Partie 54

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Désolé du retard mes sœurs .



« Ahh si javais su frère, je serais pas là.. »



Partie 54


J'me leve sbah rabi, j'ai mal a la tete, aucun message en vue sahaa on a gueh oublier mon anniverssaire. J'vais pas faire la meuf zehma contrarie, j'suis pas dans les films ri-cains. Directe la cuisine, j'vois ma mere, le sourire au levres. J'men fou des vos cadeaux, le sourire de ma mere vaut toute la richesse du monde entier.

Mama : ta grandi el hafrita, ji mi rappel, ti etais petite coumme sa, alallala si bon, vous allez tous partir et me quittez.

J'lui sourie et lui fait un grand calin, alalla Yemma jamais je pourrai largue toi pour mon futur mari, il est si sale, et toi si speciale a la fois. J'vais dans la chambre d'Yanis, j'le vois entrain de dormir, et Nabil ? Wanted !

Moii : Youyouyouyouuuuu j'ai 19 ans ! Alalalallala cest bon, cest finiii j'suis deffinitevement majeurs !!
Yanis : Nike ta mere, sors d'iciiii !
Moi : Mamaaaaaaaaaan !
Yanis : Aliyah, nike ta mere, casse toi va faire ton zbeul ailleur !
Moi : comme j'taime en vraie !
Yanis : Casse toiiii Aliyah !

Il se leve me prend par le bras, et me met hors d'la chambre. Sahaa j'etais alone entrain de regarder un vieux programme. Mais chez les familles reubeux, c'est pas a la francaise, anniverssaire ou pas, ya le menage a faire. Ma mere rien qu'elle me criait dessus, sur du cheb Hasni, et les cris de Yanis, c'etais hellux (zehma)

J’’enfile un survet et squatte les cages en bas avec Lino , Mahi et Karim, j’vois Ilhame s’approchais un gros sourire aux lèvre, et un gros YOUYOUYOUYOUYOUYOUUU qui résonne, elle commence a chanter « WA SALAW 3LIH WA RASSOUL EL ALLAH » (chant dans les mariage *) la voisine du 4e sort, et téma Ilhame mais gavé chan-mé.

Voisine : OHH LA PETITE LA, CEST PAS PSQ TON FERE IL EST SORTIE QUE TU CRIS, FERME TA GUEULE
Ilhame : MAIS QUES TU VEUX TOI ? RENTRE TA TETE ET VA MAIGRIR SAHBI
Voisine : parle moi bien heinn !! Psq jconnais ta mère, jvais directe lui parlé
Lino : Ptddr la menace de « jconnais ta mere » on la sort plus depuis le ce2 jcrois !
Voisine : ET LE PETIT LYES AUSSI HEEIN, JE VAIS PORTER PLAINTE MOI !
Lino : « porter plainte » BEEH ASI , JTACOMPAGNE SI TU VEUX
Ilhame : laisse la, elle parle trop cella avec sa fille la folle
Voisine : TA DIS QUOI TOI ? PARLE MOI BIEEN , SPECE DE BOUGNOULE
Ilhame : MAIS NIKE TA MERE TOIIIIIIII ! QUES TU VEUX LA ?? TU ME ZAHHEF RENTRE CHEZ TOI BOUFFER DES SPECIALE K POUR MAIGRIR ET ME FAIS PAS IECH WESH
Voisine : Petite pute !!
Ilhame : NIKE TA MERE VAA !

La voisine du 4eme elle est rentré chez elle, je crois sa fille elle l’appelez ou haja comme sa. Depuis que Foued était sortie, le quartier avait grave changé, c’étais plus la même. Chaque soir yavais des voitures qui cramé, des tag sur les murs, des bouteilles de vodka devant la porte, dans les éscalier. Le quartier se dégradé petite à petit, et surtout de jour en jours, j’entendais des « OHH LUI IL EST TOMBER » sa m’faisais grave peur, dès que j’entendais le mot prison, pour moi c’étais Aymen, c’étais Obligéeeeeee ! J’avais l’impression que Foued avait tout rechangé, et sa f’sais chelou.

Ilhame : les gens comment ils ragent, mon reuf il est sortie de prison , et ouais ya quoi ?? je les encule tous !!
Moi : ouais
Lino : calcule pas toi aussi là, tu pète des cables pour rien sahbi
Ilhame : mais sa m’zahef
Karim : Bon asi, jai faim !
Mahi : On va o grec ??
Karim : asi , mais moi je prend pas les deux dalleuse là wesh, c’est trop chan-mé, elles vont me niker tout mes gains
Ilhame : Asi ahsheem, en plus c’est l’anniv de Aliyah, rien que pour sa zeubie
Lino : Moi jviens en tout cas
Ilhame : asi sttpp Kariiiimm !
Karim : Beh asi ..

On se dirige vers le grec, en bande, on dirait une meute, en plus tous habillé en mode racails, les gens ils devaient être heureux de nous voir comme sa wallah. On rentre dans le grec et on se calle dans un ptit quoi.

Ilhame : jaime pas moi, apres mes veuch , ils vont sentir le kebab
Karim : ferme ton cul, j’tai pas forcé a venir !

Bref on a mangé, et on est rentré o quarrtier, sur le chemin, je croise Aymen. Mais bon « croiser » c’est un grand mot, je l’ai juste vu rentré dans une cage.

Ilhame : Bon moi j’me casse, ya Foued qui m’appel, HASTA LA VISTA BABY


Ilhame s’est taillé, on est resté que les 4 zehma entrain de galéré dans un batiment. On a vu tout les gens passé, tout les vas et viens, on a les tous décryptées. Un moment on voit Aymen et Farid (l’ex de Ilhame, rappelez vous le gars qui rap mais dans la religion) s’approcher de nous, mon cœur bat a fond. Avec Aymen ma relation est du per, et enocre si on peut appeler sa une raltion. Il sert la main a tout le monde et même a moi.

