Partie 58

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Salem 3aleykoum wa Bismi Allah

Un Grand merci a Melissa Cessa pour la photoooooooooo .



Partie 58

Je le regarde. PTDDDDDDDDDDR, une blague oulah c’est comment ? La meuf pleure des tonnes et des tonnes de larmes, je sais que je vais paraître méchante (jai mal régis ce jour là, Allahou A3lem pourquoi). Mais sérieux, elle n’a rien a foutre chez nous. Qui dit qu’elle mytho pas ? ou ptete une des putes de Nabil ? Persone sait, donc je lui fais pas confiance. Elle relève la tête, et me lance un ptit Salem 3aleykoum que je rend par respect, et me dirige vers la cuisine, a mon tour mes larmes coules, ma mère me rejoint quelque seconde après.


Yemma : Bent Ness, je sais pas quoi faire ! (fille des gens *)
Moi : Beeh sjais pas, mais moi jlui fais pa confiance !
Yemma : et pourquoi ?? elle a l’air gentille
Moi : pourquoi elle se point ici ? qui lui a dis qu’on habite ici ?
Yemma : je sais pas moi, mais en tout cas, elle m’a dis sa fait 6 mois qu’elle est avec ton frère ! tu veux que je fasse quoi ?
Moi : jsais pas, renvoie la chez elle !
Yemma : yeeeh Nabil il joue avec les filles et regarde c’est moi maintenant qui assume les conséquence !
Moi : elle s’appel comment ?
Yemma : Saphia oulah Sophia ou j’sais pas !
Moi : okkk

Je retourne dans le salon, avec ma mère deriere moi pour voir la meuf qui se croit a la vida loca. Je m’assoie en face d’elle, asi l’interogatoire commence !

Moi : c’est vraie t’étais avec mon frère ?
La meuf de la vida loca : Ouais, sa fait 6 mois
Moi : c’est du sérieux ou bien il ta prie pour pute ?
Ma mère avec les mains sur les joues : YEEEH WILIILI WILIII, POURQUOI ON MA DONNER UNE FILLE QUI NA PAS HONTE !
Moi : Beeh faut demander, on sait jamais
La meuf de la vida loca : naan naan, il comptais venir me khtob juste apres !
Moi : Mdrr la disquette 
La meuf de la vida loca : il me disquettais pas, lui-même me le disais
Moi : BEEH SA ENCORE CEST UNE DISQUETTE !
La meuf de la vida loca : Naan naan, Nabil moi je l’aime vraiment 
Moi : J’men fou ! Pourquoi t’es venu chez moi ? VOIR MA MERE EN PLUS !
La meuf de la vida loca : par ce que je savais pas qu’il était en prison, je l’ai appris par un de ces potes !
Moi : c’est qui son pote ?l
La meuf de la vida loca : jsais pas, c’etait un metiss
Moi : ok okk beeh écoute, jsusi désoler pour toi, mais mon frère il va se marié avec une meuf du bled 
La meuf teh la vida loca : Naan naan c’est pas possible !
Moi : dis moi juste ton prénom ?
La meuf teh la vida loica : Saphia
Moi : ah beeh Saphia, du bonehur pour la suite, mais on fait pas le bachelor ici, donc oust
Saphia : naan naan tu peux pas me faire sa ! Moi ton frère je l’aime !!
Moi : moi je laime !! breefe asi teej la
Saphia : mais attend tu peux pas, il ma dis qu’on allait se marié
Moi : ouais j’sais, mais j’trai dis mon frère va se marié avec ma cousine teh le bled, elle s’appel Nadia elle est plus belle que toi, donc salut !
Saphia : stpppp, stpp ta a peu près le même age que moi, tu peux me comprendre nan ? quand ta ton amour o placard !
Moi : JMEN FOU SORT DE CHEZ MOI ZEEUBIE OU JAPPEL YANIS !

Ma mère s’est tapé les joues, et Saphia teh khra s’est taillé de chez moi. Quand a moi, je suis partie dans ma chambre et j’ai pleuré comme a mon habitude, elle connaît pas ma vi, mais elle a su touché un point sensible et rien que pour sa, elle ma saoulé en plus avec sa face, laisse tombéee. 

