3. Le Poudlard Express

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L'ambiance était glaciale dans le compartiment du Poudlard Express que mon oncle et moi occupions.

Nous étions bien trop occupés à réfléchir à ce que nous venions d'apprendre.

Mon père s'était échappé d'Azkaban.

Mais comment avait-il fait? Azkaban était la prison la plus sûre de tout le monde sorcier, et du monde entier d'ailleurs, personne ne s'en était encore échappé.

Je sortis vite de mes pensées lorsque je vis le visage de mon oncle se décomposer.

« - Qu'est-ce qu'il y a? T'as vu un fantôme? lui demandais-je en plaisantant
-Presque, me répondit-il sur un ton bien moins amusé. »

A ce moment là, mon sang ne fit qu'un tour et j'eu l'espoir que mon père se trouvait sur le quai, je m'élançais donc aussi vite que possible à côté de mon oncle pour observer ce qui le rendait si étrange, espérant vivre le moment dont j'avais rêver depuis des années : revoir mon père.

Je ne vis mon père nul part, sur le quai était juste présent un jeune homme aux cheveux bruns et aux lunettes rondes : c'était Harry.

Je compris alors immédiatement : c'était la première fois que Remus revoyait Harry depuis une dizaine d'année.

Remus et moi nous étions souvent plongés dans les albums photos du temps des Maraudeurs, je savais donc à quoi ressemblait James, le père d'Harry, et celui-ci ressemblait traits pour traits à son père, sauf les yeux, il avait les yeux de Lily.

Mon oncle eu du mal à détourner son regard de Harry, de nombreux souvenirs avaient du remonter pour lui a cause de la ressemblance entre James et son fils.

Il sourit, se retourna vers moi avec un sourire nostalgique et me dit :

« Par Merlin, pourquoi faut-il donc que vous ressembliez tout les deux comme deux gouttes d'eau à vos pères? »

En effet, d'après Remus, je ressemblait énormément à mon père.

J'avais de longs cheveux noirs bouclés, et les mêmes traits du visage que lui. Sauf les yeux, mon oncle me répétait souvent « Tu as des aussi jolis yeux que ma soeur » ce qui m'allait tout droit au cœur.

Je n'avais aucun souvenir de ma maman, elle avait été tuée par la cousine de mon père lorsque Voldemort était au pouvoir.

La présence de ma mère avait été une des choses qui me faisait le plus rêver lorsque j'étais enfant.

Le train démarra et mon oncle s'endormît quelques instants après le départ.

Au bout de quelques minutes, la porte du compartiment s'ouvrît, et je fus heureuse de voir que Ron, Hermione et Harry étaient là.

Ils me demandaient si ils pouvaient s'assoir à mes côtés, ce à quoi je répondis tout naturellement oui.

Ron était intrigué par mon oncle, qui était caché sous son grand manteau.

« -Vous connaissez cette personne? Nous demanda-t-il, intrigué.
-C'est le professeur R.J Lupin, lui répondit Hermione.

A ce moment là, mon cœur bondit dans ma poitrine et je me demanda comment Hermione connaissait son prénom.

-Comment tu sais? Lui demandais-je, avec l'air le plus naturel possible.
-C'est écris sur sa valise, me répondit-elle en riant. »

Mon rythme cardiaque ralenti alors, et l'idée de cacher notre lien entre mon oncle et moi pendant toute une année me parût presque impossible.

Tout se passait bien, nous nous racontions nos vacances, lorsque le train s'arrêta brusquement.

Nous nous regardions, ne comprenant pas ce qu'il se passait, nous n'étions pas encore arrivés à Poudlard, et le train ne desservait aucune autre gare que King's Cross.

Une vague de froid glacial commença à peser sur le train, et une ambiance tout aussi glaciale s'y était installée.

Je décida de couper le silence.

« -Qu'est-ce qui ce passe? chuchotais-je
-Je crois que quelqu'un monte dans le train », répondit Ron paniqué.

A cet instant, je n'avais qu'une envie : réveiller mon oncle. Lui saurait sans doutes quoi faire.

Mais je n'eu pas le temps de faire quoique ce soit, qu'une espèce de fantôme en robe noire ouvra la porte de notre compartiment : c'était un détraqueur, je savais très bien qui ils étaient et ce qu'ils faisaient ici, ils étaient à la recherche de mon père. Ils étaient les gardiens de la prison d'Azkaban.

Un sentiment de désespoir s'empara de nous tous.

Le détraqueur se dirigea vers moi, puis pour je ne sais qu'elle raison, se retourna sur Harry, puis il commença à aspirer son âme.

Paniquée, mon seul réflexe fut de marcher sur le pied de mon oncle, qui se réveilla et qui jetta un sortilège du Patronus.

Le détraqueur disparu, nous pouvions nous concentrer sur Harry qui c'était évanoui. Mon oncle sortit une morceau de chocolat de sa poche, et le tendit à Harry qui s'était réveillé

« -Tenez, dit-il, c'est le meilleur remèdes contre les détraqueurs »

TOME 1. Ariana Black, fille de SiriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant