TOME 1. Ariana Black, fille de Sirius

14. L'invitation

Je me réveilla dans le salon. Lorsque j'ouvris les yeux, je vis que mon oncle et mon père n'étaient plus là.

J'entendais des voix qui venaient de la cuisine, je m'y rendis alors. Mais lorsque j'approcha, je décida de m'arrêter.

Ils étaient en pleine conversation et je ne voulais pas les déranger.

« -Tu sais Remus, je voulais te remercier. Merci de t'être occupé de ma fille comme si c'était la tienne. Quand je vois ce qu'elle est devenue, je ne regrette pas du tout de t'avoir choisi comme parrain pour elle, lui déclara mon père.
-C'est totalement normal Sirius. Certes elle est ma filleule, mais elle est avant tout ma nièce, la fille de ma soeur. Je l'a voit tellement quand je regarde Ariana, répondit mon oncle.
-Alors, est-ce que tu t'es enfin remis du fait que je sois sortie avec ta chère petite soeur? demanda avec humour mon père
-Tu remets ça sur le tapis après plus de dix ans Sirius? Même 12 ans à Azkaban ne t'ont pas changé ? » répondit alors mon oncle sur un ton tout aussi moqueur.

C'est à ce moment là que je décida d'entrer dans la pièce.

La scène que je vis me fit réellement chaud au cœur, les deux hommes les plus importants de ma vie étaient là, en face de moi, en train de rire à gorge déployée, comme si rien ne s'était passé, comme si rien n'avait changé depuis toutes ces années.

Lorsqu'ils virent que j'étais là, ils s'arrêtèrent de rire, et me regardèrent tout les deux avec de la fierté.

Mon père était sans doute fière car je lui ressemblait comme deux gouttes d'eau, et que c'est en partie lui qui m'avait conçu.

Et mon oncle, il devait peut-être être fier de l'éducation qu'il m'avait donné, et que j'étais devenue la personne que j'étais grâce à lui.

Nous discutions encore un bon moment tout les trois. J'apprécia vraiment ce moment.

Ce moment dont j'avais rêvé si souvent. Mon oncle, mon père et moi, réunis autour d'une table, à rire et discuter, comme si on l'avait fait des centaines de fois au court de ces dernières année.

Mon oncle me sortit de mes pensées en me disant qu'il était l'heure de rentrer. Mon père me prit dans ses bras, et me promit que l'on se reverrait très vite.

Le reste des vacances fut calme.

Je rendais visite à mon père à peu près deux fois par semaine, et je correspondais avec Harry, Hermione et Ginny, qui me donnait des nouvelles de toute la famille Weasley.

Au milieu de l'été, à ma plus grande surprise, je reçu une lettre de George.

Il ne m'écrivait jamais, écrire ce n'était pas trop son truc, comme Fred et Ron. Je m'empressa alors d'ouvrir cette lettre, et je l'a lu :

« Salut miss bouclettes.
J'espère que tu vas bien et que tes vacances se passent bien. Ginny m'a dit que t'allais voir ton père assez souvent, c'est cool ça.
Tu dois trouver ça bizarre que je t'écrive, mais je voulais te proposer quelque chose. Mon père a réussi à avoir des places pour la coupe du monde de Quidditch, et je voulais savoir si tu voulais nous accompagner?
Nous allons proposer à Harry et Hermione de se joindre à nous aussi.
Envoie moi un hibou pour me donner ta réponse.
Tu me manques. »

J'étais très contente de cette proposition, mais étrangement, ce qui me fit le plus plaisir n'était pas l'invitation à la coupe de Quidditch, mais la fin de la lettre.

Je manquais donc à George? Je me retrouva alors, à penser à nouveau à lui et à me questionner sur la nature de ce que je ressentais pour lui.

Je m'empressa alors d'aller demander à Remus son accord pour accepter la proposition des Weasley.

« -Remus?
-Oui Nana?
-Je voulais savoir, j'ai reçu une lettre de George Weasley dans laquelle il m'invite à aller à la coupe du monde de Quidditch avec lui, toute sa famille, Harry et Hermione, je peux accepter?

Mon oncle réfléchi un petit instant et me répondit,

-Si ça ne tenais qu'à moi je te dirais volontiers oui dès maintenant, mais, à présent que ton père est libre, je pense qu'il aimerait prendre ce genre de décisions. On lui en parlera la prochaine fois qu'on y va, ça te va?
-D'accord pas de soucis, lui répondis-je alors.

Je pris la direction de ma chambre lorsque mon oncle me demanda,

-Et dis moi, c'est qui pour toi ce George?
-Un ami pourquoi?
-Oh comme ça, je vous trouve assez proche tout les deux. Vous passez votre temps ensemble, il a passer toutes ses journées à ton chevet lorsque tu t'es blessée à la tête et que tu étais à l'infirmerie, il t'invite à la coupe du monde... il y a de quoi se poser des questions, me dit-il, ce à quoi je répondis,
-Non vraiment c'est un ami tonton, rien d'autre »

Mon oncle me fit un clin d'œil et je parti à mes occupations.