Le lendemain en cour, c’étais toujours THE HESS, c’étais calme par rapport a l’année derniere. Cette année tout le monde était motivé pour le BAC ! Tout le monde sauf moi ! j’men fou du bas, je rattrpais juste mes nuits, c’étais suffisant ! les jours passe et le ramadan touche a sa fin, c’était notre premier ramdan a la tess, et sans doute le plus pire, avec toute les nuits ou je pleurais, j’étais devenu toute maigre, on dirait une planche, j’avais plus de couleurs de peau, et je m’habillais qu’en survet. Le jour de l’Aid toute la tess était de sortie, et c’étais LE premier jour ou j’avais enfilé un jean et non pas un survet. On avais tooqué chez toute les familles reubeux, on avait chtah comme des oufs sérieux, c’etait LE seul jour ou j’avais souris depuis que Aymen et Nabil était en prison ! 

_

Un jour, j’ai séché les cours comme d’habitude, je vais vers la boite o lettre et voit un tas de papiers et surtout une lettre avec une écriture tordu portant mon prénom. J’men fche que je sois dans la cage, jai tout jeté par terre et j’ai ouvert la lettre comme une sauvage, et c’étais la lettre de qui ? DE NABIL MON FRERE .

(vraie lettre, je l’ai encore)

Aliyah (jfais comme toi, jsais pas comment on écrit une lettre zeubie)

Aliyaah, bagraa ! HEGOUNA TEEH SAAH ! Ma sœur ! En sah j’écris trop mal, depuis taleur je me dis zeubiee jvais ecrire quoi a eux wallah ! (Nabil et le Français sa fait 6 ) Ma sœur, wallah smeeh ! Smeh pour tout ce que je t’ai fait enduré, smeh pour les debza, mais moi je voulais que tu sois une femme forte, pas une meuf facile comme on en trouve, je veux qu’en te respecte comme une daronne même si t’es looin de l’etre encore ! Je veux porter Yemma comme une reine et qu’elle soit fiere de moi, j’sais que de votre côté je fais pas la fierté, mais chaque soir ici, je l’ai passe a cogité et surtout de mon parcour et de lire la deception dans les yeux de Yemma  En sen-pri c’est dure, mais je tiens le coup, les fils de chien de gardien sont trocp dure avec les arabes, mais c’est l’ETAT tfason, c’est haka ! Fait un gros bisous a mon hobe Fariis  (Le fils de Younes) a Younes et Nora, a Yanis mon frère dit lui faut pa qu’il est a rage, Leila ma petite princesse protege la comme je l’ai fais avec toi, prend soin du petit corps de Yemma, et jespere que personne t’enbete , cest pas psk jsuis en sen pri que j’entend rien, jsus al, jsuis o courant de tout et fais des connerie, je te démonte ta machoire en 15 exemplaire. Ma sœur nhabel (je taime *)

Nabil (avec un siganture de merde)

Je retourne le papier et voit une photo de lui et de moi quand on été ti peu, je me rappel c’était une photo du bled, pendant mon anniverssaire, il avait pas voulu se prendre en photo avec moi, et j’avais perdu ma chassure puisque Yanis voulait se prendre en photo avec Nabil ! J’avais vers les 6 ans ou haja comme sa ! a peine je l’ai vu, mes larmes ont enore plus coulé !

Je monte chez moi et me presse de la montré a tout le monde, ma mère avait peluré, comme ma soeyr Leila et Yanis lui il a pas régais. Je le voyais de plus en plus absent et je me disais IN SHA ALLAH, il fait pas comme Nabil ! mais je me disais que Yanis avait un mentale plus fort ! Ou du moins je l’esperais !

_

Les jours passe, les mois défiles, et le quartier deviens de plus en plus chaud ! Les voitures se crame par milier, les bracage se mulitiples, les violes, les meurtres, c’étais chaud d’y vivre sérieux. Mais j’avais pas le choix. France 3 multipliait les reportages sur mon quartier et les desente entre quartier se faisait de plus en plus ! 

Le soir chez moi, j’étais entrain de dormir, quand je recois un appell de Kais très tard. Au début, je décide de pas répondre, mais au fil je me dis « pourquoi aps » je répond, j’entend sa voix de gamins de 13 ans.

