissait même personnellement Ysun, Duparc ne pouvait en dire autant.

Les règles étaient simples : la lignée d'Ysun avait le contrôle total de la région et avait le dernier mot. Mais elle sous-traitait certaines activités et autorisait une autonomie relative. En clair Vlad pouvait raser le Scarlet rose et planter tous ses membres tant que cela ne nuisait pas à la lignée principale. Il n'allait pas se gêner.

Zeus ? Savait-il seulement qu'il avait des vampires à New York ? Le maître de l'Olympe menait sa zone d'une main de foudre mais ne prêtait grande attention aux autres. Vlad ne risquait pas grand-chose tant que cela restait à New-York.

Il arriva dans un immeuble mal famé, caché derrière de grands buildings, et gagna le second étage. Il traînait des drogués en pleine transe un peu partout par terre. Vlad avait bon espoir de trouver son indic parmi eux. L'homme était à terre, adossé à un pan de mur sale. Il se différenciait des autres par la présence de traces de crocs sur les avant-bras en plus des piqûres habituelles. L'un des sbires de Vlad lui donna un petit coup de pied pour le réveiller.

— Où est Obscurius ? Demanda Vlad de but en blanc.

— Il est parti, murmura l'homme. Il est parti.

— Parti où ?

— Sans moi ! Il est parti sans moi ! Pitié emmenez-moi à lui !

L'homme, désespéré, tendit une main tremblante vers le vampire et le supplia de le mener jusqu'à Obscurius. Les dents du vampire, la sensation de perdition, les fluides vampiresques lui manquaient tellement. Vlad le repoussa, déçu. Il n'y avait rien à tirer de cette ordure.

— Il veut l'épouser ! Pourquoi pas moi ? Se lamenta l'homme. Moi aussi je veux me marier. Pourquoi il n'a pas voulu m'emmener ? Son chef m'aimera, je sais qu'il m'aimera, il n'a pas voulu m'emmener. Moi aussi je vais plaire au chef de lignée.

Vlad lui jeta un dernier regard et sortit. Ils avaient une destination.

Une fois dehors, sous la neige tombante, une voiture s'avança puis Vlad monta à l'intérieur avec ses seconds.

— Alors, l'Olympe patron ? Demanda l'un d'eux.

— Non, répondit Vlad.

— Mais, il a dit qu'Obscurius était parti voir son chef de lignée. Il s'agit de Zeus non ? Sur l'Olympe...

— Oui, c'est Zeus Luka, tu as raison mais.

— Mais quoi patron ?

Vlad regarda le ciel gris et la pluie de flocons blancs.

— C'est Noël Luka.

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Merci d'avoir lu ce chapitre ! 

Axel.  

Un diable pour Noël - Avent 2021Où les histoires vivent. Découvrez maintenant