Aymen : OHH MONTE A LA MAISON TOI
Moi : moi ?
Aymen : Ouais asi monte, il va être 19h là, une fille sa reste pas tard
Lino : mais laisse là, c’est juste Aliyah wesh
Aymen : Naan ya le truc ce soir, monte chez toi !
Moi : Naan
Aymen : Monte ou je te nike

Karim, Lino et Mahi me regarde choqué. Moi pas du tout, avec Aymen, c’étais BANALE.

Moi : naan
Aymen : joue pas avec mes nerfs là Aliyah, monte ou je te nike !
Moi : NAAN

Il s’approche de moi, et me prend par le poignet me lève et me ramène dehors, Mahieine lui crit de me laché, mais Aymen il en fais qu’a sa race, si il a envie de te parlé, il sera dété a le faire. Il me ramène derrière le batiment.

Moi : LACHE MOI VAA !
Aymen : FERME TON UK
Moi : CASSE TOI LACHE MOI
Aymen : TG ALIYAH, PSQ TU ME ZAHEF LA
Moi : ZEHMAA
Aymen : ferme ton cul !
Moi : SPECE DE PEDE VAA, TASSUME WELLOU PEDALE !

Il tenait toujours mon poignet, me pousse contre le mur et me tenait la tête.

Aymen : MOI TU ME PARLES BIEN MOI, MOI JSUIS PAS UN SHLAG MOI OKK ? JE FAIS CE QUE JE VEU MOI
Moi : mais waallah ta des soucis dans ta tête
Aymen : je vais te niké , tu me m’enerves !
Moi : t’es marrant toi ! 
Aymen : wallah ayliyah ferme ta gueule

Je le regarde, et commence a pleuré, Ya Rabu qui l’aurai cru ? Moi zehma Aliyah ******** pleuré devant un gars que j’aime tant ? J’ai tout fais, j’arrete pas de pensé a lui, je peux plus l’éffacé, et en sah, même si dans ma vie tout a l’air bien, j’ai l’impression que tout vas mal. Je pleure de plus belle, il me tiens la tete, et me regarde avec des yeux noirs, si il pouvais me fusiller, il l’aurait fait depuis longtemps.

Aymen : PLEURE PAS
Moi : ..
Aymen : MAIS PLEURE PASW ESH
Moi : ..
Aymen : NIKE TA RACE ALIYAH VA

Il me lache, j’essuie mes larmes mais pleure de plus bel.

Aymen : Aliyah putain wallah j’en est marre, asi casse toiii, tu me saoule

JE PLEURE ENCORE PLUS –‘

Aymen : pff vieille meuf, monte chez toi !

J’essuie mes larmes, le regarde une derniere fois, et monte chez moi. Asi asi, ai de la fierté un peu nan ? Wallah j’suis une groosse shlag ! j’ai passé ma soirée a pleuré, j’avais un présentiment, mais je sais pas c’étais lequel. Leila avait pas dormi chez moi, et ma mère était trop fatigué, je me retrouvé seul dans le noir a vidé toute mes tristesses. J’étais seul o monde, bien seul o monde. Les années précédentes, j’allais o bowling, ou zehma dans des petites soirées, puisque jétais RICHE zehma, là j’passe ma journée a tenir un mur, sans avenir profesionel, et aimé un gars qui s’en tape de moi.

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01.07.2009

« YEEEEEEEEEH WILIIIII, YEEEEEEEEEEEH WILIIII, YEEEEEEEEEEEEEEEH WILIII »

Je me réveillle, avec de gros cris, je grate mes yeux, et regarde mon portable, 5 appel manqué d’Aymen. Beeh tooz spece de pédé, si ta cru que j’allais te rep. Je regarde l’heure, je vois 6 :04 du matin. J’entend un tas de cris, je me lève, et regarde par la fenetre, ya toute la tess dehors, ABSOLUMENT TOUTE LA TESS. J’commence a paniqué, je vais voir ma mère, je vois qu’elle est pas là. Je cherche tout le monde, j’appel Ilhame, elle répond pas. j’prend mes grosses chassure teh les dalmatiens, et sort dehors. Je vois toute la tess dehors, pleins de gars du quartier, et surtout, j’vois des keufs avec de gros sachet du lidel, des cabas. Et d’un coup, jvois Aymen qui crit « LACHE MOI OU JE TE MONTE EN LAIR FISL DE PUTE » je le regarde, NAAN NAAN CEST PAS POSSIBLE ! TOUT MAIS PAS AYMEN. J’vois Ilhame qui s’apprcohe de moi, entrain de crier, elle pleurait de plus belle, mais moi je restais la, a regarder la scene, c’est impossible, rien ne sortais de mon visage, je bougeais pas, je tremblais, mais je réalise pas de voir Aymen avec les keufs.. toute la tess crit, d’autre pleure, jvois la mère de Aymen entrain de crier par terre, toute les daroones a côté, les gars d’en bas entrain de parlé o keufs.
Aymen monte dans une voiture, sans haut sans rien du tout, même pas un regard, jvois les gars de la tess qui s’embrouillent.

C’étais mort, c’ »tais DETER, AYMEN EST TOMBER , MON CŒUR SMON CŒUR S’EST BRISER, LES LARMES NE VOULAIS PAS COULAIENT.

Chronique de Aliyah : L'amour a la Ghetto YouthOù les histoires vivent. Découvrez maintenant