Kais : Aliyah tu dors ?
Moi : t’es sérieux la ???
Kais : de quoi ?
Moi : tahu quel heure il est ??
Kais : Waah smeeh !
Moi : DIS PAS SMEH
Kais : Pourquoi t’es zahef ?
Moi : jsuis pas zahef ! MAIS TAPEL QUI TARD COMME SA ?
Kais : Beh toi !
Moi : mais tu te foue dma gueule la ??
Kais : Beeh naan
Moi : mais t’es un sacré numero !
Kais : pourquoi tu parles comme les vieux blanc ?
Moi : FERME TA GUEUELE, JPARLE COMME JE VEUX !
Kais : waaaah comment c’est d’la bus !
Moi : quoi ??
Kais : TOI LAA ! TAHU COMMENT TU ME FAIS ?
Moi : ME CRIE PAS DESSUS, ET JE TE FAIS WELLOU
Kais : Beh si la tu m’agresse, moi tranquille, je demande de tes nouvelles, et toi tu cris dessus et tout !
Moi : MAIS TES SAOULANT HEEIN
Kais : Aliyah il ta’rrive quoi la ?
Moi : FERME TA GUEULE
Kais : Je te comprend pas !
Moi : TA GUEULE
Kais : Jvais te laisser alors !
Moi : RACROCHE ET DEMAIN JE TE FAIS BOUFFER TON STYLO
Kais : mais t’es folle toi !
Moi : jmen bas les couille
Kais : jen est jamais vu des meufs comme toi !
Moi : jsuis unique tsavais aps ??
Kais : haan jsuis choquer wallah
Moi : de ?
Kais : de toi là, tahu comment tu me fais ???
Moi : TA GUEULE

Et je lui racroche a la gueule. Ma réaction ? Pourquoi j’ai fais sa ? C’est que je ressens du dégout, je sais pas pourquoi je me suis rapproché de Kais, mon bouche trou quoi, et peut etre que c’est une erreur. Au fil des mois, enfaite il a rien de bien, moi je veux AYMEN, jmen fou de lui là, c’est une vraie petite tappette enfaite. Il pourra jamais remplacé Aymen, ni personne, donc il peut resté là ou il en est.
Le lendemain, je suis partie en cour, en mode zahef ! Comme tout les autres jours, j’arrive devant le portail et cherche Kais qui était avc Safouane et Ilhame. Directe je l’appel, il vient comme un toutou.

Moi : Pourquoi tu m’appel ??
Kais : Waah c’est bon smeeh !
Moi : TG ya pas de smeh
Kais : juste pour sa tu vas me faire la tete ?
Moi : Ouais et ya quoi ?
Kais : jaime pas quand on est en froid wallah !
Moi : mais t’es un ouf toi !
Kais : beh naan, jdis la verité, jaime pas, apres je me sens chelou
Moi : tes serieux dans ta matrix ?
Kais : ouais, ouais, jaime trop dahek avec toi et te remonter le morale.

Je lève l’un de mes sourcils. Ptdddddddddr il a craqué son caleçon lui ! C’est pas possible !! Kais me sortir des phrases comme sa ? Yeehwiliiiiii , qu’il retourne dans sa cave. La sonnerie retentie, je vais en cour avec Ilhame, cette ouf elle été o max pour se tapé avec l’ex de Safouane.

Ilhame : ELLE MA PROVOQUE SUR FB, LA MEUF ELLE MET DES STATUES SUR MOI ET TOUT, JVAIS LA NIQUER WESH
Moi : ma parole t’es une ouf 
Ilhame : viens a 17h on va la voir
Moi : elle est ou ?
Ilhame : Lycée de ****** 
Moi : asi jviens
Ilhame : tu egre, on va la monté en l’air !
Moi : pk tu te remet pas avec Farid ?
Ilhame : Pk luii ?
Moi : c’est un gars bien et tout ma sha allah !
Ilhame : les apparence sont trompeuse, quand t’es avec, il me zahef wallah ,le gars on dirait mon père !
Moi : il t’aime bien
Ilhame : il ma appeler quand jetis o bled lui ! PUTAIN IL MA SAOULE ! 
Moi : il ta dis quoi ?
Ilahme : IL ME SORT DES DISQUETTE O TEL CE TAHANE
Moi : jsuis sure qu’il te kiffe ne sah
Ilhame : qu’ille aille niker sa mère, jmen fou !
Moi : t’es ouuf !
Ilhame : et Foued il me parle de toi ! M’dis pas que t’es sur mon frere ??
Moi : Beeh naan !
Ilhame : waah il est chelou lui en plus, laisse tombé
Moi : il te dis quoi ?
Ilhame : zehma tahu que ton reuf est beton, que toi tu t’habille plus comme avant et tout, tu vois des trucs comme sa !
Moi : ahh, jsais pas !
Ilhame : tfason toute la tess elle est chelou !
Moi : jsais pas !
Ilhame : tout le monde est beton, sert a rien wallah
Moi : humm

On part en cour, et ma connasse de prof ma mise a coter de KAIS ! Javais envie de la gilfer cella là wallah ! La meuf elle est h24 avec des collant et des mini robes, courte manche ! ELLE ME MONTE LE SEEEEEEEEEEEEEEEUM DE DINGUE ! pendant l’heure, je suivais a peu près, mais sans plus et dès que cette berla elle m’interregeai, Kais me souflait les réponses.

