Busy playing - Namkook - Tome 1

Chapitre 110

PDV Jungkook

Plutôt que d'arranger les choses, il me rejetait. Je m'étais alors enfuis, mais cette fois sous son ordre.

J'avais pris un taxi pour rentrer. Après tout, il faisait nuit depuis longtemps, il faisait froid et je ne voulais ni réveiller mes hyungs, ni notre chauffeur.

Le chauffeur du taxi n'avait pas cessé de me jeter des regards à travers son rétroviseur. J'en avais eu la chair de poule.

- Arrêtez vous là.

Il avait arrêté la voiture et je descendais, je n'étais plus qu'à quelques rues de notre chez nous. Je ne voulais pas qu'il me ramène jusqu'à destination, qui savait si ce mec était fiable ou non ? J'avais l'impression qu'il pouvait vite tourner en stalker. Mieux valait donc rentrer seul.

C'était frigorifiant, ces rues vides et désertes. Je n'avais qu'une envie, arriver le plus vite possible chez moi.

J'étais encore un minimum serein, avant que je n'entende des pas derrière moi. Des pas qui se voulaient discrets, mais que j'entendais très bien.

Je respirais alors doucement et j'essayais de marcher un peu plus vite, sans avoir l'air de suspecter mon suiveur.

Cependant, lui aussi venait d'accélérer le pas.

J'inspirais, puis expirais du mieux que je pouvais pour ne pas faire une crise cardiaque.

Je sortais mon téléphone et je composais le numéro de Namjoon. Il ne répondait pas, c'était le répondeur, mais je faisais comme s'il y avait quelqu'un au bout de la ligne.

- Baby ? Allô, oui je suis bientôt là, t'inquiète pas. Oui ! J'arrive. Juste à côté de la maison, je suis juste à côté !

J'avalais difficilement ma salive, lorsque je me rendais compte que j'étais toujours suivi.

J'étais tellement focalisé sur le bruit des pas derrière moi, que je ne fis plus attention à ce qu'il se trouvait devant moi et je me prenais le nez contre la vitre d'un van dans l'élan de mes pas accélérés.

J'y étais allé fort et je m'étais retrouvé les fesses par terre. Je levais le regard et… mais qu'est ce qu'un van faisait garé là ? Sur la route, de travers, au milieu d'une ruelle.

La portière finit par s'ouvrir et les pas derrière moi, que je considérais proche s'arrêtèrent au même moment.

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À votre avis, que se passe-t-il ensuite ?