4. La rentrée à Poudlard

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Après cet événement, nous arrivions rapidement à Pré-au-Lard.

Au moment de descendre du train, mon parrain me glissa dans l'oreille : « On se voit bientôt ».

Je lui souris, puis alla rejoindre mes amis. Harry, Ron, Hermione et moi montions ensemble dans une diligence, attendant de rejoindre Poudlard.

Malgré le fait que je sois en 4ème année, je m'entendais très bien avec le golden trio, qui lui était en 3ème année.

Nous avions vécus bien des aventures ces dernières années.

J'étais quelqu'un d'assez populaire à l'école, mais je n'avais pas beaucoup de vrais amis. Harry, Hermione, Ron, Ginny, Fred, George et Neville étaient mes seuls vrais amis.

Arrivés dans la grande salle, la cérémonie de répartition passée, le professeur Dumbledore commença son habituel discours de début d'année.

A la fin de ce discours, tout le monde applaudit, mais Dumbledore mît fin aux applaudissements, en laissant comprendre qu'il n'avait pas terminé.

« -Sachez qu'à la demande du ministère de la magie, des détraqueurs seront présents autour de l'école. Je pense que vous êtes tous au courant des récents événements, sur lesquels je ne m'éterniserais pas. »

Il dit cette dernière phrase tout en me regardant.

Après que mon regard est croisé celui du directeur, je le dirigea sur mon oncle, Lui aussi me regardait, il me fit un sourire qui avait l'air de dire : tant que personne n'est au courant, tout ira bien.

Dumbledore était l'une des seules personne qui était au courant que Sirius Black était mon père. Le professeur Rogue était également au courant, et cela lui permettait de me lancer des piques quand il le pouvait.

Après son discours, de la nourriture à outrance apparue sur les tables. La discussion commença avec mes amis :

« -Cette histoire avec Sirius Black me fait froid dans le dos, dis Hermione.
-Moi aussi d'autant plus après ce que mon père nous a révélé, ajouta Ron en regardant Harry
-Que vous a-t-il dit? demandais-je alors
-Que Sirius me recherchait et c'était évadé pour me tuer, dis Harry sur un ton étonnamment calme.
-Mais pourquoi?? demanda Hermione, ce à quoi Harry répondit,
-Car c'est à cause de lui que me parents sont mort. Mais cette nuit là, Voldemort n'a pas réussi à me tuer, donc il a sûrement en tête de terminer le travail. »

A ce moment là, je prétexta un mal de ventre pour me rendre dans mon dortoir. S'en était trop pour moi en une seule journée.

Je me rendis donc dans le dortoir de Gryffondor, la maison dans laquelle le Choixpeau m'avait envoyé il y a maintenant 4 ans. Comme c'était l'heure du repas, il n'y avait personne, je m'assis sur mon lit, et réfléchis à tout ça.

C'était impossible. Impossible que mon père se
soit évadé pour tuer Harry.

J'avais toujours cru mon père innocent.

Sans doutes car je suis sa fille me diriez vous, certes, cela devait avoir son importance.

Mais, au vu des histoires que me racontait mon oncle, mon père était quelqu'un de bien trop loyal pour avoir vendu ses amis.

C'était impossible qu'il ai causé la mort de James et Lily, qui étaient 2 de ses meilleurs amis. Il m'était aussi improbable qu'il ai tué Peter Pettigrow et 12 pauvres innocents moldus. Je ne savais pas comment le prouver, mais pour moi, il n'était pas coupable.

Mon oncle ne partageait pas tout a fait mon point de vue.

Pour lui, les preuves étaient irréfutables, mais l'idée que l'un de ses meilleurs amis ai tué des personnes qui étaient si chères à son cœur lui semblait aussi impensable.

Il me répétait souvent : « Si il est innocent, il trouvera bien le moyen de le prouver un jour ou l'autre, crois moi. »

Et si c'était pour cela qu'il c'était évadé? Il fallait que j'en parle à mon oncle demain.

Mes pensées furent interrompues par un hibou qui frappa aux carreaux, c'était Guizmo, le hibou de Remus et moi. Je pris le bout de parchemin qu'il tenait entre ses pâtes et il repartit.

Sur le mot était inscrit :

« Rejoins-moi dans mon bureau dès que tu le peux.
R.J L »

C'était mon oncle. Je pris alors le chemin de son bureau.

Je frappa à la porte et mon oncle me dit d'entrer. Je pénétra dans son bureau ou seulement quelques affaires étaient déballées. Il me dit alors :

« -Ça ne va pas Nana? Je t'ai vu quitté la grande salle en plein milieu du repas.
-Si si ça va tonton. Vous inquiéteriez vous pour votre nièce, Monsieur Remus John Lupin? Dis-je alors en riant pour détendre l'atmosphère.
-Je m'inquiète toujours pour ma fille adoptive, me répondit-il alors.

Ses mots me firent véritablement chaud au cœur.

-Enfaîte... cette histoire avec mon père... tout le monde ne parle que de ça, et c'est réellement pesant.

Mon oncle prit quelques instants avant de me répondre.

-Je comprend totalement, pour moi aussi, c'est compliqué. Crois moi, connaissant ton père et l'amour qu'il te porte, il essaiera de te retrouver avant toute chose. »

J'espérais tellement que mon oncle disait vrai, que mon père ferait passer son envie de vengeance après moi.

Sur ces mots, mon oncle me fit comprendre qu'il était tard, et que dans quelques instants je n'aurais plus rien à faire hors de ma maison.

Il me prit alors dans ses bras, me fit un bisous sur le front et me souhaita une bonne nuit.

Je regagna alors mon dortoir.

Pensive, je regarda par la fenêtre, en admirant le ciel qui était dégagé, ce qui permettait d'observer les étoiles.

Quelques instants passèrent avant que je ne remarque quelque chose dans le parc du château : un gros chien noir était assis dans le parc, observant le château.

Mon sang ne fit alors qu'un tour : serait-ce mon père? Mon parrain m'avait raconté que mon père et ses amis étaient des Animagi.

Ils avaient décider d'apprendre ce sort grâce à, ou à cause de, mon oncle. En effet, mon oncle était Lycantrope, autrement dit Loup-Garou.

Il se transformait chaque nuit de pleine lune en un animal ingérable. Mon père, James et Peter décidèrent donc de prendre la forme d'animaux pendant les transformations de mon oncle, ce qui lui rendrait ses nuits de pleine lune plus facile.

L'Animagus de James était un cerf, celui de Peter un rat, et celui de mon père un gros chien noir.

Était-il possible qu'il soit à Poudlard?

Comment aurait-il fait pour pénétrer le périmètre de sécurité qui était définit par les détraqueurs?

Au même moment, un bruit provenu de derrière la porte du dortoir, je me retourna donc pour voir ce qu'il ce passait. Quand je ne vis rien, je décida alors de me concentrer sur ce chien, mais malheureusement il n'était plus là.

Je me dis alors qu'avec la fatigue, cette histoire m'avait fait avoir des hallucinations. J'allais donc me coucher, avec des pensées plein la tête.

TOME 1. Ariana Black, fille de SiriusOù les histoires vivent. Découvrez maintenant