Moi : FERME TON CUL , DEPUIS TALEUR ELLES SONT FAUSSES TES REPONSES
Kais : Naan c’est écrit dans le texte
Moi : DEJA ME PARLE PAS !
Kais : OLALALALALA CETTE FILLE.. !

J’vais lui faire bouffer la table il verra ce kehboune ! un moment je sens un truc vibré, je touche mes poches.

***BZZZZ BZZZZ*
Nabil 
Toi jvé te niké 

Je relis le message 6 fois, au début je comprend pas, je lui envoie « moi ? pk ? » je réflichie de longue minute, imagine il sait pour Aymen et moi ? ou bien il sait mes sorties ? ou bien les rumeurs ?? Quand Nabil dit qu’il veut niker quelqu’un, il est sérieux et dahek pas. je commence a trembler, sans savoir ce qui ma prie, je suis sortie dehors sans rien demander.

Prof : ALIYAH ICI
Moi : FERME TA GUEULE
Faycel : HAAAAAAAAAAAN MADAME, JAURAIS PAS AIMER
Moi : Faycel, je dahek pas !

Et je suis définitivement sortie de la classe, j’ai descendu tout les étages et me suis posé vers un chauffage entrain de pleuré. Ne me demandez même pas pourquoi je pleure, sa sevait être mes hormones vu que javais mes trucs ! d’un coup, j’entend des pas, je lève la tête et vois Kais avec son sac qui s’approche de moi !

Moi : tu fais quoi la ?
Kais : je me suis fait viré aussi

Il s’assoie a coté de moi, je décide de ne pas le calculé.

Kais : pourquoi tu t’es taillé ?
Moi : laisse moi
Kais : dit
Moi : casse toi
Kais : Aliyah,t’aura beau m’insulter je reste ici !
Moi : t’es sérieux ? CASSE TOI PUTAIN LAISSE Moi !
Kais : il t’arrive quoi ??
Moi : CASSE TOI, LAISSE MOI PUTAAIN ! CASSE TOI !

Mes larmes coulent de plus en plus. Je suis perdu dans ma tête, trop perdu même, je sais plus ce qu’il m’arrive, je suis devenu folle je crois. J’arrive plus a respirer, j’arrive plus a vivre, je suis plus dans un beau monde comme avant, tout sa c’est fini, je suis une merde, jai rien fais de bien dans ma vie, je mérite de pleuré toute ma vie et de ne jamais connaître le bonheure, de jamais revivre comme avant. C’est mort, le Ghetto a touché ce que javais de plus précieux : Ma famille . Je pleure pendant quelque minute, je cris, et me tiens la tete. Enfaite je crois que le Ghetto ma rendu folle, l’amour ma rendu folle, et le manque d’argent ma rendu folle.

Kais : calme toi
Moi : LAISSE MOI PUTAIN, CASSE TOI JTAIME PAS, TU ME SAOULE, TES NUL, TU ME DEGOUTE !

Je me lève et le pousse, je pleure tellement que ma vue se trouble.

Kais : ALIYAH WESH, TA LE SHEITAN EN TOI
Moi : CASSE TOI, JE VEUX MON ANCIENNE VIE, JE VEUX AYMEN, JE VEUX ETRE RICHE, JEN EST MARRE DU GHETOO, JEN EST MARRE DE TOUT !

Je le pousse et pleure encore plus, a force, je n’ai plus d’aire, j’ai mal o cœur. Kais me tien par le cou et me colle o mur.

Kais : CALME TOI !
Moi : DEGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGE,DEGAAAAAAAAAAAAAGE !

Je crie tellement que jai plus de voix, il me regarde, je pleure encore plus. Enfaite je crois que j’étais devenu folle , que le Sheitan Starfe lil Allah me possedait. Il me tien, et essaye de faire une approche, je sais pas comment décrir, mais le keum, essaye de m’embrasser, a peine jai senti ses levres frolait ma bouché, je l’ai pousser viiollement.

MAIS ZEUBIE, IL EST FOU LUIIIIIII !!!

Chronique de Aliyah : L'amour a la Ghetto YouthOù les histoires vivent. Découvrez maintenant